Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Football et identité

Réflexions post-Euro 2024

L’avertissement de la Rédaction : sujet tout tchi !

On va parler origines et ethnies, en tout cas pas races, car c’est interdit, mais on a le droit de dire couleur de peau, et surtout, cultures. Culture, c’est pratique, c’est là où se réfugient les concepts interdits aujourd’hui !

 

 

Lionel, notre spécialiste du foot gaulois, ne voit pas d’un bon œil l’africanisation de l’équipe de France, mais pas pour des raisons de racisme. Nous, on est plus pragmatiques, ou plus hypocrites : si on gagne, on s’en fout que ce soit une équipe de blacks ou de trans, de chèvres ou même de gonzesses.

On est pour l’efficacité, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le Dédé, même si son équipe joue pas très bien, eh bien elle gagne, et elle fait peur au monde entier. Il a quand même frôlé le duo de Coupes du monde.

 

 

Si cette andouille de Mbappé doublé de la grosse chèvre Thuram n’avait pas joué au front républicain avant le tournoi, il ne se serait probablement pas cassé le nez, oh la belle réponse psychosomatique, et il aurait marqué les immanquables (voir son tir honteusement non cadré contre l’Espagne), on aurait battu les Espagnols en demi et les Anglais en finale, comme toujours, sans forcément forcer.

 

 

Les Argentins continuent à chambrer les Bleus deux ans après la finale, ça veut dire qu’ils ont eu les méga pétoches de jouer contre nous. Leur sort est réglé, parce qu’avec Mileï, c’est-à-dire le FMI, le pays va s’enfoncer dans la crise. On a les karma qu’on peut.

Maintenant, place à Lionel et son texte, écrit avant la finale.

La Rédaction d’E&R

 


 

On peut déjà tirer un bilan du Championnat d’Europe des nations 2024 avant la finale.

 

L’arrêt Bosman, de 1992, changea totalement le football. Les joueurs seront une marchandise comme une autre. Limités à trois par équipe auparavant, seul le marché fera loi. L’arrêt Bosman fut une révolution semblable à celle des physiocrates lors de la Grande révolution dont parle Mélenchon, libéralisant la vente des grains au plus offrant, alors que la taxation royale protégeait la vente de nourriture, assurant au peuple la nourriture et interdisant la spéculation.

 

 

Deux siècles plus tard, cette dérégulation eut le même résultat : une multiplication à l’infini des salaires, alors raisonnables, et un changement de la composition ethnique des équipes locales puis nationales (par la voie de la naturalisation).

Le spectateur qui accepte toujours tout tant que c’est divertissant, accepta. Il idolâtra le club londonien de Chelsea sans savoir que c’était un club moyen racheté par un milliardaire khazar qui se choisit un jouet lors d’un tour en hélicoptère. Ou le Barcelone de Messi, enchanteur certes, mais ignorant la réalité centenaire de l’opposition trotskyste avec le club royaliste du Real Madrid. Le pauvre Bosman, qui n’était pas une star, fut la première victime de sa rébellion : il termina alcoolique puis ouvrier.

 Le football ne fait que suivre la société décrite par la parabole de Rousseau, celle de l’âge d’or, tiré d’Hésiode, Les Travaux et les Jours, qui est en fait l’âge d’argent chez Jean-Jacques, celui où un peu de culture accommode la nature sans la détruire. Le football européen d’avant les années 1960 était assez terne en terme de quantité de grandes rencontres. La rareté en faisait le prix. Ils étaient beaux, en fait, les championnats nationaux.

La Coupe des clubs champions date de 1956, et, hors exception – Raymond Kopa –, on ne jouait pas plus loin que pour son équipe locale. Serge Chiesa resta à Lyon et refusa même les sélections en équipe de France, Francesco Totti ne quitta jamais sa ville – Rome, quand même – pendant vingt ans. Le sport se développa, et pour simplifier, on peut dire que le football fut agréable des années 1970 – les équipes de Cruyff-Pelé-Beckenbauer-Maradona – jusqu’à 1998, l’équipe de Zidane marquant l’arrivée de la « brutalité » pure dans le football, bien masquée par le génie berbère aux yeux bleus.
Il y eut un soubresaut avec l’Espagne qui produisit encore un jeu enchanteur entre 2008 et 2012, dans le règne de la qualité. Depuis, l’équipe de Deschamps de 2012 à 2024 écrase tout en terme de quantité. 

La France entière se demande s’il faut garder Deschamps qui a un palmarès presque imbattable depuis une éternité de douze ans, aucune défaite avant les quarts de finale en six grands championnats. Riolo dit qu’il est jaloux de Zidane depuis toujours, et voudrait être plus aimé.

