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Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

C’est un article du Monde payant qui raconte la fin d’un monde, d’un petit monde mais qui peut faire beaucoup de mal, celui de la Macronie.

 

À l’Élysée, tout se casse la gueule, le Président n’a plus la forme, il n’y croit plus. Sur le navire qui prend l’eau, l’entourage lorgne de moins en moins discrètement vers les canots de sauvetage. Même Kohler s’apprête à passer dans le giron de la Banque, l’employeur final de tout ce petit monde.

Il faut être journaliste au Monde pour avoir l’oreille de la cour, des puissants, des influents. Nous, on se contente des miettes du banquet. Alors, on apprend que Manu va mal, puis, dans un sursaut, se refait une santé au Maroc et à Rio, avec un footing sur la plage de Copacabana.

Au fond, on s’en fout, c’est « La vie des grands, les petits n’en ont pas », rien d’idéologique ou de décisif, que des bruits de chiottes de fond de cour. L’article ne dit pas la béance budgétaire, l’argent public qui part dans le service de la dette, la bande immature et cokée qui mène un pays au désastre. Ça sent 1789 mais sans la révolution, juste un dégoût, une amertume, une lassitude. Le Grand Soir, c’est pas pour demain.

On retiendra quelques féroces passages, comme celui où le lutin maléfique se prend vraiment pour le Roy de France, mais un roi déçu de son peuple, cet ingrat. C’est avec un immense respect pour les non moins immenses Claire Gatinois et Solenn de Royer que nous empruntons deux passages, que vous rendrez promptement une fois lus, promis ?

Interpellé par l’un d’eux sur Haïti, le président français, en bras de chemise, répond que les Haïtiens sont « complètement cons » d’avoir limogé leur Premier ministre (Garry Conille) qui était « super » et qu’ils ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes si le chaos règne. À mesure qu’il argumente, il s’enflamme, comme si c’était encore de lui, cornérisé par le vote des Français, dont il parlait.

Les fenêtres de l’Élysée sont éclairées, tard dans la nuit. À quoi pense Emmanuel Macron, lors de ses insomnies ? À tous ceux qu’il a « fait bouffer », comme il dit, pendant sept ans et qui lui tournent le dos ? À l’extérieur du palais, les langues se délient. Les petits travers de la cour sont décortiqués, moqués. Comme cette manie qu’il a de se faire servir en premier. Ou ces nouvelles chaises gaufrées « RF » (pour « République française ») commandées pour le Conseil des ministres, que ces derniers ont découvert, médusés : ton sur ton pour les membres du gouvernement, en lettres d’or pour le président de la République qui, en arrivant à l’Élysée, philosophait sur la « figure du roi » et disait « mon peuple » pour parler des Français.

Un ancien collaborateur se souvient aussi de sa surprise quand Emmanuel Macron a soudain laissé en plan son cabinet, à la fin d’une réunion, pour se changer dans ses appartements privés. Il est revenu vêtu d’un tee-shirt moulant, bleu à manches longues, et un pull orange jeté sur les épaules – « déguisé en Superman », soupire cet ex-conseiller –, pour poser devant sa photographe, Soazig de La Moissonnière.

« Emmanuel est un enfant », avait un jour glissé François Hollande au Monde, « il joue ». Un « apprenti acteur » qui « a toujours confondu la société avec les planches », renchérit l’essayiste Alain Minc.

En réalité, il y a quatre paragraphes, un gros, deux moyens et un petit, nous dirons que ça fait deux gros, et hop. On découvre que Brigitte s’écrit avec deux guillemets, l’un devant l’autre derrière, allez savoir pourquoi ; que Macron est immature, mais si Hollande et Minc le savaient, pourquoi l’ont-ils foutu sur le trône ? ; qu’il est déconnecté du réel, donc dangereux à ce poste, mais comme tout le monde autour croque, on laisse faire, mieux, on profite du dingo dilapidateur !

Au fond, ces intrigues de palais seraient sans importance si les affaires courantes étaient gérées, mais tout est laissé à l’abandon, c’est-à-dire à Barnier. Et puis, les patrons qui avaient adoré sa posture « probusiness » sont aujourd’hui déboussolés par l’instabilité politique qui fait fuir les investisseurs, surtout étrangers. Le voyage chez ben Salmane ne changera rien.

