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Canicule mondialiste : le coup de chaud des "climatologues" médiatiques

« Il ne s’agit pas d’une vague menace, incertaine et lointaine, mais d’une réalité dont on prendra pleinement la mesure dans la décennie à venir. » Ainsi nous avertissait James Hansen il y a trente ans. Trente ans se décomposant comme suit : dix ans de hausse de la température moyenne globale, puis vingt ans de stagnation. Ces deux décennies, pendant lesquelles, malgré les fluctuations, la température n’a guère augmenté, ont vu s’épanouir le discours scientifico-médiatique sur le devenir du système climatique de notre planète. Il n’y a qu’à écouter les grands médias pour savoir où nous en sommes rendus : l’apocalypse thermocarbonique est là. Et pourtant, nous n’avons encore rien vu…

 

Promise par le pape du réchauffisme, l’apocalypse thermocarbonique est promue en France par l’incoutournable Jean Jouzel, sur tous les plateaux et dans tous les journaux ces derniers jours. Il faut dire que l’actualité météorologique fournit une excellente justification aux discours simplificateurs, afin d’une part de faire une peinture simpliste de la situation présente et, d’autre part, de tirer des plans sur la comète à propos de la péjoration à venir, car oui, cela sera encore pire. Le réchauffement climatique, c’est comme l’Amour : plus qu’hier et moins que demain.

 

 

Expliquant tout, le réchauffement climatique n’explique en réalité rien. L’hiver, il est convoqué pour justifier aussi bien une grande douceur qu’une franche vague de froid. Il peut aussi expliquer, sur les plateaux télé, un été pourri, à moins que ne soit convoquée la variabilité naturelle, en guise de joker. Les vagues de chaleur estivales sont en revanche du pain bénit. En résumé : On vous l’avait bien dit !

« Mais ce qui se passe aujourd’hui, nous l’avions prévu il y a trente ou quarante ans déjà : une intensification des événements extrêmes et de leur fréquence avec le réchauffement. Année après année, été après été, ils se répètent. Et ce n’est qu’un début. Dans trente ou cinquante ans, ce qui est exceptionnel aujourd’hui sera la norme en Europe, avec des événements encore plus ravageurs et nombreux. » (Jean Jouzel, Le Monde, 27 juillet 2018)

Deux postulats permettent à Jean et ses collègues d’argumenter dans ce sens. Premièrement, le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre. Donc plus on en enverra dans l’atmosphère, plus celle-ci se réchauffera. Avec un corollaire semblant frappé au coin du bon sens, mais en réalité assez fragile : plus il fera globalement chaud, plus on aura de chances d’avoir des vagues de chaleur. Le second postulat est que plus d’énergie dans le système climatique (chaleur = énergie) signifie plus d’événements violents. Encore une hypothèse qu’on dirait frappée au coin du bon sens, mais qui est elle aussi fragile [1].

Bon, ils nous l’avaient bien dit, mais que se passe-t-il au juste ? Il fait chaud et sec de manière réellement remarquable en bien des points de l’hémisphère boréal. Dans l’Ouest américain, au Japon, en Europe du Nord, notamment. Ce dernier cas retient particulièrement l’attention, car l’image d’Épinal qui lui est associée est pour nous le froid.

 

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Rovaniemi, capitale de la Laponie située sur le cercle polaire, en Finlande, et ville de résidence « officielle » du Père Noël, a battu son record de température, avec un peu plus de 32 °C (données à partir de 1959)

 

Le traitement journalistique nous a habitués à l’existence d’un certain nombre de records, qu’on prend bien la peine de ne pas distinguer les uns des autres. Le premier consiste à dire qu’à tel endroit, il n’a jamais fait aussi chaud tel jour de l’année, et peu importe si le record du lieu est plus élevé et se situe quelques jours avant ou après cette date. Compte tenu du caractère exceptionnel de la vague de chaleur scandinave, les journalistes n’y ont pas eu recours. Il est aussi possible de choisir des stations météorologiques n’ayant qu’un faible recul historique : le record en question perd de sa pertinence, sachant que beaucoup de records sont anciens. Nous reviendrons sur ce point. Il y a bien sûr aussi les records absolus, qui concernent toute une région et s’appuyant sur une base de données ancienne.

 

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Jean Jouzel, oiseau de mauvais augure

 

Jean Jouzel souligne le caractère exceptionnel et symptomatique des fortes températures scandinaves, avec l’exemple de Kvikkjokk, localité suédoise située près du cercle polaire, qui a battu son record avec 32,5 °C. Des températures qu’il nous dit être inédites dans ces régions septentrionnales. Le précédent record était pourtant de 32 °C, enregistré le 1er juillet 1945. Ce même jour, une température de 31,6 °C était enregistrée à la station de Kiruna, à 145 km au nord du cercle arctique, une valeur qui n’a pas été atteinte.

