Les élections de mi-mandat, un truc 100 % américain, auront lieu le 8 novembre 2022. Tous les postes du Congrès (leur chambre des députés) seront remplacés, un tiers au Sénat et presque tous ceux des gouverneurs (pour exemple, Arnold a été gouverneur de Californie). Le Figaro nous apprend que Donald soutient presque la moitié des 600 candidats républicains qui se présentent. Il ne fait donc pas l’unanimité dans son camp, mais il pèse.
Beaucoup de républicains se pincent le nez devant les outrances de Donald, mais en général, son appui vaut élection ou réélection. Car Donald est populaire auprès du peuple américain. En revanche, la majorité des sortants, qui se représentent ou pas, sont trumpistes.
« Préparez-vous, c’est tout ce que je vous dis, très bientôt. Préparez-vous »
Trump voit donc 2024 en ligne de mire, et il serait le seul président à faire coup double avec un démocrate au milieu. Et quel démocrate ! Biden a tellement failli aux yeux du peuple américain qu’il ne lui reste plus que l’avortement comme pivot de campagne, soit le vote des femmes.
Pourtant, ce vieux corrompu est pédophile, et il ne se passe pas une semaine sans qu’il pelote un gosse ou renifle ses cheveux. C’est carrément la honte, mais le peuple démocrate hait plus Trump qu’il n’a honte de Biden.
— Sainteté_pépé 19° (@Saintete_pepe) October 24, 2022
Selon toute vraisemblance, et les sondages US, le parti républicain va rafler le Congrès et obtenir une courte majorité au Sénat. On verrait alors un renversement de la politique actuelle, par exemple vers moins de soutien à l’Ukraine, avec une possible enquête parlementaire sur l’administration Biden, ce qui serait la revanche de Trump, sur un siège éjectable depuis le premier jour de sa prise de fonction.
C’est la fameuse procédure d’impeachment. Que les républicains remportent ou pas ces midterms, les démocrates doivent admettre que Trump est toujours là, et toujours fort.
Le Figaro est capable d’expliquer d’un côté que Trump est incontournable, et de l’autre, qu’il est « impopulaire »...
Or, il ne faut pas confondre le peuple et les médias.