Les visions vertigineuses de Jacques Attali nous manquaient. Avec tous ces événements incompréhensibles qui s’empilent devant nos yeux (terrorisme venu de nulle part, guerres inexplicables, invasions barbares), nous avons besoin des lumières d’un homme éclairé, éclairant, qui tire son inspiration à la fois de son génie humain, mais aussi des ses fulgurances quasi-divines.
Il serait temps que les Français considèrent Jacquot-la-Science comme la quintessence de la Connaissance et de la Raison. En attendant, voici ce Léonard de Vinci (le savant de la renaissance, pas la boîte de travaux publics qui gère la plupart des parkings urbains, ces robinets à fric) du sionisme, qui a toujours un mot pour faire rire les goys. Il est interrogé par une ravissante brunette, qui parle du « Tikkoum Olam » (à savoir par cœur, on sait jamais), qui n’est pas un plat roboratif issu des cultures ancestrales juives, mais la fameuse réparation du monde. On sent que Jacquot et ses potes, à cet effet, disposent d’un sacré garage.
« L’attente juive, c’est “nous sommes là pour réparer le monde”. Peut-être qu’un jour, quelqu’un, quelque part, décidera que nous avons assez sauvé le monde pour venir nous aider à finir le travail. »
Euh, qu’est-ce qu’il entend par « finir le travail » ? Là, tout d’un coup, on ne rigole plus.
En attendant de réparer le monde, les compatriotes de Jacquot-la-Science pourraient peut-être réparer leur image dans le monde , qui a besoin d’un sacré coup de bistouri. Ça tombe bien, ils disposent d’une armée de grands chirurgiens esthétiques (ne pas louper l’intro de la conférence sur « beauté et judaïsme »).
Et pour tous ceux qui rament, voici comment draguer une intellectuelle :