Parfois, les journalistes mentionnent simplement une valeur, censée, seule, impressionner. Il a fait à Mourmansk, en Laponie russe, plus de 30 °C, le mercure étant même monté jusqu’à 32,2 °C. Le record n’a pas été battu : 32,9 °C le 9 juillet 1972, au plus fort du refroidissement d’après-guerre, qui ne fut pas que politique.

Le 16 juillet, la ville suédoise d’Uppsala a connu sa plus haute température depuis 1975, avec 34,4 °C. Le péquin moyen est censé être impressionné par la distance temporelle. Si l’on bat un record très, très ancien, c’est que c’est un sacré record ! Mais dans un contexte de réchauffement, un record devrait être d’autant plus emblématique que le précédent serait… très récent. Qui plus est, dans le cas présent, il ne s’agit même pas d’un record. Le journaliste nous dit ainsi non seulement que l’on avait déjà connu cela auparavant, mais aussi qu’on a vu pire il y a plus longtemps.

Le cas d’Uppsala est intéressant, car il s’agit d’une ville universitaire de renom disposant de séries de températures de très longue durée.

 

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Températures moyennes annuelles à Uppsala, telles qu’indiquées par l’Institut météorologique suédois

 

Concernant les températures moyennes annuelles depuis 1722, on peut constater qu’il y a bien sûr une vraie hausse depuis la fin des années 1980, et que les températures au XXe siècle ont été plus élevées qu’au XIXe siècle, ce qui est bien normal puisque nous sommes sortis du Petit Âge glaciaire (PAG), ce dont tout esprit sain ne peut que se réjouir. On remarquera toutefois l’existence de fortes valeurs en début de série, lors d’un redoux au sein même du PAG. Entre-temps, l’effet d’îlot de chaleur urbain [2] a nécessairement augmenté de manière considérable, puisque du début de cette série de température à sa fin, la ville est passée de 2 500 habitants à 150 000 (et même 200 000 habitants si l’on considère l’ensemble de l’aire urbaine).

Les températures moyennes mensuelles de juillet et août sont globalement plus élevées ces deux dernières décennies qu’il y a 40 à 60 ans, cependant elles sont désormais assez stables.

 

 

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Températures moyennes mensuelles à Uppsala depuis 1951, pour juillet (haut) et août (bas)

 

Le record pour cette ville est assez éloigné des valeurs récentes puisqu’il s’élève à 37,4 °C, enregistré le 9 juillet 1933. Le même jour, à Ultuna, à quelques kilomètres au sud d’Uppsala, la température a atteint 38 °C, un record pour l’ensemble de la péninsule scandinave, égalé 14 ans plus tard à Målilla en 1947, et toujours pas dépassé.

Ces fortes chaleurs sont associées à un important déficit hydrique : les précipitations ont été rares ces dernières semaines, alors que la saison estivale est dans cette région celle des plus forts cumuls. À Uppsala, le déficit pour ces trois derniers mois s’élève à presque 60 mm (et non 100 mm jusqu’à il y a peu, grâce à de fortes pluies, qui ont d’ailleurs provoqué des inondations).

 

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Précipitations à Uppsala pour les trois derniers mois. En bas, les occurrences de pluie ; en haut, le cumul, comparé à son évolution moyenne

 

Le déficit est réel et se creuse depuis le printemps. Cependant, sur les 365 jours écoulés, le bilan est plutôt excédentaire, grâce aux précipitations de l’automne et de l’hiver dernier.

 

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Précipitations à Uppsala, pour les 365 derniers jours

 

La situation aurait donc pu être pire, mais cela a été suffisant pour créer les conditions nécessaires à d’importants feux de forêt. Jean Jouzel, le géochimiste spécialiste de l’analyse des bulles d’air contenues dans les carottes de glace, mais qui se laisse qualifier de climatologue, mais aussi de récipiendaire du prix Nobel de la Paix avec le GIEC, alors que le Comité Nobel a bien fait savoir que seule l’institution avait reçu cette distinction, pas ses membres, et qu’on qualifie toujours d’ancien vice-président du GIEC, alors qu’il fut l’un des six vice-présidents du groupe 1, qui comptait deux coprésidents, tandis que le GIEC lui-même avait un président et deux vice-présidents, Jean Jouzel donc, trop occupé à courir les plateaux télé et les salons du monde entier pour les petites sauteries onusiennes, a encore commis quelques erreurs. Comment parler de mensonges chez un si éminent scientifique ? Il a en effet affirmé que « ces pays ne sont pas du tout préparés aux incendies ». Un petit détour par les statistiques officielles de la Suède en la matière semblent plutôt infirmer ses propos.

