À tous ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion (XR), ce « mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un an, et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.
Prenez entre deux et quatre personnes (en fonction du monde que vous attendez) pour accueillir les gens qui arrivent. Les gens ne doivent pas avoir le temps de se sentir nerveux ou en insécurité. La phrase de départ devrait ressembler à « Salut je m’appelle Jo, merci d’être venu.
Tu viens pour le problème X c’est ça ?… Super.
(laissez-les dire pourquoi ils sont venus) Super, alors voilà ce qui va se passer… pardon tu t’appelles comment ? Super. »
Note : faites en sorte qu’ils disent pourquoi ils sont venus, leur nom, et affirmez et commentez ce qu’ils vous disent « alors cette réduction de salaire, ça a été un coup dur, hein ? »
Ensuite parlez-leur un peu du déroulement de la soirée et conduisez-les vers une table ou un cercle de chaises pour 7-8 personnes. Quand les gens entre dans la pièce, remplissez les cercles les uns après les autres. Présentez les nouveaux dans chaque cercle – comme si c’était une fête et que vous en étiez l’hôte ! « Alors voici Jack – il vient de Hackney lui aussi – Jack voici Joe et Tracy... » Parlez de choses qu’ils ont en commun pour qu’ils puissent entamer une conversation. Pas de temps pour les moments de gène : le but est qu’ils se sentent accueillis, appréciés, et valorisés. Et hop, les voilà en train de parler à des gens cool en petits groupes.
C’est le moment d’amener de quoi grignoter – ça leur donnera envie de boire. Les gens aiment la nourriture. Pas seulement parce que c’est sympa mais aussi parce que ça les met inconsciemment dans un endroit de détente. Ça leur donne quelque chose à faire avec leur corps pour les détendre. Le corps affecte l’esprit : ça marche comme ça. (…)
Résumé :
Accueillir les gens un par un
Présentations courtes
Discussions en groupes de 7-8
Réflexion sur de nouvelles idées et accord sur l’action collective
Engagement conditionnel sur l’action collective
Écrire et lire ces engagements pour consolider les actions approuvées
Passer un chapeau
Prendre les coordonnées de tout le monde
Choisir les plus enthousiastes pour les entraîner à organiser d’autres rencontres
Mettre au point un programme d’entraînement des entraîneurs : pensez croissance exponentielle !
Derrière ces idées il y a des principes basiques : -La plupart des gens s’investissent parce qu’on les fait se sentir accueillis et appréciés, souvent plus que pour la rationalité de la cause en soi -Les gens se sentent plus forts en parlant en public -Les gens se sentent plus forts en bougeant leur corps pour faire des choses comme voter ou faire de l’exercice -Les gens ont besoin de savoir précisément ce qu’ils ont à faire pour transformer leurs sentiments positifs en un engagement pratique et durable -Tout le monde n’a que 24h dans sa journée : la croissance vient en amenant de nouvelles personnes (entraînées et actives) à s’impliquer : il vous faut donc recruter et avoir un programme.
C’est tout.
Bonne chance !
Le texte ci-dessus a été écrit en juillet 2016 par Roger Hallam, un des fondateurs d’Extinction Rebellion. XR n’existait pas encore, et à aucun moment il n’y est question de climat ; mais c’est le modèle proposé par XR pour organiser ses réunions. C’est un « outil » dont le but explicite est de créer de toutes pièces un mouvement populaire, une illustration parfaite de ce que les anglophones nomment Astroturfing. Ils appellent « grassroots movements » les mouvements populaires « par les racines de l’herbe » ; alors quand on veut beaucoup d’herbe rapidement, on utilise plutôt du gazon artificiel comme Astroturf TM.
Qui est Roger Hallam ?
Avant tout un professionnel du militantisme. Sa biographie est pleine de mystères : sa page Wikipedia le présente comme un ancien agriculteur bio qui aurait tout perdu à la suite d’événements climatiques exceptionnels, et à partir de 2017 il aurait étudié la désobéissance civile au King’s College, prestigieuse université publique de Sa Majesté.
Il est déjà assez étonnant d’étudier la désobéissance civile au sein d’une université publique prestigieuse, mais si l’on se donne la peine de quelques recherches, on voit que rien n’est exact : l’entreprise de M. Hallam, fondée en 1999, existe toujours, il en est toujours le patron ; il s’agit d’une ferme bio comme il en existe tant, avec un modèle économique qui s’appuie sur le bénévolat des jeunes écolos.
Il est au King’s College depuis 2014, et il y a sûrement fait des rencontres intéressantes. Il est en effet devenu contributeur d’Open Democracy, la plateforme web d’Open Society. Sa première contribution date de janvier 2015, 3 mois après sa rentrée au King’s College. Open Society, c’est la pieuvre de George Soros, qui a accouché d’une foultitude d’organisations, d’entreprises, de médias, d’événements tous destinés à promouvoir la « liberté » ou la « démocratie », c’est à dire l’impérialisme US dans sa version soft. On les a vus à l’oeuvre à chaque « révolution colorée », de la place Maïdan à la place Tahrir, où des « mouvements spontanés » très organisés expliquaient à la foule les techniques insurrectionnelles « non-violentes » et surtout médiatiques qui ont permis l’arrivée au pouvoir de néo-nazis en Ukraine et des Frères Musulmans en Tunisie et en Égypte.
Open Democracy est financé, outre Soros, par des démocrates aussi fervents que la Fondation Ford ou les frères Rockefeller.
Remettons-en une petite couche pour les « militants » d’XR qui sont toujours dubitatifs quand on leur parle de Soros et qui dégainent très vite comme seule réponse « c’est une fake news antisémite ». Comparez seulement les actions dont se vante l’Open Society en Ukraine avec ce qui s’est effectivement passé. Comparez les images médiatiques du même type que celles que vous produisez (un joyeux carnaval, la non-violence…) et la réalité d’un coup d’État dont le bras armé était constitué de groupes néo-nazis. Derrière chaque organisation « non-violente » et « démocratique » créée par l’Open Society se cachaient des groupes militarisés.
Alors, qui se cache derrière vous ?
Comment se fait-il que vous bénéficiez d’une telle bienveillance de la part des autorités ?
Roger Hallam lui-même a été acquitté après avoir vandalisé sa propre université, le King’s College. Il avait tagué « divest from oil and gas » (cessez d’investir dans le pétrole et le gaz). Il n’a pas seulement été acquitté, l’université a déclaré annuler un investissement de 14 millions dans les énergies fossiles et s’est engagée à la neutralité carbone pour 2025, un des objectifs d’XR.
Si cela vous semble toujours normal, regardons à présent le profil d’une autre militante célèbre d’XR, Farhana Yamin.
Mme Yamin fait partie de la Chatham House, le pendant britannique du Council on Foreign Relations, un « think tank » financé par les plus gros industriels du monde, et même les pétroliers : Royal Dutch Shell, Chevron, BP, ExxonMobil… lisez bien cette liste, ils y sont tous ! Tous les pires capitalistes, financiers, militaires, c’est la liste des pires pollueurs de la planète.
Mme Yamin a créé Track Zero avec le soutien de la Chatham House, et que veut Track Zero ?
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Extinction Rebellion Day 3#ExtinctionRebellion #London pic.twitter.com/8b4ckPbtOh
— Ed Crawford (@_edwardcrawford) October 9, 2019
Le processus de gauchisation des Gilets jaunes via Extinction Rebellion :
La pseudo-désobéissance civile via les petits soldats inconscients de Soros :
Même Maxime Nicolle s’interroge :