La bataille se poursuit entre l’Italie et la Commission européenne. L’institution rejette toujours le projet de budget présenté par le gouvernement populiste italien car il s’éloigne des règles du Pacte de stabilité et de croissance.
Le Commissaire en charge des Affaires économique souligne les risques de ce plan.
« Qui va payer la facture pour ces dépenses supplémentaires ? Nous continuons de penser que ce budget comporte des risques pour l’économie italienne, pour ses entreprises, pour ses épargnants et pour ses contribuables, » assure Pierre Moscovici.
hausses déficit et dette en #Italie et impact négatif pour les Italiens inquietent @EU_Commission. Si les Etats acceptent d’ici 15 jours, la COM proposera l’ouverture d’une procedure de deficit excessif et une recommandation pour reduire deficits et dette @pierremoscovici
— Olivier Bailly (@OlivierBaillyEU) 21 novembre 2018
Le leader d’extrême droite et vice-Premier ministre italien Matteo Salvini préfère ironiser sur la lettre envoyée par la Commission européenne et dit attendre « aussi celle du Père Noël ».
Avec un déficit public évalué à 2,4% du Produit intérieur brut en 2019, Rome estime qu’il s’agit du meilleur projet pour relancer l’économie du pays. L’eurodéputé italien d’extrême-droite, Danilo Oscar Lancini, dénonce l’attitude de l’institution européenne.
« C’est la même Commission qui jusqu’à hier nous a forcés à faire des choix qui ont augmenté la dette italienne », insiste-t-il.
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La propagande de France 24 sur la dette italienne se résume en une émission de 57 secondes pour un sujet moins simple qu’il n’y paraît. Il n’y a qu’un expert, zéro débat, pas la moindre contradiction. Le service public audiovisuel français, quoi...
Au moins la chaîne Arte a-t-elle invité, sur ce sujet hautement explosif pour la France en 2019, un économiste qui défend un autre son de cloche.