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Au Bons Sens présente La Thyroïde et le Mystère des émotions par Jean du Chazaud

De nombreuses décennies ont été nécessaires pour qu’enfin la glande thyroïde soit considérée dans son importance majeure. Malgré cela, les chercheurs sont encore bien loin de la connaître dans toutes ses dimensions : ils ne vont pas encore jusqu’à accepter qu’elle conditionne puissamment, avec l’ensemble de l’appareil glandulaire, toute la psychologie de manière insoupçonnée.

 

La voie d’avenir que constitue l’émotion, clé de voute de l’équilibre humain pour déceler et découvrir les fonctionnements qui fondent la personnalité humaine, a pourtant été ouverte de manière privilégiée par le docteur Jean Gautier (1891-1968), et perpétuée par le travail de Jean du Chazaud, psychologue et héritier testamentaire des travaux de ce savant hors du commun. Il est le fondateur d’une science encore trop méconnue : l’endocrino-psychologie.

Aujourd’hui, dans l’empreinte de l’ouvrage La Thyroïde et le Mystère des émotions , l’auteur Jean du Chazaud décrit comment l’émotion en tant que processus cognitivo-émotionnel prend une place particulière dans ce filtre de l’Homme qu’est l’endocrino-psychologie. Avec les connaissances glandulaires apportées par le Dr Jean Gautier, c’est une nouvelle « tradition » qui s’instaure pour appréhender les fonctionnements humains, de la matière à l’esprit. La glande thyroïde, notamment, s’y présente comme un astre irradiant, animant toute la personne et que les anciens égyptiens représentaient par la figuration d’un soleil situé au-devant du cou. Nul n’a songé avant le Dr Jean Gautier que la thyroïde détenait tous les secrets de l’Homme et qu’elle en est la mémoire.

« La glande endocrine qui subit plus directement l’influence du milieu est la thyroïde. Elle est comme douée d’un sixième sens. Organe d’une grande sensibilité, les organes des sens lui rendent compte des ondes qu’ils perçoivent bien avant que le cerveau n’en soit informé. Sa propriété de renseignement à distance permet à la thyroïde de percevoir les variations climatiques, l’orage, la neige, l’électricité ambiante, les ultra-violets, les ondes sonores… La thyroïde ne fait pas que ressentir, elle nous adapte. Cette possibilité n’est pas dévolue à l’hypophyse pas plus qu’à l’hypothalamus. L’adaptation ne disparaît pas après l’ablation de ces deux organes, mais l’ablation de la thyroïde la supprime entièrement. » (Dr Jean Gautier)

Au sommaire de l’ouvrage, un découpage en 28 courts chapitres permettant de maintenir un fil conducteur dynamique au propos :

Préambule
Introduction
1. Prolégomènes à la problématique des émotions
2. Les origines de la recherche
3. Réflexion philosophique préalable
4. Approche complexe de l’émotion
5. Sursaut et Émotion
6. Émotion et Adaptation : « recto-verso » du même fonctionnement thyroïdien
7. La mémoire, arc-boutant de l’intelligence émotionnelle
8. Les angles de l’émotion au passé
9. La thyroïde, condition sine qua non du psychisme
10. Cognition et émotion : une même réalité à deux faces
11. Réception et émission des sensations
12. Les émotivités et la « sensibilité organique »
13. La notion de cause en sciences humaines
14. Conscience et connaissance
15. Syncope, anesthésie, coma
16. La mémoire, lien nécessaire entre conscience et cognition
17. Genèse du processus émotionnel
18. Le « mécanisme » de l’émotion
19. Rappel des mots et des sensations
20. Sensibilité et thyroïde
21. L’interstitielle, glande de contrôle émotionnel
22. Émotion et langage
23. Interstitielle, langage et volonté
24. Conformité des images verbales à la réalité
25. La psychosomatique
26. Équilibre glandulaire et libre arbitre
27. De quelques « maladies » dites psychosomatiques
28. Maladie auto-immune de Hashimoto

Par ailleurs, l’auteur s’est interrogé sur la raison pour laquelle des travaux si riches pour la compréhension de l’homme, explorant des sujets allant des mécanismes nerveux aux mystères des civilisations, ont été négligés par la science officielle. L’explication du « génie incompris en avance sur son temps » semblait insuffisante pour comprendre le phénomène Gautier.

