Appel tranquille à la ratonnade
#Eliesansinterdit reçoit le journaliste polémiste et écrivain Eric Zemmour
➡Ce soir à 20H (FR) sur #i24NEWS pic.twitter.com/VojEoF7zrE— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) 14 avril 2019
Invité par l’ancien cinéaste Élie Chouraqui le 14 avril 2019 sur la chaîne israélienne en français i24news, le journaliste et écrivain national-sioniste Éric Zemmour développe tranquillement sa théorie de la future guerre civile entre goyim et bougnoules, ou plutôt entre chrétiens et musulmans, ce à quoi aspire le national-sionisme en France.
Mais nous n’y sommes pas encore, il y a des Français, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, qui ont compris la manip. Cependant, l’ingénierie est en cours, et Zemmour ne lâche pas l’affaire : il faut que ça saigne, les Français en ont assez des Arabes, c’est en substance son discours, et il propose sa solution très politique : la ratonnade. Pour l’instant, et il le dit lui-même, ce sont les Gilets jaunes qui ramassent.
Si Zemmour avait le pouvoir, il ordonnerait aux forces de l’ordre républicain d’arrêter de réprimer les Blancs pour s’attaquer aux métèques, c’est-à-dire les Noirs et les Arabes. On exagère à peine, tout est dans son discours et ses écrits depuis longtemps. Au moins Zemmour n’avance pas masqué. En face, Chouraqui, que l’on croyait faire partie de la gauche culturelle française, montre qu’il fait partie de la droite israélienne bien dure. Les masques tombent, ces temps-ci, c’est l’automne politique. Bientôt l’hiver ?
L’émission étant réservée aux abonnés de la chaîne de Patrick 50 milliards de dettes Drahi, nous avons récupéré des extraits en tweets.
Comme toujours avec Zemmour, on commence par en mettre une couche sur l’islam, qui « a un problème avec la liberté » :
#Eliesansinterdit : "L’#islam a un problème avec la liberté" Eric #Zemmour sur #i24NEWS pic.twitter.com/eABgiUuWao
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Ensuite, au tour du regroupement familial qui oppose les Français de souche qui sont chassés par les arrivants du Maghreb :
« Dans les années 70-80, ce n’est pas de l’antisémitisme. Et à l’époque, la gauche, les élites de gauche, les élites juives de gauche – vous savez j’ai écrit beaucoup pour les critiquer, je suis en grand combat avec BHL et tous les autres, avec Attali et tout parce que je pense qu’elles ont une responsabilité terrible – ont traité des Français de souche qui étaient victimes de “racistes”, de “pétainistes”, de “fascistes”, on a évoqué “la mémoire de Vichy”... »
"Dès la fin des années 70, avec le regroupement familial, les Français de souche sont chassés des banlieues" Eric Zemmour dans #Eliesansinterdit sur #i24NEWS pic.twitter.com/hyFbzgbuay
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Enfin, on en arrive à la guerre civile, la cerise sioniste sur le gâteau zemmourien, résultat de 50 ans d’ingénieries politico-sociales. Pour être honnêtes, Zemmour n’a pas participé à la première partie de l’opération Grand retournement, la fabrication de l’antiracisme ou du racisme antifrançais des années 70-80. La seconde partie lui appartient, c’est la fabrication du racisme anti-musulman des années 2010. L’idée étant d’arriver à faire entrer en conflit les deux populations, montées l’une contre l’autre puis l’autre contre l’une, en les provoquant par des chocs électriques. Ils ont pour nom « délinquance », « terrorisme ».
« Moi je pense que ça va être beaucoup plus sanglant que ce que dit Houellebecq, parce que l’histoire est tragique... Contre les Gilets jaunes on est dur, contre les banlieues on est mou. »
"Contre les #GiletsJaunes on est dur. Contre les banlieues, on est mou. Moi je pense que ça va être beaucoup plus sanglant que ce que dit #Houellebecq" Eric Zemmour dans #Eliesansinterdit
Revoir l'émission en intégralité ➡https://t.co/vNm1Wr2yvx pic.twitter.com/ZPK50jGVS8— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) 14 avril 2019
Le verbatim de l’émission par i24news
« Ce qui m’inquiète, c’est le sort de la France et le sort de l’Europe en général. Car je pense que l’on est en avance sur ce que j’ai appelé “le suicide français”. »
« Il y a une globalisation par le bas : un mouvement de contestation de l’hégémonie occidentale qui vient du sud et qui monte vers le nord. Ce mouvement est déjà terrible en soit par le nombre […] mais cette quantité prend comme étendard l’Islam et cet Islam est en train de coloniser l’Europe chrétienne. »
« L’Islam a un problème avec la liberté. […] Nous avons aujourd’hui des républiques islamiques en herbe. Soit l’Occident se soumet, et il nous arrivera ce qu’il nous arrivera - on sera submergés et islamisés - ou alors on se rebellera et l’Occident chrétien puisera dans ses tréfonds, sa volonté de survie. »
« Ça fait des années que je dis, comme François Hollande dans son livre, que cela se terminera par une partition de la France. Je pense qu’il va y avoir des cessations et des affrontements. »
« Il aurait fallu prendre le problème de l’islamisation il y a 40 ans. Je me suis rendu compte de cela en écrivant “Le suicide français” […]. Tout a commencé avec le regroupement familial de Giscard. Cela a provoqué des heurts, des vols, des violences dès la fin des années 70, entre ces jeunes venus du Maroc ou l’Algérie, et les jeunes Français de souche, qui vivaient encore en banlieue. Avec les premières émeutes, ces Français de souche sont chassés, c’est eux qui subissent les conséquences du regroupement familial. On ne le dit jamais. »
« À l’époque, la gauche, les élites de gauche, les élites juives de gauche, ont traité ces Français de souche de racistes, de pétainistes, de fascistes, alors que ce sont les classes populaires qui sont les premières victimes. J’ai écrit beaucoup pour les critiquer. Je suis en grand combat avec BHL, […] Attali et tous les autres, qui ont une responsabilité terrible...
[Ils] trouvent scandaleux de dire que l’antisémitisme vient uniquement des couches maghrébines et islamisées du pays. Ils veulent encore croire que l’on est dans l’affaire Dreyfus et que l’on parle toujours d’une bourgeoisie et d’une aristocratie antisémite... Ils ne veulent pas parler [de ce problème] et estiment – alors que c’est du pacifisme, tout bêtement – que si l’on n’en parle pas, la catastrophe n’arrivera pas […]. »« Je pense que les Israéliens ont fait une très grosse erreur stratégique en soutenant la décision américaine de détruire l’Irak puis de laisser détruire la Syrie. Ils n’ont pas vu qu’il y avait un plus gros ennemi qui arrivait, l’Iran, avec une vraie armée, le Hezbollah. »