Je n’ai aucun commentaire à faire sur Tasin, les commentaires précédents sont suffisamment évocateurs.
Je voudrais incidemment faire une petite observation sur la personne d’Emmanuel Todd, personnage qui m’épouvante au plus haut point.
Fils d’Olivier Todd lui-même d’origines fortement "métissées" (mi juif hongrois, mi britannique), son double discours qui, certes, laisse la place à un protectionnisme à tout crin mais à un protectionnisme européen d’abord, me paraît largement en décalage avec la ligne nationaliste d’E&R.
Issu de Cambridge, un fils au King’s college de Londres, j’ai du mal à voir en quoi cet homme n’est pas un affidé de l’Empire et en quoi il diffère des gens du système. Invité systématiquement des plateaux tv et permanent des conférences du PS où il distille inlassablement un discours démagogique où les conceptions raciales sont inexistantes et où il s’efforce de nous faire croire que l’éducation moderne est la base de tout processus d’évolution pour le meilleur de nos sociétés alors que l’on peut chaque jour vérifier sur le terrain la caducité de tels arguments platement bien pensants et droit de l’hommistes, il ne se distingue pas, à mon avis, d’un Mélanchon ou si mal.
Cet homme qui incarne à lui seul "le club des sachants institutionnels" n’a pas, à mon avis, vocation à être un porte parole crédible de la France du travail qui souffre et qui est en colère. Alain Soral évoquait dans un de ces entretiens mensuels ces universitaires épargnés par toutes les souffrances objectives de notre monde moderne, je crois qu’avec Todd on tient un beau spécimen du genre.
Entre le droitard Asselineau et le bobo universitaire de gauche Todd, il serait temps pour E&R de faire attention à qui l’on porte crédit afin d’éviter le plus fâcheux des discrédits.
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