Puisque le poisson pourrit par la tête, le scandale Jeffrey Epstein est un bon indicateur de l’état de décomposition morale de l’Occident. Il est également emblématique de l’expertise d’Israël (au sens international du terme) dans le trafic sexuel.
Comme le montre Hervé Ryssen dans La Mafia juive, les grands prédateurs internationaux, ce n’est pas une « mafia russe » qui a asservi environ 500 000 jeunes femmes d’Europe de l’Est dans ses réseaux mondiaux de prostitution au cours des années 90. Un rapport publié par Amnesty International en 2000 [1] indiquait qu’Israël était la plaque tournante de ce trafic dans lequel des jeunes filles sans méfiance étaient séquestrées, battues, violées, réduites en esclavage et mentalement détruites.
Quant à la pornographie, un secteur de la prostitution, le professeur Nathan Abrams de l’Université d’Aberdeen écrivait en 2004 dans un article du Jewish Quarterly [2] (reproduit dans un recueil d’essais intitulé Jews and Sex) :
« On ne peut nier que les juifs laïcs ont joué (et continuent de jouer) un rôle disproportionné dans toute l’industrie du film pour adulte en Amérique. L’investissement juif dans la pornographie a une longue histoire aux États-Unis, et les juifs ont contribué à transformer une sous-culture marginale en un composant majeur de la culture américaine [3]. »
La précision « juifs laïcs » (secular jews) est importante. Le porno-journaliste Luke Ford, auteur de A History of X : 100 Years of Sex in Film, souligne également que l’industrie est dirigée par des « juifs non juifs », c’est-à-dire des « juifs aliénés du judaïsme ». Il écrit dans son essai Jews in Porn [4] :
« Les juifs participant au commerce du sexe ne se comportent pas de manière juive. Ils agissent de manière contraire à tout ce qui est juif – la Torah, Israël, Dieu, la synagogue et tout ce que la tradition juive considère comme sacré. »
On a déjà entendu ça : les bolcheviks juifs n’étaient pas non plus juifs, car ils ne se comportaient pas de manière juive. Au contraire, nous allons montrer qu’à l’instar des bolcheviks, les juifs comme Jeffrey Epstein qui exploitent sexuellement des jeunes filles non juives se comportent conformément à la Torah. Insistons : la Torah, et pas seulement le Talmud. Le Talmud n’est que la fleur ou le fruit du Tanakh, et celui qui voudrait brûler le premier tout en sanctifiant le second est semblable à un jardinier qui couperait les mauvaises herbes tout en fertilisant leurs racines.
32 000 shiksas madianites
La Torah interdit aux Israélites, sous peine de mort, de « s’accoupler avec une bête » (Exode 22,18) – même si j’ai entendu dire que le Talmud était moins sévère sur ce point – mais on n’y trouvera pas trace d’une interdiction d’exploiter sexuellement les jeunes filles non-juives. Au contraire, cela reçoit la bénédiction de Moïse.
Dans Nombres 31, Moïse ordonna à ses hommes de massacrer tous les Madianites, car ils avaient encouragés les Israélites à se lier aux Moabites. Les soldats de Moïse tuèrent tous les hommes mais épargnèrent les femmes avec leurs petits enfants pour les emmener en captivité. Moïse fut très fâché contre ses officiers et les réprimanda : « Pourquoi avez-vous laissé la vie à toutes les femmes ? Ce sont elles qui […] ont été pour les Israélites une cause d’infidélité à Yahvé. » Il leur ordonna d’exterminer ces femmes et leurs enfants mâles, mais les autorisa à épargner « les petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme, et qu’elles soient à vous ».
En fin de journée, le butin s’élevait à des milliers de moutons, chèvres, bétail, ânes, « et, en fait de gens, de femmes n’ayant pas partagé la couche d’un homme, 32 000 personnes en tout » (v. 35). Comme aucun âge n’est spécifié et que les filles étaient généralement mariées très jeunes dans les sociétés nomades, on peut supposer que les 32 000 filles prises comme butin humain étaient pour la plupart des enfants. Rien n’est dit de leur sort, mais le critère même de leur sélection (ne jamais avoir couché avec un homme) laisse peu de doute sur l’usage auquel on les destinait. Elles n’ont certainement pas été prises comme épouses, puisque toute l’histoire porte sur l’interdiction des mariages mixtes. Nous avons donc ici, je pense, un précédent biblique sans équivoque d’esclavage sexuel à grande échelle de jeunes filles et petites filles non-juives.
