votre titre est moins provocateur qu’il n’y paraît. En effet, le vote Macron recouvre paradoxalement un "vote pour un homme" subconscient de la part d’une bonne partie de l’électorat bourgeois... Voter Macron permet de voter pour un homme tout en étant progressiste... ça permet d’étouffer ses contradictions idéologiques hypocrites. On voit d’ailleurs que, dans le genre euro-centriste, Macron est bien plus crédible que Pécresse ou Hidalgo... il y a bien un phénomène "homme fort" larvé et hypocrite.
Peut-être que ça rejoint l’analyse d’Emmanuel Todd sur le féminisme contemporain et ses hypocrisies. Analyses finalement assez proches d’E&R sur le fond : les secteurs néo-féminisés sont des secteurs en perte d’influence. En gros, le "ventre mou" du secteur tertiaire soumis. Mais les dossier sérieux restent sous conduite masculine. Hors, quoi qu’on en pense, Macron est "l’homme de la haute-bourgeoisie française" et tient ferme la barre de leur agenda euro-atlantiste dominateur et viril à leur manière (derrière les faux-semblants progressistes).
Autre point sur l’analyse de l’homosexualité : elle peut-être l’amour de la virilité, donc de la domination masculine. D’où la présence d’homosexuels dans des milieux parfois hyper-virils (dont l’armée), misogynes, extrême-droite et extrême-gauche, etc. L’écrivain conservateur Christian Combaz, homosexuel lui-même, en parle bien. On a affaire là à des "tapettes dominantes" un peu comme le fameux et redoutable directeur du FBI Edgar Hoover. Derrière son aspect faussement sympathique, Delanoë était un dominateur...
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