 

 

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Les feux de forêt en Suède, de 1944 à 2014 )
En haut, la « fréquence » (nombre de départs de feux)
En bas les superficies brûlées (en hectares)
En bleu, le total ; en rouge, incendies dus à la foudre

 

Malgré l’interruption des données pour les années 1980 à 2000 (changement de méthode statistique et donc impossibilité de comparer les résultats), il est patent que les autorités suédoises ne se sont pas retrouvées face à l’inconnu. Et l’on remarque de même qu’il n’y a pas de tendance à l’aggravation de la situation avec le réchauffement climatique. Il n’y aurait d’ailleurs aucune raison qu’il en aille ainsi, puisque les précipitations ont eu tendance à légèrement augmenter dans la région. C’est vrai à l’échelle de l’année, mais aussi pour toutes les saisons, dont on représente ci-dessous le printemps et l’été, saisons les plus arrosées et les plus déterminantes pour les feux de forêt dans la région. Ces données sont une synthèse basée sur l’analyse de 87 stations, réalisée par l’Institut météorologique et hydrologique suédois.

 

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Évolution de précipitations annuelles en Suède (1860-2017)

 

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Évolution de précipitations printanières en Suède (1860-2017)

 

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Évolution de précipitations estivales en Suède (1860-2017)

 

Pourtant, pour Jouzel, « on est vraiment dans le contexte du réchauffement climatique lié aux activités humaines, et ces événements – feux de forêts en Europe et décès liés aux canicules - vont se multiplier ». Alors que l’Institut météorologique suédois précise que les modèles, critiquables mais qui ont toute la confiance de Jean habituellement, prévoient une hausse annuelle à l’horizon 2100 de 20 à 60 % par rapport à la période de référence 1961-1990… Les pires prévisions saisonnières montrent peu ou pas d’augmentation des précipitations. La situation exceptionnelle et remarquable que connaît la Scandinavie cet été n’est donc en rien représentative, ni de l’évolution de ces dernières décennies, ni de ce qui est attendu pour les décennies à venir.

 

 

Dans sa lancée prophétique à la Philippulus, Jean Jouzel sonne le Tocsin. Déjà en 2006, à l’occasion d’un épisode chaud, il avait annoncé qu’« un été sur deux sera comme 2003 à la fin du XXIe siècle, si on ne fait pas attention ». Désormais, la surenchère est de mise.

« À la fin de la prochaine décennie, les températures record atteindront les 45 °C. Et après 2050, on pourra arriver à 50 °C, voire 55 °C dans certaines régions. Il sera de plus en plus difficile de vivre dehors, particulièrement dans les grandes agglomérations. » (Jean Jouzel, Le Monde, 27 juillet 2018)

« En cas de réchauffement non maîtrisé, il risque d’y avoir d’ici la deuxième moitié du siècle, 50 fois plus de décès liés aux catastrophes climatiques qu’actuellement. Aujourd’hui, on déplore 3 000 décès par an, on risque d’avoir 150 000 décès par an, en Europe, liés essentiellement aux périodes de canicule. » (Jean Jouzel, France Culture, 25 juillet 2018)

Des annonces apocalyptiques déjà formulées l’an dernier dans un contexte moins favorable à l’écho médiatique. Le météorologue indépendant Frédéric Decker avait alors réagi en s’insurgeant contre les simplifications et les outrances du GIEC. « Il paraît que Jean Jouzel est climatologue… S’est-il seulement intéressé au climat ? Ces 50 degrés annoncés en France sont-ils sérieux ? Non ! » (Édito – Chaud devant !)

Des réactions se sont aussi fait entendre cette année, comme celle du météorologue de La Chaîne météo Régis Crépet.

 

 

Contre toute attente, un peu de raison a pu poindre. À la question « Doit-on s’attendre à ce que ce type de situation se reproduise dans les années à venir ? », le prévisionniste à Météo-France Patrick Galois répond sobrement : « Chaque année a sa particularité. Aujourd’hui (mardi 24 juillet), on a autour de 31 ou 32 degrés à Paris. L’année dernière, le même jour, on avait 21 degrés. On aura peut-être quelque chose de très différent l’année prochaine. Le climat garde sa variabilité. » Une fausse note vite corrigée par un encadré à la suite de l’entretien. « "On peut absolument lier ce phénomène à la question du réchauffement climatique", explique Jean-Pierre Hameau, également prévisionniste à Météo-France. »

Le catastrophisme a besoin d’hypothèses, de supputations. « Et si ? » Robert Vautard, scientifique du climat, se questionne, dans une tribune parue dans Le Monde :

« Et si le changement climatique, en plus d’augmenter la probabilité de certains événements météo extrêmes, se manifestait aussi par des phénomènes radicalement nouveaux ? Que pourrait-on dire si la vague de chaleur actuelle en Scandinavie durait encore tout l’été, ou si la France connaissait un épisode caniculaire comme celui d’août 2003, mais deux ou trois degrés plus chaud encore ? »

Eh oui ! Si c’était pas pareil, ça pourrait bien être différent. Et, en l’occurrence, pire.

D’après nos « climatologues » médiatiques, le réchauffement pourrait bien être responsable. Mais pourquoi, concrètement, une telle situation de sécheresse et de chaleur durables ? La faute à la persistance inhabituelle de hautes pressions plus ou moins centrées sur la péninsule de Kola (Russie).

