La France est en péril. Un quart de nos compatriotes ont voté pour le pire. Ils ont choisi le parti, non seulement de l’anti-Europe, mais de l’anti-France. Ils ont fait le pari, non d’une autre politique, mais du nihilisme, de la haine, et de la destruction méthodique de ce qui fait lien entre les Français.
Mme le Pen, on ne le rappellera jamais assez, est l’héritière d’une longue tradition de défaitistes, de traîtres à notre histoire, d’admirateurs et alliés des dictateurs, qui ont fait le malheur de la France. Hier soir encore, en ce funeste 25 mai qui restera dans les annales comme un jour de chagrin et de pitié, elle et ses acolytes cachaient mal leur impatience de mettre à bas notre Constitution, nos institutions, nos traités ainsi que tout l’appareillage d’usages et de lois qui fondent la solidarité entre les Français.
Face à ce désastre, qui touche toutes les familles politiques et morales du pays, l’heure n’est plus à l’antifascisme incantatoire.
Lire la suite de l’article sur lemonde.fr
Rappels
« Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, “franchouillard” ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. »
Bernard-Henri Lévy dans La Semaine critique sur France 2 le 20 mai 2011 :