Il faut bien toujours occuper le micro, mais sans jamais évoquer la question centrale, qui est comme l’éléphant au milieu de la pièce : une équipe composée de 92 % d’africains, soit 10 sur 11, peut-elle s’appeler équipe des Francs, ou équipe des Angles, des Germains, des Belges, des Helvètes ?

Deschamps est-il le pourfendeur du beau jeu français, ou fait-il ce qu’il peut avec ce qu’il a, avec son matériel humain ? On ne demande à un sélectionneur que de gagner des matchs, et Maradona aujourd’hui ne serait pas plus qu’un vulgaire Neymar, défense de fer oblige, le moindre écart dans un système de jeu rigoriste n’étant pas pardonné. 

Doit-on revenir à un championnat européen où seuls les composants dits blancs seront acceptés ? Ou plutôt opter pour un système américain, qui a le mérite de ne pas souffrir l’hypocrisie en laissant l’offre et la demande réguler le marché ? Dans ce cas, ne faut-il pas cesser de les appeler équipes nationales mais les remplacer par des noms d’entreprise, comme pour le Tour de France : Castorama France contre Cofidis Espagne ?

Quoi qu’il en soit, il faut se poser la question de l’identité des peuples d’Europe. Le pauvre Deschamps n’y est pas pour grand-chose. Il est presque impossible à un Européen maturant trois à cinq ans plus tard physiquement de faire le poids à treize ans face à un Africain, et les consignes ont été données de privilégier les joueurs physiques. Il y a bien sûr des exceptions, on pense à un Griezman, qui a explosé sur le tard. Mais il a été repêché et élevé en Espagne !

Les peuples ne fonctionnent pas tous de la même façon et, on doit se poser la question de la pertinence de vouloir les mélanger à tout prix. Les maturations physique et intellectuelle d’un Africain et d’un Caucasien sont totalement différentes. C’est sûrement le seul secret, le seul sujet, impossible à traiter. Il est plus facile de titrer haro sur le Didier, qui pouvait bien faire encore un doublé Coupe du Monde – Championnat d’Europe 2022–2024. Le grotesque aurait peut-être amené ce débat naturellement ? 

Un Grenelle du football est-il possible ?

Peut-on imaginer une appellation zone France ? Pardonnera-t-on au bon laboureur des champs le fait de cultiver un sol inculte ? Veut-on revenir à des confrontations entre peuples différents ou rester dans une simple activité commerciale déguisée en spectacle national ? Est-il normal de gagner mille fois plus – pour les meilleurs joueurs – qu’un ouvrier faisant les trois-huit à Roubaix ? Le sublime Jean Raspail qui a vu les peuple autochtones d’Argentine mourir dans l’indifférence devant lui – les Osaf – en tira des textes incroyables, trop méconnus, et de là lui vint en 1973 ses prévisions pour l’Europe et sa disparition. 

Le football n’est que le révélateur d’une époque. Un débat doit avoir lieu, un référendum au minimum, pour savoir s’il faut valider la situation actuelle. Voulez-vous payer des impôts par milliards pour former des joueurs africains représentants la France ? Voulez-vous disparaître ? Que les choses soit dites et validées. 

France 496 - 20— ?

Lionel. 

Bleus, Blancs, rouge et Noirs

 






Alerter

89 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3395286
    Le 19 juillet à 02:58 par Gégé
    Football et identité

    Les argentins, les pétoches ?? Ils nous ont donné une leçon de football en finale avant le miraculeux penalty de mbappe du 1-2.
    le football français a opté pour le physique et l’athlétisme des joueurs blacks. Vu les équipes de jeunes, on est parti pour cela pour des décennies. À part miracle, on est pas prêt de retrouver un Platini ou un Zidane car ils seront jugés pas endurant et pas rapide

     

    Répondre à ce message

  • #3395287
    Le 19 juillet à 03:22 par Yannick
    Football et identité

    Bonne analyse Max34.
    Je connais un peu le sujet car j’ai un fils qui joue dans un club pro et le plus petit qui joue dans un bon club de banlieue.

    Oui, effectivement ce ne sont quasiment que des Africains de région parisienne qui ont 2 à 3 ans d’avance.

    Oui, les Antillais par exemple sont logés à la même enseigne que les blancs.
    Oui, les joueurs type arabe sont mal vus, très forts techniquement mais trop perso. , revendications religieuses et souvent mauvais comportement.

    Ensuite, les clubs pro ne recrutent presque que dans les clubs périphériques aux grandes villes où il y a entre 80 et 100% de joueurs d’origine immigrée mais où le niveau est meilleur il faut l’avouer. Donc pour un blanc c’est un parcours du combattant pour s’imposer.

