Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
J’ai écouté attentivement le Premier ministre grec Alexis Tsipras ce matin lors de son allocution devant le Parlement européen.
J’y ai entendu un dirigeant sûr de lui et de la politique menée dans l’intérêt de son peuple mais également des peuples européens.
Je suis effaré par certaines réactions de nos camarades lecteurs qui pensent vraiment que nous avons aidé les Grecs. Encore une fois, et Tsipras l’a d’ailleurs dit sous les applaudissements de certains euro-députés, nous n’avons pas versé d’argent aux Grecs, nous avons sauvé les banques commerciales en particulier allemandes (mais françaises aussi) en rachetant les dettes grecques détenues par ces établissements, pour un montant de plus de 300 milliards d’euros désormais transférés aux contribuables.
D’ailleurs, si je vous dis depuis plusieurs semaines que le coût pour la France serait d’environ 68 milliards d’euros, c’est un rapport de la Commission des finances qui affirme désormais (à la surprise générale n’est-ce pas) que le coût finalement pour la France d’un défaut grec serait vraisemblablement de 65 milliards d’euros. On y arrive, doucement mais sûrement et je peux vous annoncer que l’on finira à 100 milliards.
Ce n’est pas être communiste que de dire que les Grecs ne sont pas aidés…
Cela peut vous plaire ou non, vous me traiterez encore de « communiste » mais encore une fois, ce sont les banques que votre pognon sert à sauver, pas les Grecs et ce que je décris là est la réalité.