Je possède le livre de Bourguignon, il n’est pas trop mal mais il y a beaucoup mieux.
La vidéo est assez intéressante mais peut-être un peu complexe pour le néophyte, et un peu dispersée.
Inutile de parler des organismes qui se font tuer par la turbulence des labours puisqu’ils se font de toute façon exterminer par les pesticides. Les atteintes sont physico-chimiques. Les organismes survivent très bien même en cas de labour s’il n’y a pas de pesticides. De toute façon, le labour est effectivement quelque chose d’inutile si certaines conditions sont remplies.
Les sols sont organo-minéraux, c’est très singulier et leur étude est une discipline très sérieuse.
Bref, c’est pas aux ploucs et aux jardiniers qu’il faut demander, ils n’y connaissent rien, ce ne sont que des techniciens qui répètent comme des machines les gestes de leurs prédécesseurs sans se poser de question.
Les ploucs n’étaient pas les connaisseurs et gardiens que l’on aurait pu imaginer, non. Ce ne sont que des exploitants, rien d’autre.
Les politiques ne vont pas bouger car cette destruction des sols est voulue puisque c’est bon pour les transnationales. Elles ont un projet beaucoup plus profond et diabolique que tout ce que les écolos de pacotille se sont imaginés. Je l’ai compris il y a déjà 6-7 ans. Mais aucune institution gouvernementale (universités comprises) n’a la volonté de lutter contre leur projet secret, bien au contraire.
La vraie réponse est de dégager les ploucs, les politiques, les transnationales, qui, lorsqu’on y réfléchit bien, sont tous complices, et que chacun aie une parcelle de terre lui suffisant à se nourrir lui-même. Dans un tel cas, on verrait la consommation en pesticides et engrais (les intrants si vous voulez utiliser le jargon) baisser drastiquement, tout le monde ne ferait que du bio, car l’"agriculture conventionnelle" (c’est-à-dire hyper-intensive) c’est bon seulement pour vendre aux cons de citadins et se faire des couilles en or sur leur gueule.
Il y a d’autres types d’agricultures que bio (qui revient à de la culture artisanale, si on veut, comme le Monsieur breton dont vous aviez diffusé le témoignage) et conventionnel, mais elles sont toutes des compromis. Il existe même du faux bio, aussi. Mais la seule agriculture sérieuse, c’est le vrai bio.
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