 

 

Les vents tournant dans les anticyclones (H) dans les sens des aiguilles d’une montre, de l’air continental chaud et sec se dirige vers l’Europe du Nord, où de plus l’absence de couverture nuageuse et la durée du jour à cette période de l’année favorisent l’échauffement des basses couches atmosphériques. Il s’ensuit donc des températures « anormalement » élevées, c’est-à-dire bien supérieures à la moyenne.

 

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Anomalies de températures, autrement dit, écarts à la moyenne

 

En bougeant légèrement, ces centres d’action peuvent envoyer de la fraîcheur là où, auparavant il faisait très chaud. Le nord de la Sibérie occidentale est ainsi passé d’une trentaine de degrés à… -5 °C, avec précipitations neigeuses, ce qui même dans ces régions est exceptionnel.

Si Jean Jouzel et ses collègues n’hésitent pas à incriminer le réchauffement, ils n’apportent aucune explication, si ce n’est que c’est ce que prédisent les modèles. En réalité, il n’y a aucun fondement théorique d’avancé, car cette explication ne tient pas la route. La Terre n’est pas une cocotte-minute, dont la pression atmosphérique monterait à mesure que la température augmenterait. Au contraire, il n’y a pas de couvercle atmosphérique et l’air chaud est moins dense que l’air froid.

Ces hautes pressions persistantes sont dues à l’alimentation constante d’air polaire relativement plus froid et donc dense, ce qu’un pôle réchauffé ne saurait produire aussi efficacement. Si le mantra d’un pôle plus réchauffé que le reste du globe que Jean Jouzel récite à qui veut l’entendre était vrai, la situation présente ne pourrait avoir lieu. En réalité, si les très hautes latitudes se sont réchauffées, c’est surtout vrai en hiver, ce qui ne peut avoir de lien direct avec l’effet de serre (nuit polaire), mais est dû à des effet dynamiques (cet aspect sera abordé dans un prochain article). Et a contrario, l’été a vu la température du pôle Nord légèrement décroître depuis quelques décennies.

 

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Évolution des anomalies de température moyenne annuelle (noir), hivernale (bleu) et estivale (rouge), aux hautes latitudes (80-90 °N) Reconstruction à l’aide de modèle, de l’Institut météorologique danois

 

L’été 2018 est pour l’instant, d’après ces mêmes données, constamment et assez nettement sous la moyenne 1958-2002.

C’est donc à une véritable offensive médiatique que nous assistons. Déclarations péremptoires, dramatisations, science-fiction. Le réchauffement médiatique doit être prégnant pour que les choses bougent. Et elles doivent bouger. Le modélisateur Hervé Le Treut l’a récemment déclaré sur BFM TV, rien n’avance politiquement, parce que tout a lieu à l’échelle nationale. Et d’ajouter qu’une gouvernance mondiale serait la solution. Mais pour cela, il faut bien que chacun en comprenne l’impérieuse nécessité. Quoi de mieux que le caractère inédit de la situation. Il faut donc battre des records. C’est ainsi que, selon Météo-France, reprise par tous les journaux français, le record algérien aurait été battu, avec 51,3 °C à Ouargla, ce qui en ferait aussi le record de l’Afrique, « en tout cas depuis qu’on dispose de relevés fiables ».

Une formulation nouvelle, permettant d’ignorer les records toujours reconnus par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). L’ancien record libyen s’élevant à 58 °C et datant de 1922 a été déclassé il y a quelques années. Demeure en revanche celui du sud tunisien, avec 55 °C en 1931. Quant aux États-Unis, « le maximum provisoire de cet épisode a, comme souvent, été observé dans la célèbre “vallée de la Mort” avec 52,9°C à Furnace Creek ce 24 juillet, record égalé pour une fin juillet et à 1,1°C du record mondial fiable [nous soulignons] de chaleur (54°C à Furnace Creek le 30 juin 2013 à égalité avec 54°C à Mitribah, Koweït, le 21 juillet 2016) ». Or, l’OMM reconnaît toujours la valeur de 56,7 °C enregistrée à Furnace Creek en 1913. Le réchauffement sans précédent (et bien sûr anthropique) que nous somme censés vivre ne souffre pas la compétition. Il semble bien que les vieux records soient sur la sellette. Le prévisionniste à Météo-France Jean-Pierre Hameau l’a clairement exprimé : « les records de chaleurs constatés actuellement sont voués à être battus ». Quitte à aider les nouveaux en balayant les anciens ? À ce compte-là, il n’y a plus de doute : le réchauffement est vraiment d’origine humaine.