Voilà, vous êtes entrés dans le Saint des saints, et vous en êtes ressortis. Plus forts, mais parce que ce pouvoir est faible, et qu’il est à prendre. Allez savoir qui le ramassera... Un Hitler ou un Lénine, mais pas un Hollande ou un Bayrou : la France est tombée trop bas pour être relevée par des falots sans force.

La petite critique que nous ferons à cet article, c’est que le Président, à peine élu en 2017, était déjà mort en novembre 2018 avec la révolte des Gilets jaunes. De là, il a perdu toute légitimité, et peu à peu, tous les corps constitués ou pas de notre pays ont fini par rejeter ce faux président, fourré au Château par des forces obscures, ou occultes, à la faveur d’un miracle électoral qui apparaîtra au grand jour vers 21 h 30, un 27 avril 2022, au moment de la « réélection »...

Le mauvais comédien pathologiquement imbu de sa personne (MCPIP) – (re)constituée par d’autres et fracturée à l’intérieur – aura tenu un an, le temps que le peuple, le vrai, se réveille et prenne Paris d’assaut. Depuis, c’est la chute, et du faux président, et du vrai pays. Les responsables qui ont mis cet enfant déconstruit à la tête de l’État sont les vrais responsables de sept ans de malheurs.

Sept années de souffrances et de malheurs pour les Français

 

Même BFM y va de son coup de pelle

 

Un jour, dans les années 80, un caricaturiste américain avait représenté la Russie en baba [1] en haillons qui traînait sur sa charrette une ogive nucléaire.

La France d’aujourd’hui, c’est pire : on a un enfant psychopathe et frustré qui a la main sur le bouton nucléaire. C’est pourquoi il ne faut surtout pas l’affoler, et être gentil avec lui.

Notes

[1] Babouchka, grand-mère.

La cérémonie du 26 juillet ou l’effondrement moral du pouvoir

 






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54 Commentaires

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  • #3460790
    Le 3 décembre à 13:39 par MAD MAX
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    @germain, valéry a reconnu ses erreurs en 2019, sur arte, c’était lors des élections européennes, il a bien déclaré, " j’ai fait une erreur avec le regroupement familial de 1974", tout est dit, pour le plus grand profit du patronat," l’armée de réserve du capital" et il vrai que lors de l’arrivée de tonton françois, en mai81, l’immigration a explosé, et surtout la création de" sos racisme", grâce, à ses potes juifs, comme badinter, le beauf roger hanin, jack lang, jacques attali, et julien dray, en 1985, et le slogan "touche pas à mon pote", ne pas oublier Georges Marchais, qui le 08 janvier 1981, dans un article écrit de sa main, dans le journal " l’humanité", " que le patronat arrête d’importer de la amin d’oeuvre étrangère contraire à notre culture, Georges Marchais estimait le nombre d’immigrés, déjà, à 5 millions, pour rappel, en 1990, ou’ la situation était là aussi, déjà, catastrophique, Jacques Chirac voulait supprimer le regroupement familial.

     

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  • #3460827
    Le 3 décembre à 14:53 par Figaro68
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Curieux, dans les commentaires personne ne fait allusion au fait que Macron n’a pas été élu, mais imposé et jusqu’à la fraude.

    Cela commence avec la complicité de la presse qui appartient aux mêmes qui le soutiennent... Et sinon, avec du pognon. C’est de la publicité cachée !

    Les media-poubelles qui ne filment dans les meetings que le groupe derrière le candidat et non la salle vide... Lui donnent 25% du temps de parole politique en escamotant tout ou en partie les autres candidats comme Asselineau... Les débats entre 2 candidats sont interdits, on pourrait comprendre qu’il est inapte !

    Le financement de sa campagne 2017 n’a toujours pas été éclairci par la CNCCFP. Quid du financement étranger (interdit) de l’OTAN ou encore de KKR ?

    Les instituts de sondages orchestrent le suspens tout en influençant les naïfs et ils sont nombreux ! Des sondage-bidons puisque le résultat par candidat à atteindre est connu d’eux... Ils ajustent avec ingéniosité ! Ni vu, ni connu...

