Rien sur le départ de Peillon ?!
Voyons...
Il est évident que le remplacement du ministre Vincent Peillon n’est pas anodin. D’autant qu’il ne tenait pas un moindre ministère puisqu’il s’agissait du ministère de l’Éducation Nationale, qui, bien que non régalien, occupe une place centrale dans le dispositif de propagande d’État.
Et étonnamment, les médias, d’habitude si bavards pour commenter, et commenter les commentaires, n’ont pas fait grand cas de cette substitution discrète de Benoît Hamon à Vincent Peillon...
Or il est évident que depuis l’an dernier, avec sa franc-maçonnerie affichée, avec son apologie furieuse de la théorie du genre à l’école, avec ses courriers honteux aux rectorats d’académie, avec son infâme Ligne Azur, avec enfin le coup de bélier porté à l’école ces derniers mois par les familles qui ont massivement retiré leurs enfants de l’école, sans compter les ordres du ministère appelant à des sanctions sévères envers ces familles, Vincent Peillon ne pouvait être qu’à terre.
Mais ! Personne ne parle de lui, personne ne cherche à expliquer les raisons de son départ dans la presse et les médias mainstream. Hormis en mettant en cause les rythmes scolaires. Les fameux !
Personne non plus au sujet de cette entrée timide de Benoît Hamon au gouvernement, lui qui s’était présenté pour être premier secrétaire du Parti Socialiste (poste aujourd’hui occupé par Harlem Désir) et avait alors arpenté les plateaux TV pour vendre sa motion.
Rien enfin sur le chantier Peillon, le plan de refondation de l’école, mis en stand by depuis.
N’oublions pas que la débâcle de la gauche aux municipales est pour une bonne part due au refus des français de sa politique sociétale sauvage. La loi ouvrant le mariage aux homosexuels aura été le symbole marquant de cette fuite en avant libéral-libertaire.
Avec comme porte-étendard un Pierre Bergé, on a là une synthèse !
Peillon aura servi, sans que le gouvernement ne l’admette évidemment, de fusible à faire sauter, car même si la prêtresse du "mariage pour tous" a été Christiane Taubira, elle est indéboulonnable.
Adieu donc, Madame Peillon !
Répondre à ce message