Les articles toujours précis d’Hacène Arezki, sur E&R :

La science contre la désinformation
sur Kontre Kulture

 

 
 






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  • #2022809

    Les climatologues officiels sont peut-être dans l’excès mais ils ont une légitimité scientifique incontestable. Leur pessimisme risque de se retourner contre leur cause en démobilisant les bonnes volontés. Mais ont-ils le choix ?
    Il faut être cohérent, je pense que Jean Jouzel et son équipe sont autant des adversaires du mondialisme que leurs alliés objectifs.
    Et me concernant les climatosceptiques ne sont pas plus crédibles que les alarmistes excessifs.
    Et même si la théorie du réchauffement climatique humain se trouve contredite dans l’avenir, elle aura au moins permis l’émergence d’une sensibilité écologique toujours utile

     

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    • #2023313

      - « Les climatologues officiels sont peut-être dans l’excès mais ils ont une légitimité scientifique incontestable. Leur pessimisme risque de se retourner contre leur cause en démobilisant les bonnes volontés. Mais ont-ils le choix ? » Vous êtes victime de la propagande médiatique. Comme s’il y avait d’un côté les climatologues et de l’autres des urluberlus, ou des scientifiques d’autres disciplines jaloux de ne pas avoir autant de crédits pour leur labo, ou encore de malhonnêtes professeurs cherchant à être stipendés quel que soit le discours à tenir. Je vous conseille de consulter une liste de "sceptiques", vous y trouverez des chercheurs qui ont les mêmes titres que vos « climatologues officiels ».
      - « Il faut être cohérent, je pense que Jean Jouzel et son équipe sont autant des adversaires du mondialisme que leurs alliés objectifs. » Diantre !
      - « Et me concernant les climatosceptiques ne sont pas plus crédibles que les alarmistes excessifs. » Bah vous avez bien le droit de tirer les conclusions que vous voulez ou pouvez…
      - « Et même si la théorie du réchauffement climatique humain se trouve contredite dans l’avenir, elle aura au moins permis l’émergence d’une sensibilité écologique toujours utile ». Oui, c’est sûr qu’en faire la mère des batailles et dire ensuite que non finalement y a pas de problème de ce côté-là, mais qu’il faut rester mobilisés, ça n’aura aucun impact…

       
  • #2022905

    Les années à venir vont être passionnantes car on va enfin savoir qui est dans le vrai entre les climatosceptiques et les tenants de la thèse du réchauffement climatique anthropique. Si les températures restent stables pendant les 15 ans ans qui viennent le GIEC n’aura plus beaucoup de crédibilité (dans la mesure ou ca contredirait tous leurs modèles) mais si en revanche le réchauffement continue au même rythme que ces dernièrs années, les climatosceptiques devront sortir du déni car leur position ne sera plus tenable .

     

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    • #2023316

      « Les années à venir vont être passionnantes car on va enfin savoir qui est dans le vrai entre les climatosceptiques et les tenants de la thèse du réchauffement climatique anthropique. » Vous auriez pu écrire ça il y a quinze ans et constater maintenant ce qu’il en est.
      Le déni n’est pas chez ceux qu’on pointe du doigt. Il est chez ceux qui ont les médias avec eux et l’on voit chaque jour l’avantage que cela apporte.

       
    • #2023592

      Les médias ont été relativement équitables avec les climatosceptiques .Claude Allègre, Vincent Courtillot , François Gervais , Benoit Rittaud, Serge Galam et quelques autres dont j’ai oublié le nom ont tous été invités à exprimer leur point de vue alors même que ce sont de parfaits outsiders en climatologie . Ils n’ont rien publié d’important dans des revues scientifiques à comité de lecture donc je ne vois pas en quoi ils auraient mérité une exposition médiatique supérieure à celle qui leur a été accordée.

       
      • #2023951

        Les médias équitables ?!! Certes, quelques "sceptiques" ont parfois été invités. Mais c’est une goutte d’eau dans le traitement médiatique du sujet. Ce qui est préoccupant, c’est qu’en France, la parole est tellement muselée d’une manière ou d’une autre qu’on ne trouve quasiment pas, du moins officiellement, de "climatologue" (par exemple physicien de l’atmosphère) émettant de vrais doutes sur la version officielle du réchauffement. Je dis bien officiellement, car j’ai eu des retours positifs de quelques personnes qui ne souhaitent pas être connues. Et dans le monde de la météo, certains m’ont dit qu’en fait il y avait pas mal de critiques sur ce qui se dit non seulement dans les médias, mais aussi dans les revues (on sait comment elles fonctionnent !). Mais en France, on peut tranquillement présenter le débat non comme une controverse scientifique, mais comme une polémique, donc sans fondements sérieux. Les climatologues, voire simplement les scientifiques, face aux climatosceptiques, qui peuvent être pourtant et l’un, et l’autre. C’est sûr qu’aux États-Unis, où se passe l’essentiel de ce qui a trait à ce sujet, on peut mettre en face d’un réchauffiste, par exemple un Richard Lindzen, opposant de la première heure, physicien de l’atmosphère au MIT (aujourd’hui retraité), de réputation incontestée. Et bien d’autres.