Le Dr J. Gautier a consacré sa vie à soigner des cas réputés incurables, en employant des méthodes respectueuses de la nature. Ses manuscrits, totalisant près de 5 000 pages, témoignent d’une quête scientifique profonde. Doté d’une capacité de synthèse comparable à celle du Dr Alexis Carrel (1873-1944) [1], Gautier a apporté des éclairages sur des questions encore peu explorées : la structure du psychisme humain et les phénomènes psychosomatiques, l’influence des glandes sur nos pensées et nos aptitudes intellectuelles, notamment chez les surdoués, ou encore le lien entre les périodes glaciaires et l’Homme thyroïdien, à l’origine du langage. Ces travaux, bien que négligés, restent d’une grande actualité scientifique.

« Parler de maîtrise signifie qu’il existe dans la même personne à la fois un commandeur et un commandé. L’unité personnelle s’oppose pourtant à cette dualité qui n’est finalement qu’une apparence. Ce dualisme, écrit le Dr Alexis Carrel, a pesé lourdement sur toute l’histoire de la connaissance de l’Homme. Il a créé le faux problème des relations de l’âme et du corps. Ce problème a fait disserter bien des philosophes et psychologues introspectionnistes. Avec l’avènement d’une psychologie plus objective, cette psychologie de la conscience ne devenait plus crédible et l’étude des facultés supérieures passait au second plan, si on ne niait pas qu’elles existassent. » (Jean du Chazaud)

Jean du Chazaud, dans sa quête pour la compréhension des relations entre le corps et l’esprit, a fondé l’institut Jean Gautier et a mis au point avec un partenaire français le système Equilios®. Ce système crée une résonance électromagnétique générale, variable pour chaque individu, fonction de sa propre fréquence magnétique individuelle. Ces courants agissent remarquablement sur l’équilibre endocrinien en réalisant le schéma suivant : les glandes paresseuses sont stimulées tandis que les glandes les plus actives sont modérées, d’où équilibration et amélioration de l’état général. Le site de son association, endocrino-psychologie.org, propose notamment un annuaire de consultants de la méthode Equilios®.

Au cours de cette conférence donnée à Paris le 19 juin 2024, il y présente les grandes lignes sur le plan théorique de l’endocrino-psychologie et la méthode Equilios ; et pour y apporter un contenu tangible et concret, des témoignages précis de personnes ayant suivies ce rééquilibrage glandulaire permettent de constater des améliorations de leur état de santé.

 

 

Pour conclure, nulle nécessité d’être atteint d’un dysfonctionnement physiologique constaté de la glande thyroïde pour se plonger dans ces passionnants ouvrages en quête de la Connaissance de l’Homme : La Thyroïde et le Mystère des émotions et Ces glandes qui nous gouvernent.

 

Au Bon Sens vous propose de poursuivre la compréhension et les interrogations sur la complexité du fonctionnement humain au travers des ouvrages de Jean du Chazaud aux éditions Exuvie :

Notes

[1] Alexis Carrel, chirurgien, biologiste français émigré aux USA, prix Nobel de médecine 1912.

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9 Commentaires

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  • La femme de mon fils faisait de l’hyperthyroïdie depuis qu’elle était ado. Mais quand ils ont eu leur premier enfant, il y a quinze ans, elle fut guérie et ne prend plus de médicament depuis. Les médecins lui ont dit que le bébé a pris le relais dans le ventre de sa mère.