    La Justice est instrumentalisée pour décrédibiliser voire éliminer un trublion avec la vitesse inhabituelle de l’éclair... (affaire Fillon avec le financement fictif de son "assistante" Penelope).

    Enfin, le vote électronique et celui des Français de l’Etranger, qui ira vérifier quoique se soit ? Pourtant, nous savons que Dominion est dans la place (merci Sarkozy) et que le décompte final se fait on-line de l’étranger (USA) au Ministère de l’Intérieur en ressortant les paramètres des sondages pour légitimer l’escroquerie.

    Tout ceci pour dire que le squatteur de l’Elysée est un imposteur et que son manque d’énergie est sans doute à chercher dans le dépassement des lignes blanches ... !

    Kash Patel, a promis de poursuivre les responsables des merdias et leurs commanditaires qui ont permis à Biden d’occuper la Maison Blanche en toute illégalité. Quand pourra t-on enfin faire de même en France ?

     

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    • #3460937
      Le 3 décembre à 19:44 par Domino
      Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

      Ajout : le nombre d’inscrits a augmenté d’environ 1,6 million vers 1h dans la soirée du premier tour...

       
    • #3460963
      Le 3 décembre à 20:51 par Scalpel
      Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

      Merci pour cet INDISPENSABLE rappel. Les poissons rouges ont la mémoire courte.
      Directeur du CNCCFP dont le traitement fut augmenté de 57 % dans les mois suivant le putsch médiatico-judiciaire.

      Tout dans cette grotesque mascarade était digne d’un mauvais épisode de Groland.

      Il faudra bien un jour revenir sur ce putsch et en punir tous les auteurs et complices.
      Le salut de la France [pour ceux qui y croient encore] passe par là.

      Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.

       
    • #3461173
      Le 4 décembre à 12:57 par Flaubert’s parrot
      Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

      Vous avez tout dit, et cette fois (2022)l’état profond a même été obligé de truquer le résultat du second tour.
      Cependant lorsqu’un raz-de-marée électoral comme celui de Trump récemment survient spontanément aucun bidouillages ou tricheries à la marge ne pourrait aujourd’hui l’arrêter sauf à ce que les agents décident subitement de ne plus cacher leur jeu, ce qui les discréditerait pour des décennies...
      Si demain 60% des Français votent pour le moins pire le système sera échec et mat ou tout du moins pat.
      Après le Français n’est pas le Ricain, ses libertés individuelles et son droit à la vie privée il s’en tape un peu tant que l’état lui laisse des miettes.
      Car le Français est un bon veau, non pas élevé sous la mère, mais domestiqué à coups d’allocs de la CAF, de RSA, d’APL, de primes de Noël, de chèques vacances, culture ou chèques énergie etc...
      Bref même à droite il reste le plus souvent un marxiste culturel et un égalitariste forcené voire un crypto-gauchiste.

       
    • #3461474
      Le 5 décembre à 09:03 par Heydrich
      Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

      @Flaubert

      "à ce que les agents décident subitement de ne plus cacher leur jeux"

      C’est ce qu’ils ont bien fait avec Trump lorsqu’il l’avait emporté la 2è fois il y a 4 ans, non ?

       
  • #3460832
    Le 3 décembre à 14:58 par Le Serginot
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    « Sept années de souffrances et de malheurs pour les Français... »

    L’âge de raison est généralement situé vers l’âge de 7 ans chez l’enfant. Il correspond à la fin de la période œdipienne. Il commence à comprendre les notions de bien et de mal, de justice, ainsi que les conséquences de ses actes...

     

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  • #3460893
    Le 3 décembre à 17:46 par Monsieur Bill
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Macron devrait être destitué car il refuse la cohabitation . Le président de la république doit nommer chef du gouvernement celui qui a gagné les législatives, ou celui qui peut raisonnablement espérer réunir une majorité autour de lui .

     

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    • #3461252
      Le 4 décembre à 17:43 par Figaro68
      Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

      @Monsieur Bill

      D’accord avec vous ! Je me régale à l’avance de voir ce que pourra faire une Castets ou un Mélenchon.... Ensuite, la France sera sevrée des gueulards de ghôooosche pour un bail !