         
  • #2023583
    Le 13 août 2018 à 10:20 par Le Basque Bondissant
    Canicule mondialiste : le coup de chaud des "climatologues" médiatiques

    Qui vivra verra, ou pas. Nous en reparlerons vers 2050, pour ceux d’entre nous qui seront encore là.
    Toujours est-il que je suis en accord total avec l’analyse de Michel Drac au sujet des générations. Les Baby Boomers (les soixante huitards grosso merdo) sont des connards égoïstes, jouisseurs et inconséquents qui ont consommé la moitié des ressources de la planète. Le pire c’est que le désir des milliards de pauvres de ladite planète, Africains, Indiens, Chinois etc..., c’est de vivre comme nous, qui sommes des chancres. Notre fameuse société de consommation, que je préfère nommer société du gaspillage éhonté. Ce qui est dommage c’est que ce n’est pas cette génération de salopards qui sera châtiée. Eux, ils auront eu la baraka : plein emploi, taux de crédits réduits à néant par l’inflation, pas trop de pression fiscale, pas trop de retraites à payer à la génération précédente qui avait le bon goût de mourir jeune (et donc ils ont hérité tôt), retraite entre 55 et 60 ans, trop jeunes ou pas nés pour avoir souffert de la Seconde Guerre et participé à la reconstruction, trop jeunes pour l’Indochine ou l’Algérie...Bref, la génération bingo !
    Je parle d’autant plus facilement que je fais partie de cette génération de connards, juste à la charnière entre Baby Boomers et génération X, laquelle ne vaut pas mieux.
    Quand je me compare avec la génération de mes grands-parents et arrières grands-parents, nés entre 1870 et 1905, j’ai vraiment honte et je me demande ce qu’ils vont me dire quand j’irai les retrouver là-haut. Il s’est passé tellement de choses depuis que nous nous sommes quittés.

     

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  • #2023941

    Entre Jouzel, Arthus-Bertrand et Reeves, on est franchement bercés par des discours alarmistes sans aucun fondement à part qu’il ait fait chaud. Un glacier qui fond ne peut constituer une preuve d’un réchauffement global et encore moins anthropique mais ces faiseurs d’opinion veulent nous faire gober leurs salades. Par contre ceux-ci ne se gènent pas de se promener des dizaines de fois par an en avion, helico, voiture etc... le pire c’est que l’écrasante majorité des gens les croit comme des gourous. Pour moi, tous ces scientifiques de pacotille sont à l’image du gourvernement ; des bonimenteurs ayant usurpé leur fonction par la ruse et la duperie mais totalement incompétents, à l’image des scientifiques du nucléaire, de l’astrophysique et notamment de la magnétohydrodynamique que l’on croyait irréalisable. On commence à se rendre compte de sa profonde bêtise et incompétence et on se fait tout petit (les EPR ne fonctionneront jamais par exemple, et l’on invoquera pendant des décennies pour dissimuler l’arnaque, un manque de fond, pour ne pas passer pour des idiots-escrocs...). Je suis curieux de voir comment ces experts du climat vont s’affranchir de la honte qui les attend au grand jour (Arthus Bertrand n’est pas un scientifique ; juste une humaniste ridicule).

     

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  • #2025300

    La théorie climatique au service du gouvernement mondial. Vu le peu de moralité de son vulgarisateur initial, le sénateur Al Gore, devenu par suite expert en produits financiers "climatiques", et aujourd’hui fort peu visible sur la toile (ne serait il pas opportun de lancer un avis de recherche des fois qu’il aurait été percuté par un iceberg ?), on peut le craindre visiblement. Cet angle d’attaque des mondialistes est fructueux parce que clivant. Leurs opposants apparents en viennent à hurler contre Trump parce qu’il semble opposer un barrage aux réalistes statisticiens dont nous avons cet élément co-nobélisé en France particulièrement convaincu. L’envahissement de l’écologie politique par les conspirateurs mondialistes, a bien été analysé par Meyssan depuis la décade calamiteuse qui nous précède et les techniques de guerre invasive sont les mêmes que pour chaque thématique sociétale, à base quasi exclusive de propagande et de corruption d’experts. Je me souviens très bien de la vague initiale d’alerte aux populations en 2007 ou les politiques nationaux d’abord,se devaient d’aller assister aux projections officielles sous peine de paraître à la masse, vague déferlante en province ensuite,avec dans les salles de véhémentes représentantes du sénateur en question chargées de neutraliser toute remarque non concordante et de désigner à la vindicte générale tout auditeur l’ayant innocemment proférée. L’affaire ayant été probablement juteuse pour quelques uns, même si certains négociants en droits carbone sont légèrement inquiétés pour tenter de contenir les remises en doute du type de votre excellent article, on a même tenté le remake, sorte de "Maman, j’ai fondu mes tongs 2" avec :
    en 2017 par : Une suite qui dérange : Le Temps de l’action, réalisé par Bonni Cohen et Jon Shenk. Bonne nouvelle pour les animaux, non ?

     

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  • #2027301

    À aucun moment il n’est question des chemtrails et de leur influence dans tout ce merdier (?)

