« La vaccination, ça ne se discute pas. » (Marisol Touraine sur Soir 3 le 29 mai 2015, en réponse à une pétition mise en ligne en mai 2015 par le professeur Henri Joyeux « contre les excès de la vaccination »)
« C’est une économiste, elle ne connaît rien à la santé. Elle a des conseillers qui ne sont pas indépendants de l’industrie pharmaceutique. » (Henri Joyeux sur RTL le 3 juin 2015)
Fille d’Alain Touraine (sociologue de gauche libérale proche de la franc-maçonnerie, financé par la fondation Rockefeller et passé par l’université Harvard, candidat aux élections européennes de 1994 aux cotés de Bernard-Henri Lévy et de Romain Goupil, soutien de longue date de la réforme des retraites, atlantiste, européiste proche de Michel Rocard et de Dominique Strauss-Kahn) et d’Adriana Pizarro Arenas (chirurgienne-dentiste chilienne), Marisol Touraine est une ancienne ministre française des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Au croisement de tous les réseaux oligarchiques, sa prise de position en faveur d’Emmanuel Macron – alors qu’elle est officiellement membre du Parti socialiste – souligne le fait que le pouvoir profond a bien misé sur l’actuel président.
Normalienne diplômée de Harvard, très proche de la Grande Loge féminine de France, Marisol Touraine se définit politiquement comme « sociale-démocrate ». Suiveuse de la tendance Moscovici-DSK au PS, celle qui a débuté comme conseillère de Michel Rocard sous Mitterrand a soutenu François Hollande pour la campagne présidentielle de 2012 (après la primaire socialiste), ce qui lui a permis de devenir ministre de la Santé sous Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls (Jérôme Salomon sera l’un de ses conseillers à ce poste tandis que son directeur de cabinet sera Étienne Champion, énarque de la fameuse et problématique promotion Léopold Sédar Senghor de 2002-2004... Notons également les passages de Gabriel Attal et de Benjamin Griveaux en tant qu’adjoints).
Mariée au diplomate Michel Reveyrand-de Menthon (actuel représentant spécial de l’Union européenne au Sahel, ancien ambassadeur de France au Mali et au Tchad) avec lequel elle a trois enfants (dont un fils, Gabriel, incarcéré pour trois ans en 2011 pour « extorsion de fonds »), Marisol Touraine est une européiste convaincue (notamment engagée en faveur du Traité constitutionnel de 2005) et une Young Leader de la French-American Foundation (promotion de 1998).
Également membre du club Le Siècle, Marisol Touraine est une figure de la réforme néolibérale du droit social français des années 2010 (à l’instar de Martin Hirsch par exemple [1]) : de 2014 à son adoption en 2016, elle porte la loi de modernisation du système de santé (aussi appelée loi Santé) qui constitue, sous couvert de « justice sociale », un pas de plus vers la privatisation de la médecine et la prise de pouvoir des mutuelles et des sociétés d’assurance (sans parler des considérations « progressistes » de Marisol Touraine sur l’IVG, l’euthanasie et les salles de shoot...).
Lobbyiste depuis 2009 (via le club Avenir de la santé) pour le géant de l’industrie pharmaceutique GlaxoSmithKline (spécialisé dans les patchs à la nicotine et les vaccins), la strauss-khanienne est actuellement présidente d’Unitaid, organisation internationale d’achats de médicaments financée par Bill Gates et Bill Clinton. [2]
Chantre de l’obligation vaccinale dans le cadre du Covid-19, elle avait d’ailleurs fait appel à Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement, en 2016 au moment de la grippe aviaire, « afin de répondre à la "défiance" croissante d’une partie de la population ». [3]
Dans un entretien au Parisien, Marisol Touraine vient donc de déclarer qu’Emmanuel Macron était « le seul qui a la solidité pour faire face aux défis et porter une vision positive de l’avenir » et que « le vote utile et responsable, c’est lui ». En toute logique oligarchique.
- 2017 : une délégation du gouvernement français et de l’Institut Pasteur se rend à Wuhan afin d’inaugurer un nouveau laboratoire P4 dans le cadre d’une collaboration entre la France et la Chine. On connaît la suite... Sur la photo : Elisabeth Guigou, Marisol Touraine, Yves Lévy et Bernard Cazeneuve.