      La solution ne réside pas dans un homme partisan de droite ou de gauche mais dans l’application d’une politique se basant sur le bons sens. Apporter une solution positive pour chaque problème avec comme question : "est-ce bon pour la France et les Français ?"

      Pour cela, étant donné les obstacles politiques et juridiques, il faudra que le Président applique un temps l’article 16 afin de récurer les écuries d’Augias : éliminer 2/3 des postes de fonctionnaires parasites et les 450 commissions Théodule, le CESE, les subventions aux ONG, les Assos 1901, le fric aux partis politiques, les aides aux medias, à la Chine, supprimer les ministères de la Culture, des Sports, le mille-feuille administratif, les privilèges aux anciens présidents et ministres, réformer l’AN et le Sénat, l’AME, la fraude à la SS, sortir de l’UE, de l’€ et de l’OTAN, remettre des frontières et des droits de douanes, virer les clandestins et les inadaptés, adapter l’école à l’industrie et l’agriculture, réformer la Justice ... et repartir sur des bases saines en relançant l’économie domestique !

       
  • #3460935
    Le 3 décembre à 19:40 par Tartine
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Décembre 2024, le journal Le Monde en est au stade du "T-shirt à manches longues".

     

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  • #3460987
    Le 3 décembre à 21:59 par Olivier
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Malheureusement c’est la France qui est entrainée dans le naufrage de Macron !

    Celui-ci n’est finalement qu’un acteur mis en place par la finance mondiale pour
    profiter de la France jusqu’au bout. Son sort n’intéresse pas du tout Macron, et il n’y a d’ailleurs aucun problème du pays qu’il n’ait résolu.
    Pour la clique dont il est la marionnette les nations sont des entités à vider de leur substance, et Macron s’est fait le complice actif de cette politique.

     

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  • #3461003
    Le 3 décembre à 23:15 par FREDERIQUE
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Vendu aux foules imbéciles par des escrocs notoires, à grand renfort de pubs mensongères et lancées tous azimuts, le soi-disant "Mozart de la Finance" a rapidement montré ses limites - comme tout produit avarié... - de tocard aussi pervers et arrogant que dangereux et amoral qu’il est en réalité !

    On espère qu’il dégage, et le plus loin possible : la bagne de Cayenne, boulet au pied, serait sans doute une excellente solution...

    Quoi qu’il en soit, MERCI à E&R pour ce texte écrit par une belle plume trempée dans l’acide : on adore, ça nous remet du baume au cœur, pauvres passagers forcés que nous sommes du navire France, dont la voie d’eau n’aura cessé de s’agrandir depuis l’inculte à talonnettes, le bouffi à scooter, pour nous obliger à finir par investir dans des gilets de sauvetage hors de prix depuis plus de 7 ans !!

     

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  • #3461026
    Le 4 décembre à 02:25 par Pierre
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Cela fait vingt ans que j’ai jeté ma télé donc je n’ai jamais écouté les mensonges de ce comédien reconverti dans la banque et la politique.

     

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  • #3461137
    Le 4 décembre à 11:24 par Le Dieu du Schnaps
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    La validation de la motion de censure portée par Marine Le Pen a suscité une réaction marquée des marchés financiers, se traduisant par une hausse notable des indices et une dynamique d’optimisme, assimilable à une euphorie festive.

     

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  • #3461266
    Le 4 décembre à 18:28 par Albert
    Fin de règne à l’Élysée et bruits de basse cour

    Bruits qui masquent l’activation de l’art 16, en effet c’est la fin du règne du macron élu, place a celui du Macron auto-proclamé
    C est un néo bolchevisme décomplexé
    D’une dictature du prolétariat entreprise pour le peuple mais menée par une élite bourgeoise , succède une dictature bourgeoise menée par elle même et pour elle même
    Le vote de cette loi budgétaire n’est qu’un prétexte , d’ailleurs qui peut encore douter des qualités de ceux qui la rédigerent, sachant qu’en 2024, 180 millions d euro furent alloués a la chine au titre des aides accordées par la France au développement economique de pays tiers

     

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