Trump est mis à mal en tant qu’image par les médias non pas parce qu’il est contre l’état profond (de toute façon le coeur de l’état profond parle par la voix caverneuse de Netanyahu, pour qui Trump travaille en tant qu’ami le plus intime, et celle de Henry Kissinger qui s’invite tous les jours à la Maison Blanche ou à la tour Trump et non pas chez Obama ou chez les Clinton) mais parce que cet état profond prépare une deuxième guerre civile aux USA comme dans plusieurs autres nations. On parle beaucoup du mouvement BLM aux USA mais on parle moins d’un autre phénomène parallèle qui est la glorification plus hideuse que jamais de la prétendue noble cause perdue du Dixieland d’avant guerre de Sécession, à travers des films comme Gods and Generals.
Peu importe le résultat de l’élection qui vient, et qui promet d’être serrée, le résultat ne sera pas accepté par l’autre partie, bien que ce soit toujours la préférence personnelle d’Israël qui gagne sur tous les organes américains proprement dits si sionistes qu’ils soient : cette conjonction de tous les éléments pseudo-pogressistes des USA contre Trump a sans doute pour but de leur faire comprendre comme à Chalençon que malgré toute leur servilité, toute leur téchouvah permanente, toute leur honte d’être blancs, on leur préfère finalement des blancs de type mafieux, Hell’s Angels.
Pour ce qui est de l’Iran, il a toujours été clair pour moi que l’establishment religieux chiite au plus haut niveau et celui de l’extrême-droite israélienne ont toujours été connivents au fil même de leurs déclarations de mort l’un contre l’autre, ce qui explique pourquoi l’Iran en tant que nation s’en tire de façon relativement indemne sur l’échiquier. Il est évident par exemple que les étudiants preneurs d’otages en 1978-80 à Téhéran travaillèrent aux élections alors pas si probables de Thatcher puis de Reagan. Israël a besoin pour exister d’un ennemi aussi indestructible que la peste et c’est l’Iran : quand l’ennemi absolu imposé à l’ensemble du monde occidental est ultra-réactionnaire et non plus socialiste, on oblige le monde à régresser tout comme la guerre froide avec l’URSS l’obligeait à progresser du temps des Spoutniks.
Peu importe qui gagne aux USA la nouvelle est mauvaise. Si c’est Trump c’est pour dire aux Noirs que le temps des émeutes rentables est terminé et qu’il faut rentrer à la plantation bien sagement, tout comme Reagan fut là pour signifier aux ouvriers et aux marxistes de se contenter de peu désormais.
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