Une petite baisse, mais une baisse quand même : selon l’Insee, le taux de chômage a reculé de 0,1% au dernier trimestre 2013.
Comment expliquer l’écart de tendances avec les derniers bilans (négatifs) établis par Pôle Emploi ?
Petite éclaircie sur le front du chômage : selon l’Insee, la part des demandeurs d’emploi dans l’ensemble de la population active a baissé de 0,1 point au quatrième trimestre 2013.
Avec ce résultat, le taux de chômage ressort à 9,8% en métropole et 10,2% avec les DOM (des niveaux en baisse de 0,5 point en moyenne, non en raison d’une subite embellie mais parce que l’Insee a réajusté les modalités de son enquête notamment au moyen d’un nouveau questionnaire, NDLR).
Nouveau mode de calcul des taux de chômage
Ce bilan applique également les normes de calculs définies par le Bureau International du Travail (BIT) qui s’appuient sur un sondage effectué chaque trimestre auprès d’un panel de 110 000 personnes.
Il diffère en cela des chiffres mensuels livrés par Pôle Emploi dont la comptabilisation est plus « administrative » puisqu’elle se fonde sur le nombre d’inscriptions et de radiations enregistrées chaque mois.
Ces nouveaux critères de calcul permettent de dégager une amélioration de l’emploi chez les jeunes situés dans la tranche 15-24 ans (-1,1 point sur le quatrième trimestre -2,6 point sur douze mois), selon l’Insee.
Sans doute, ces résultats, qui contredisent les mauvais chiffres accumulés depuis novembre et sapant au passage l’objectif de François Hollande d’inverser la courbe du chômage fin 2013, ne manqueront pas de faire parler.