     

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  • Il y en fait autant de thérapeutes que de thérapies. L’iridologie , l’auriculothérapie, la kephrenotherapie , l’ostéo , les cristaux etc.etc.etc. Autant de thérapies toujours emballées d’explications toutes plus crédibles les unes que les autres. Le soins semble générer chez l’homme une envie de se rapprocher du mystère de la création . Il y perd souvent son humilité . Retrouver sa vraie place dans l’univers est certainement une tâche difficile, mais en nous reliant à notre ancestralité peu nous faire redécouvrir le chemin , loin de tous les égarements du monde moderne . Amen

     

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  • J’ai subis une ablation de la thyroïde à l’âge de 23 ans j’en est 40 aujourd’hui.
    J’ai un traitement à vie Euthyrox, je cherche une alternative naturel.
    Ce livre pourra t’il m’aider ? Merci de votre aide

    Force et honneur

     

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    • Logiquement, il n’y a pas d’alternative naturelle à quelque chose de naturel que vous avez enlevé ! Comment remplacer une jambe que je n’ai plus ? Il n’y a que la prothèse.

      Du Chazaud, à la suite de Gautier, explique le fonctionnement des glandes endocriniennes dont l’on peut tirer comme conclusions personnelles une conduite de vie méliorative, plutôt que celles mises en avant par les organisateurs de cette société malade... Ses livres vous aideront donc toujours à comprendre et à échapper aux pièges de la surconsommation etc.

      A priori je dirais que vous êtes obligé de prendre ce traitement à vie ; dans ses livres Du Chazaud prend cet exemple significatif de ce chien à qui on a enlevé le cerveau. Ce dernier n’a pas changé visiblement de comportements. Mais, à un autre, on lui a enlevé la thyroïde, et là ce chien a perdu tout repère, le sens de l’orientation, plus aucune réactivité etc.

      La même expérience a été faite sur l’homme, c’est l’expérience dite de l’homme-plante où les mêmes résultats ont été constatés : nous pouvons nous passer de cerveau, mais pas de thyroïde !
      Ce qui confirmerait une découverte récente : celle que la conscience n’est pas produite par le cerveau...

      Apparemment le ginseng peut être utile pour la thyroïde, faites vos recherches... Mais je ne suis pas spécialiste, visitez son site endocrino-psychologie.org sur lequel vous trouverez ses articles et son numéro de téléphone - docteur très sympa.

       
  • Excellents travaux que j’ai découvert par le biais de Roger Dommergue.

    Personnalité géniale qui a écrit un des plus beaux livres qu’il m’ait jamais été donné de lire, ’’ j’ai mal de la terre ’’.

    Un ovni absolu, à mi-chemin entre roman et essai, qui vous fait complètement changer de paradigme, et dont une large partie est consacrée à ce sujet, celui de l’antériorité fonctionnelle du système endocrinien.

     

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  • #3466084

    « l’auteur s’est interrogé sur la raison pour laquelle des travaux si riches pour la compréhension de l’homme... ont été négligés par la science officielle »

    Bah non ! Vous ne comprenez pas et d’ailleurs l’auteur du livre feint de ne pas savoir : après avoir découvert les arguments de Du Chazaud, dont je me félicite qu’ER se fasse le relais de son travail, personne que j’ai découvert à la suite de Casasnovas, et voyant que le toubib faisait souvent référence au Dr. Gautier, son maître, et comme par ailleurs je n’étais pas du tout d’accord avec le freudisme, j’en suis donc venu à lire Freud a menti ! (dans sa version complète de 77).

    Pourquoi Gautier, Du Chazaud (ou encore Gernez) ont été ignorés malgré leurs découvertes ? Parce qu’il ne fallait pas faire d’ombre au freudisme !

    Il s’agissait, en vue des changements sociétaux souhaités (par qui ?) axés autour du bas ventre et portés aujourd’hui par le LGBT, théorie du genre etc., d’évacuer cette compréhension humaine qui est que la qualité de la psyché d’un individu dépend d’abord de sa puissance physiologique.