     

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  • #2033418

    Réchauffement ou non, polluer moins semble être un projet plein de bon sens.

    Que certains scientifiques tirent des conclusions alarmantes pour sensibiliser n a rien de choquant.

    Ce n est pas la planète qui est en danger mais notre espèce car nous dégradons trop notre environnement et il va finir par y avoir un rejet.

    Pour ne pas comprendre ça il faut être complètement déconnecté de la réalité.

    Rechauffement, pas réchauffement une fois de plus les debiles tombent dans la routine manichéenne du pour ou contre... et une fois de plus nous stagnons...

    l humanité doit prendre un nouveau visage et se tourner vers un futur ou l’intégrité de notre environnement est aussi voir plus importante que notre propre bien être.

    Revenir à des plaisirs simple de la vie, consommer moins, produire moins, respecter plus la nature et la vie qu elle soit végétale ou animale car c est notre bien-être réel doivent être demain les moteurs de nos sociétés afin qu elle évolue vers le bien.

    —-
    Le gros souci c est la féneantise intellectuelle au final, ici et ailleurs..

    Les mêmes qui te traitaient de bobo lorsqu il y a des années tu mangeais BIO aujourd’hui mange du BIO chez carrefour et te balance que ça vaaaaaaa, la pollution n a aucun effet, que les vegans sont des nazis vert etc...

    Faut vous réveiller un peu les gars, on s en branle de la véracité du réchauffement climatique, ça tire vers une bonne direction, celle d un futur desindustrialisé, d un retour à l artisanal et au bon produit, au lieu de perdre temps et énergie à démonter le concept faites le évoluer !!!

    Tout anti mondialisme et globalisation est un pro nature, environnement et réel social.

    La Décroissance incarne le futur glorieux de l’humanité !

    Si il faut en passer par des semi mensonges scientifique sur l état de la planète alors y !

     

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    • #2033760

      Un gauchiste perdu sur É&R ?!
      Vous pouvez prendre votre moraline en suppositoire si vous le souhaitez, mais de grâce fichez la paix aux autres.
      Vous avez quand même le mérite de montrer que le terme bien-pensance est abusif sur ses deux composantes : on est loin du Bien et de l’action de penser.

       
  • #2034205

    Bonjour Monsieur Arezki,

    Tout d’abord merci et félicitations pour vos articles, votre livre, et pour ce qu’on pourrait malheureusement appeler du courage de défendre ces thèses réalistes. Franchement bravo.
    J’aimerais savoir ce que vous pensez de ce fameux "consensus scientifique" sur la question du RCA.
    Ce qui m’a fait douté initialement c’est le traitement médiatique ridicule du réchauffement, avec son moralisme insupportable, incohérent et non scientifique comme toujours avec l’écologie. Qui mène par exemple à ne voir dans le CO2 que des méfaits et à dire en gros que réchauffement = apocalypse.
    Je me suis donc intéressé à la question en profondeur, et, bien que n’étant pas scientifique, il me semble évident que la certitude affichée du GIEC (ou plutôt le très haut degré de confiance) quant à ses conclusions est parfaitement aberrante. En plus des nombreuses contradictions, la climatologie est d’une telle complexité, les mesures tellement parcellaires et récentes pour certaines (température moyenne globale, niveau d’élévation des mers, Ph des océans...) que je ne comprends pas comment on saurait soudainement aussi bien tout expliquer de manière aussi assurée, voir des changements dramatiques dans ces données là où l’incertitude de la mesure est supérieure audit changement, alors même que nombreuses données ne sont pas fiables ni consensuelles (ou si elles sont fiables, elles le sont depuis max 30 ans...).
    N’étant pas scientifique, je croirais volontiers en une théorie si celle-ci est l’objet d’un consensus scientifique. Mais tout dépend ce qu’on entend par scientifique. Si on demande à un chimiste ce qu’il pense du RC, je suppose qu’il ne va pas s’afficher comme sceptique s’il n’a pas lui-même étudié la question sérieusement, et fera confiance à ses collègues du GIEC...
    Ma question est la suivante : vous qui je présume connaissez bien la communauté scientifique, y-a-t-il réellement des climatologues sérieux (ou autres scientifiques dont c’est le domaine) qui croient bec et ongles aux thèses du GIEC ?
    Aussi ’ai quand même du mal à croire que si tout cela est de la foutaise inventée par l’ONU (ou autre), il n’y ait pas plus de personnes qui s’inscrivent en faux, au nom de la Science. Comment la science en France peut-elle être aussi malmenée et la parole muselée ?
    Une telle mainmise des gouvernements sur la science me paraît être sans précédent et ruine toute la confiance que j’ai en elle.

    Merci beaucoup !