Mais ce n’est pas tout : Yahvé ordonna à Moïse de « faire le compte des prises et des captifs, gens et bêtes » (v. 26), moitié pour les combattants, moitié pour les autres. Sur la moitié attribuée aux combattants, Moïse devait prélever « comme redevance pour Yahvé », « un sur cinq cents des gens, du gros bétail, des ânes et du petit bétail ». Cette « portion due à Yahvé » comprenant 32 filles fut confiée au prêtre Éléazar. Comment Eléazar les a-t-il offertes à Yahvé ? Le livre sacré ne le dit pas. Nous savons qu’elles n’étaient pas destinées à la consommation personnelle des prêtres des Lévites, car la part des Lévites est également mentionnée comme « un cinquantième des gens et des bêtes » de la part revenant aux Israélites non combattants (v. 30 et 47). Alors qu’est-il arrivé à la portion due à Yahvé ? Eh bien, nous savons que des animaux ont toujours été offerts à Yahvé sous forme d’holocaustes, c’est-à-dire carbonisés de manière à produire « l’agréable odeur » apte à apaiser ses colères (Genèse 8,21). Et le texte de Nombres 31 ne fait aucune distinction entre le butin humain et animal, mais insiste au contraire pour les mettre dans le même sac. Il n’y a donc aucune raison de supposer que la « portion due à Yahvé » de jeunes filles vierges a été offerte à Yahvé d’une autre manière que la « portion due à Yahvé » de bœufs, d’ânes et de moutons. Par conséquent, si aujourd’hui des juifs utilisaient des jeunes filles non juives dans des sacrifices rituels, on pourrait les condamner au regard du droit des nations, mais on ne pourrait leur reprocher d’agir de manière contraire à la Loi juive.
Mon exégèse est tendancieuse, dites-vous ? Les Israélites, ancêtres des Israéliens, n’offraient pas de sacrifices humains à leur dieu ? La Bible confirme au contraire qu’ils le faisaient. Les chefs et rois sacrifiaient parfois leurs propres enfants comme offrande à Yahvé : Jephthé dans Juges 11,29-40, Hiel dans 1Rois 16,34, le roi Azaz dans 2Rois 16,3, le roi Manassé dans 2Rois 21,6.
Yahvé institua également le sacrifice de tous les premiers-nés males, animaux et humains, au huitième jour suivant leur naissance :
« Le premier-né de tes fils, tu me le donneras. Tu feras de même pour ton gros et ton petit bétail : pendant sept jours ils restera avec sa mère, le huitième jour tu me le donneras » (Exode 22,28-29).
Certes, Yahvé a bien dit qu’il désapprouvait finalement ces holocaustes humains faits en son nom et dans son sanctuaire (Lévitique 18,21 et 20,2-5, Jérémie 7,30-31), mais il avoue à Ézéchiel les avoir d’abord ordonnés par pur sadisme :
« Et je les souillai par leurs offrandes en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour les frapper d’horreur, afin qu’ils sachent que je suis Yahvé » (Ézéchiel 20,26).
Selon les récits bibliques, c’est le roi Josias (640-609 AEC) qui a aboli les sacrifices d’enfants (2Rois 23:10). Mais selon les historiens, ce n’est qu’après l’Exil babylonien que les sacrifices humains sont devenus tabous et furent remplacés par des offrandes animales, comme indiqué en Exode 13,11-13 et 34,19-20, en Lévitique 27,26 et en Nombres 18,15-17 [5].
C’est aussi à cette époque qu’Abraham, inconnu des prophètes préexiliques, fait son apparition dans le corpus biblique. Son invention remplit plusieurs fonctions :
1. né en Mésopotamie et envoyé à Canaan, il préfigure le retour des exilés ;
2. il reçoit officiellement de Yahvé le don éternel de la Terre Promise pour sa descendance ;
3. par l’épisode de la ligature d’Isaac, il fonde la substitution du sacrifice animal au sacrifice humain ;
4. il institue la circoncision au huitième jour : « Quand ils auront huit jours, tous vos mâles seront circoncis, de génération en génération » (Genèse 17:12).
Ces deux dernières innovations sont complémentaire : la circoncision des nouveau-nés mâles au huitième jour vient supplanter le sacrifice des premiers-nés mâles au huitième jour (lire La matrice biblique de l’inversion accusatoire [6]). Sa fonction est la même : frapper d’horreur, afin que les juifs sachent, dans le tréfonds de leur être, qui est Yahvé.
La concubine du Lévite (Juges 19)
Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire au bétail humain des 32 000 vierges emportées par les Israélites. Il y a là, non seulement la preuve que l’exploitation sexuelle des goyettes est bibliquement kasher, mais aussi l’explication de la coutume voulant que la judéité se transmette par la mère. Cette règle, jamais explicite dans la Torah, ne tire pas son origine d’un respect particulier pour les femmes. Elle découle logiquement du fait que les relations sexuelles des hommes juifs avec des filles étrangères sont licites, à condition que tout bâtard qui viendrait à naître de ces unions soit maintenu en dehors de la communauté, ainsi que les rejetons de ses rejetons, « jusqu’à la dixième génération » (Deutéronome 23,3). La situation inverse n’est pas à considérer, puisque, selon les critères bibliques, une femme juive ayant des relations sexuelles avec un non-juif doit être lapidée. Voilà pourquoi la judéité se transmet par la mère.