    L’état de la thyroïde dépend prioritairement des glandes précédentes ou sous-jacentes dans l’arbre glandulaire, dont les premières sont les glandes sexuelles. C’est une élévation subtile un peu comme avec les chakras en Inde.

    Voilà pourquoi pour les mondialistes ou messianistes que vous connaissez bien, il s’agit d’épuiser l’état physiologique des individus (par le porno, la malbouffe, les ondes etc.) afin de produire un état psychologique suffisamment fragile - un mal-être quoi - pour qu’ils puissent mieux leur vendre, crise ado. aidant, le "changement de sexe" par exemple !

    Clairvoyance, capabilité, volonté, assurance, disponibilité... tout part en premier lieu des glandes endocriniennes ! (Ce n’est pas pour rien si le sexe était interdit aux Spartiates avant une guerre.)

    Et ce qu’explique Jean Gautier dans son livre c’est que Freud a royalement ignoré les progrès de la psychologie à la fin du XIXème s. pour imposer (et propager avec l’aide de sa communauté ensuite) ses théories déviantes, et surtout : sa théorie sexuelle ! à laquelle, souligne Carl Gustav Jung, Freud tenait beaucoup disant qu’elle devait absolument lui survivre.

    Curieux que Du Chazaud ne parle pas de ce livre et qu’il se pose cette question.

    Navrant aussi que les psychologues ne connaissent pas ce travail ! Ça éviterait les anti-dépresseurs...

     

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    • Il s’agissait beaucoup moins, pour Freud, d’installer un un pansexualisme monocausal que de normaliser l’inceste et d’imposer l’idée absurde et dégoûtante qu’il est général et naturel de vouloir coucher avec son père ou sa mère - ceux n’éprouvant pas cette attirance de dégénérés étant rejetés dans la marginalité ou taxés d’hypocrisie : bref, renversement intégral du naturel et du contre-nature.

      Freud avait dit : "Je vous apporte la peste". Il savait parfaitement ce qu’il faisait. Il n’y a pas que les médecins que vous citez qui ont été étouffés par les freudiens. Ce fut le cas, aussi, de Debray-Ritzen, que j’ai bien connu, mais dont tout le monde ignore hélas le nom pour cette raison : la conspiration (mais oui !) des freudiens.

       
  • Passez à la rétention séminale/ desexualisation de vos pensées quotidiennes , et toutes les glandes rentreront dans le bon ordre ...
    Les troubles psychiques/glandulaires des enfants correspondent à l’entrée dans la puberté ... forcé aujourd’hui à la masturbation dès le plus jeune âge, personne ne leur dit que c’est mal, alors que ça devrait être le combat numéro un, surtout en ce qui concerne les jeunes garçons.
    La masturbation c’est l’épuisement de l’énergie sexuelle et de tout le système de récompense, menant à la léthargie et à la dépression si le jeune adulte ne parvenant jamais au contrôle de leur pulsions sexuelles / émotions envers ce sexe féminin que vous connaissez bien et qui vous obnibule depuis toujours...
    La pire des toxicomanie , la plus facile d’accès donc la plus insidieuse et en même temps la plus fautive et ne menant qu’à la ruine des hommes : la branlette .
    Tout le reste à l’heure actuelle , c’est des voies de garage pour que les branleurs et branleuses continue de s’estiquoter pour leur toxicomanie dopaminergique de toute une vie d’adulte/ contrôle émotionnel sur l’homme resté au stade du gros bêtâ de ces dames qui n’en ont jamais assez (de sperme à absorber pour augmenter leur tôt de testostérone et ainsi remplacer les hommes à tout les niveaux du système)
    Ça paraît radical, mais c’est certainement encore pire que ça , les effets néfastes poir l’humanité actuelle de la toxicomanie éjaculatoire qui soit disant serait bénéfique pour la prostate....alors que c’est exactement l’inverse. Comme tout ce que la médecine moderne de la branlette en double aveugle nous affirment du haut de sa culture de mort de la bonne semence.

     

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