Les ministres de l’Ecologie changent, mais le fonds de commerce reste le même. En 2012, la calamiteuse Delphine Batho annonçait la création de 100 000 emplois verts d’ici à 2016.
L’éphémère Philippe Martin, son remplaçant, n’a pas eu le temps de commenter ces prévisions. Et, sitôt arrivée boulevard Saint-Germain, la tonitruante Ségolène Royal s’est empressée de confirmer la création de ces 100 000 postes en 3 ans grâce à la transition énergétique. [...]
Selon l’« Observatoire national desemplois et des métiers de l’économie verte » ces professions ne sont pas si nouvelles puisqu’elles « correspondent à des emplois existants pour lesquels des adaptations sont nécessaires (…) en termes de formation. ». En clair, il s’agit de métiers conventionnels verdissant grâce à la magie d’un coup de tampon administratif ! Passés, présents ou à venir, ces métiers sont lourdement subventionnés.
Selon certains experts, chaque emploi vert a absorbé près de 358 000 euros, 5 à 10 fois plus que dans le reste de l’économie. Que l’Etat coupe les vivres et ces emplois font pschitt. En décembre 2010, le moratoire de 3 mois sur l’obligation de rachat de l’électricité solaire aux tarifs subventionnés par EDF a provoqué la faillite de plus de 70 % des PME du secteur dans certaines régions françaises !
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