"50 musulmans, dont des enfants, tués pendant la prière du vendredi par un extrémiste blanc à Christchurch"....
C’est toute la rhétorique destructrice et mortifère du choc des civilisations qui est contenue dans cette phrase. Vous imaginez comment un allogène radicalisé ou en voie de l’être peut recevoir cette information ?
Tout dans cette attaque est soigneusement calibré pour créer un embrasement inédit, y compris le nom de la localité dans laquelle elle a eu lieu.
Par ailleurs, elle est synchrone avec l’imminence d’une déferlante populiste aux européenne et vient servir les intérêts de l’oligarchie qui trouve là des éléments susceptibles de renforcer sa stratégie de diabolisation de l’extrême-droite à la veille du scrutin. Le "grand remplacement" théorisé par Renaud Camus constituant à la fois l’armature idéologique et le mobile du tueur, toute critique objective d’une immigration devenue incontrôlable sera immanquablement associée à l’attaque de vendredi.
Le message est donc le suivant : Les idées d’extrême-droite tuent et ceux qui les propagent sont des criminels.
Mais au-delà du scrutin du mois de mai, cette attaque est aussi un puissant levier pour précipiter l’effondrement des nations européennes par le truchement d’un choc ethno-confessionnel généralisé, à l’heure où la révolte sociale gronde et où les citoyens européens commencent à mettre à jour les rouages, les relais et les véritables composantes de l’Etat profond.
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