    Nicolas

     

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    • #2034348

      Vous voulez le nom d’un climatologue sérieux qui croit le GIEC ? Et bien il y a Edouard Bard, professeur au Collège de France. Il est Titulaire de la Chaire Evolution du Climat et de l’Océan. Difficile de trouve plus compétent parmi la communauté des climatologues. C’est lui qui a refuté la thèse de Vincent Courtillot (celle d’un réchauffement essentiellement dû au soleil ) lors du fameux débat organisé par l’académie des sciences en 2010. S’il y a un consensus scientifique sur la question du lien entre le réchauffement et le gaz carbonique c’est parce qu’il y a une multiplicité d’indices qui tendent à montrer que la chaleur est piégée dans les basses couches de l’atmosphère. Par exemple on peut observer que les températures ont plus augmenté la nuit que le jour au-dessus des continents, ce qui est en accord avec le fait qu’il s’agit bien d’un effet de serre. Si le réchauffement était du à une augmentation du rayonnement solaire, l’augmentation serait plus intense durant le jour .

       
    • #2035405
      Le Septembre 2018 à 00:48 par Hacène AREZKI
      Canicule mondialiste : le coup de chaud des "climatologues" médiatiques

      @ NicoJ
      Bonjour et merci.
      Pour vous répondre, sans faire trop long, je rebondis sur la notion de consensus.
      La manière de faire est de regarder un grand nombre d’articles, d’analyser le résumé, de le faire rentrer dans une catégorie et de conclure que la théorie du réchauffement est validée par tel ou tel pourcentage (évidemment héneaurme !) de la communauté scientifique. Si les auteurs d’un article s’intéressent aux climats passés et montrent que de grosses variations ont eu lieu sans qu’on y soit pour quoi que ce soit, mais qu’ils ajoutent en conclusion (et c’est aussi dans le résumé) que pour l’avenir on ne sait pas, les gaz à effet de serre, le réchauffement bla bla bla, alors ils valident le réchauffement anthropique (et bien sûr catastrophique). Et peu importe s’ils fournissent des arguments climatosceptiques en réalité.
      Un premier travail avait été fait par Naomi Oreskes, vite réfuté (j’en parle dans mon livre). Le plus connu est actuellement celui de Cook et Nutticelli, en 2013, qui au moins s’adresse aux auteurs directement. De là vient le fameux consensus des 97 % de scientifiques. Bien sûr, quand bien même serait-ce vrai, on s’en fiche. Depuis quand trouve-t-on la vérité avec une balance ? Ce n’est pas au poids. Mais regardons quand même comment cela a été fait. Un certain nombre d’articles ont été choisis. Les auteurs interrogés par courriel, avec un panel de questions pas forcément bien choisi, mais peu importe ici. Voici les résultats bruts :

      (1) explicitly endorses and quantifies AGW as ≥50 : 64 —> 0,5%

      (2) explicitly endorses but does not quantify or minimize : 922 —> 7,7%

      (3) implicitly endorses AGW without minimizing it  : 2 910 —> 24,4%

      (4) no position  : 7 970 —> 66,7%

      (5) implicitly minimizes / rejects AGW  : 54 —> 0,5%

      (6) explicitly minimizes / rejects AGW but does not quantify  : 15 —> 0,1%

      (7) explicitly minimizes / rejects AGW as less than 50%  : 9 —> 0,1%

      Après traitement des données (il n’y a pas que celles de températures qui sont torturées), voici les résultats :
      1 342 entérinent le consensus soit 62,6%

      761 ne prennent pas position soit 35,5%

      39 rejettent le consensus soit 2%.

      Y a plus qu’à éjecter les abstentionnistes et hop : 97 %, le beau consensus.

      C’est-y pas beau ? Ni vu, ni connu, je t’embrouille.

       
    • #2035407
      Le Septembre 2018 à 00:50 par Hacène AREZKI
      Canicule mondialiste : le coup de chaud des "climatologues" médiatiques

      @ tolnus2
      Bard ? Qui aurait réfuté Courtillot ? Vous êtes un lecteur de Huet et Foucart ?
      Bard a pointé du doigt à juste titre des erreurs (un peu risibles il est vrai) de Courtillot et al., mais il y a eu correction et les conclusions premières sont restées valides. Le Climategate nous a un peu éclairés sur cette polémique. Jouzel a pleuré auprès de Jones que Bard était malmené et en difficulté face à Courtillot, à l’Académie. Un article à charge a été fait en anglais et en français, dont les arguments ont été repris par Libération et Le Monde. Les zozos qui sont très impliqués mais ne suivent cela que de loin ont vite cru que Courtillot était non seulement dans les cordes, mais carrément KO. Pour une critique en fait à la marge, ils ont cru que l’ensemble était réfuté. Un bon moyen de repéré les guignols.

       
  • #2035326
    Le 2 septembre 2018 à 22:07 par guili guili
    Canicule mondialiste : le coup de chaud des "climatologues" médiatiques

    Merci à M. Arezki pour cet article.
    Je signale aux lecteurs que le dernier numéro de Nexus consacre un dossier à la question du changement climatique - un dossier qui donne d’ailleurs la parole à M. Arezki, entre autres.

     

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