Il y a des exceptions, car Yahvé a l’esprit pratique. Sarah, demi-sœur et femme d’Abraham, rapporte à son époux « du petit et du gros bétail, des ânes, des esclaves, des servantes, des ânesses, des chameaux » en couchant avec le pharaon (Genèse 12,16). L’affaire est si profitable qu’Abraham la prêtera encore au roi philistin Abimélec (20,14). Mais c’est surtout Esther qui incarne le type de l’héroïne juive qui, telle Monica Lewinsky, use de ses charmes avec le roi des Goys pour l’amour de son peuple. Grâce à elle, les juifs échappent à un complot antisémite, massacrent 75 000 Perses, hommes, femmes et enfants, après quoi « la peur des juifs pesait sur toute les populations » (9,2), et « le juif Mardochée était le premier après le roi Assuérus » (10,3). Une tradition rabbinique prétend qu’Esther n’était pas seulement la nièce de Mardochée, mais aussi sa femme ; dans ce cas, Mardochée suivait l’exemple d’Abraham en glissant sa femme dans le lit du roi.
Bien d’autres histoires bibliques trahissent une vision tout aussi utilitariste et mercantile de la femme. La plus représentative se lit en Juges 19-21. Un Lévite originaire des hauts plateaux d’Éphraïm se rend avec sa concubine à Bethléem en Judée, et s’arrête dans la ville de Gibéa, de la tribu de Benjamin, où il reçoit l’hospitalité d’un vieil homme originaire comme lui d’Éphraïm.
« Pendant qu’ils se réconfortaient, voici que des gens de la ville, des vauriens, s’attroupèrent autour de la maison et, frappant à la porte à coups redoublés, ils dirent au vieillard, maître de la maison : “Fais sortir l’homme qui est venu chez toi, que nous le connaissions [euphémisme pour une enculade] ” Alors le maître de la maison sortit vers eux et leur dit : “Non, mes frères, je vous en prie, ne soyez pas des criminels. Après que cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie. Voici ma fille qui est vierge, je vous la livrerai. Abusez d’elle et faites-en ce que bon vous semble, mais ne commettez pas à l’égard de cette homme une pareille infamie.” »
Comme la proposition ne satisfaisait pas les vauriens, le Lévite leur livra sa femme :
« Ils la connurent, ils abusèrent d’elle tout la nuit jusqu’au matin et, au lever de l’aurore, ils la lâchèrent. Vers le matin la femme s’en vint tomber à l’entrée de la maison de l’homme chez qui était son mari et elle resta jusqu’au jour. Au matin son mari se leva et, ayant ouvert la porte de la maison, il sortait pour continuer sa route, quand il vit que la femme, sa concubine, gisait à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil. “Lève-toi, lui dit-il, et partons !” Pas de réponse. »
Elle était morte en effet. Le Lévite la chargea sur son âne et, de retour chez lui, la découpa en douze morceaux qu’il envoya aux différentes communautés israélites pour les mobiliser contre Gilbéa.
La façon dont le Lévite et son hôte offrent leur concubine et leur fille aux violeurs rappelle l’histoire des deux filles de Lot (neveu d’Abraham), également proposées par leur père (Genèse 19) aux Sodomites qui voulaient « abuser » des deux « messagers de Yahvé » hébergés par Lot. « Écoutez : j’ai deux filles qui sont encore vierges, je vais vous les amener : faites-leur ce qui vous semble bon, mais, pour ces hommes, ne leur faites rien, puisqu’ils sont entrés sous l’ombre de mon toit » (Genèse 19,8). Les filles de Lot furent sauvées par les « messagers », qui aveuglèrent miraculeusement les Sodomites afin qu’ils ne puissent pas « trouver l’ouverture » (double sens ?). L’hébreu pour « messagers » est malachim, traduit par angeloi en grec, et bien que ces « messagers de Yahvé » soient compris comme des « anges », ils ont pu être des Lévites dans l’histoire originale.
Plus tard, les filles de Lot ont saoulé leur père pour concevoir avec lui Moab et Ben-Ammi, ancêtres des Moabites et des Ammonites (Genèse 19,31-38). Cela nous amène au but principal des femmes israélites selon la Bible : fournir des héritiers mâles à leurs maris. Tamar et Ruth illustrent le deuxième type d’héroïne juive, qui commet un inceste ou un adultère pour sauver le clan ou la tribu de l’extinction. En anthropologie biblique, en effet, il n’y a pas d’autre immortalité pour un homme que par sa progéniture mâle. De là découle le devoir de l’homme de se substituer à un frère décédé sans fils. Dans Genèse 38, après la mort de son fils Er, Judah demanda à son autre fils Onan de coucher avec sa belle-sœur Tamar pour « assurer une postérité » à son frère (Genèse 38,8). Onan était récalcitrant, et donna son nom à l’onanisme. Finalement, Tamar s’habilla en prostituée et coucha avec son beau-père. Sans elle, il n’y aurait pas eu de tribu de Juda. On a eu chaud !
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