Charles Sannat dit une grosse bêtise qui mérite absolument d’être reprise : la construction Européenne avance hors consensus depuis un bout de temps.
Il faut absolument que les patriotes éclairés se passe le discours anti-Maastricht du brave Mr Seguins, il explique bien : "en fait ce traité est un anti-compromis de Luxembourg".
Depuis le traité de Maastricht, les décisions ne sont plus prise par consensus, mais à la majorité qualifié après un simulacre de votation démocratique au parlement européen, c’est à dire que si vous êtes contre et mi minorité, vous êtes forcé de vous y plier sous peine d’amende (OGM, farine animale, privatisation...). Les exemples délétères que ça implique sont légions et c’est bien pour ça les Anglais veulent partir.
Plus qu’avant, l’UE avance par des réglementations et des directives passées à la majorité et des jurisprudences passées par des juges hors de tout contrôle démocratique et de toute exposition médiatique. Et une fois de temps en temps, un nouveau traité, non-amendable, à accepter ou à rejeter, est ratifié à l’unanimité et vient condenser et sacraliser les dernières avancés. Ensuite pour "réformer" les mesures qui ont été décidé et imposé en bloc aux peuples minoritaires, il faudra obtenir l’unanimité, ce qui rend tout retour en arrière impossible de fait.
D’autre part et surtout, les traités Européens ne sont plus en accord avec les droits de l’homme et la constitution Française depuis le traité de Maastricht. Pour ainsi dire, la France n’a plus de constitution et nos élus s’agitent dans le vide. Mais à coté de ça, l’Allemagne à réussi à introduire dans les textes, que les mesures décidés par Bruxelles doivent impérativement être en accord avec la constitution Allemande, conférant de fait un droit de véto à la cours constitutionnelle de Karlsruhe.
Depuis le traité de Maastricht, les décisions Européennes se prennent à la majorité qualifiée AVEC un droit de véto de l’Allemagne réunifiée. C’est purement et simplement un traité inégal qui confère à l’Allemagne la prédominance en Europe, lui permettant d’imposer sa volonté aux autres sans que les autres ne puissent lui imposer quoi que ce soit. Dès lors, tous les outils européens (BCE, CEDH, secrétariat au plan de la Commission, siège à l’OMC...) sont devenus des armes entre les mains allemandes pour couler ses partenaires à son profit.
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