    Le joueur de la campagne est souvent mis de côté par les autres lorsqu’il arrive dans un centre de formation car il n’a pas la "mentalité quartier", pas la même couleur, pas le même accent, pas le même langage etc.

    Oui , on risque d’avoir une équipe de France différente si Zidane devient sélectionneur. Le plus dur pour un sélectionneur est devenu de trouver un équilibre entre toutes les communautés, c’est un vrai bordel.

     

    Répondre à ce message

  • #3395311
    Le 19 juillet à 05:04 par Caius
    Football et identité

    Je crois que Deschamps est basque...au départ... à vérifier.. c’est ti français.. dans la mesure où c’est quasiment une race endémique transpyreneen et culturellement à part ... faudrait au départ chercher des Germains francs Franks ...etc..frankreich... sinon ou commence la France construction... Mérovée C lovis carolus ...pas à Bastia ni à st Jean de Luz ni à la Réunion... je ne vois qu’à Strasbourg.... vive la France... de toute façon je n’ai été impressionné sportivement que par l’immense Tabarly...dont la fille est bretonne comme Dieudonné... vive la France...il y a toujours de la place au sommet

     

    Répondre à ce message

  • #3395318
    Le 19 juillet à 05:31 par wizzz
    Football et identité

    Ils sont taquins ces argentins, cela dit ils expriment tout haut ce que le monde entier pense de cette EDF.
    Au fait, qu y a t il de faux dans les paroles de cette chanson ? Faut croire que la vérité est raciste.

     

    Répondre à ce message

    • #3395347
      Le 19 juillet à 07:12 par MAD MAX
      Football et identité

      @wizz, oui, et" il n’y a que la vérité qui blesse", bonne expression, et une autre citation ou expression, du même genre, " toute vérité est bonne à dire", et bien sûr Coluche, en février 1986, " tout le monde est raciste", l’Argentine dit tout haut ce que tout le monde entier tout bas.

       
  • #3395338
    Le 19 juillet à 06:48 par MAD MAX
    Football et identité

    @tiguitigui, vos propos sont exacts, Jean Marie Le Pen l’avait bien déclaré, dès le début des années 80, c’est vieux, et il avait vu juste, puisque l’immigration était déjà bien présente, de même que Georges Marchais dans l’Humanité, un article écrit de sa main, en janvier 1981, ou’ il déclarait, " que le patronat arrête d’importer de la main d’oeuvre contraire à notre culture", déjà !, il estimait, donc en 1980, le nombre d’immigrés à 5 millions.

     

    Répondre à ce message

  • #3395412
    Le 19 juillet à 09:21 par Paul
    Football et identité

    Je trouve que ça n’a pas de sens de former une équipe d’immigrés africains et l’appeller l’équipe de France. En effet, la "culture" de différentes ethnies se traduit par un style de jeu différent. C’est Didier Deschamps lui-même qui l’a dit de manière maladroite. Il a dit que les noirs sont plus physiques, ils courrent plus vite, tandis que les blancs sont plus stratégiques.
    Donc en jouant contre une équipe qui reflète l’identité nationale, on doit adapter son jeu. On a une opposition de styles de jeux qui sont le résultat des différences "culturelles". C’est ça qui est intéressant à voir. Comment une équipe de stratèges adapte elle son jeu face à une équipe de bourrins, et vice versa.
    Si on forme une équipe à partir des meilleurs joueurs qu’on attire par les meilleurs salaires, c’est bien pour les fanatiques, qui vont ensuite dépenser pour acheter les maillots et les mugs et autres conneries, mais ça perd de son intérêt.

     

    Répondre à ce message

  • #3395434
    Le 19 juillet à 10:08 par Pk1886
    Football et identité

    D’un point de vue démographique, selon les données de l’Insee, au 1er janvier 2024 la population de la France métropolitaine se monte à 66 millions et le nombre de personnes originaires d’Afrique subsaharienne, ’noires’ de peau se monterait à une estimation de 2 millions, dont 1 pour 33 habitants. Donc, une sélection de 33 joueurs de l’équipe nationale française de football devrait se composer de 1 noir et 32 non noirs pour être représentative de la population métropolitaine et sur le terrain, parmi les 11 joueurs, il devrait y avoir 1 noir pendant 1 tiers du temps de jeu. Voilà, c’est juste démographique. Je pense aussi aux jeunes non noirs qui rêvent de jouer dans l’équipe nationale et dont les espoirs doivent être déçus à l’avance.

     

    Répondre à ce message

  • #3395471
    Le 19 juillet à 12:01 par Fred
    Football et identité

    Jamais compris cette polémique. Pourquoi l’équipe de France de football (sport auquel on serait assez indifférent comme c’était le cas avant 1990 s’il était pas soutenu par une tonne de pognon) devrait représenter la couleur de peau majoritaire de la population française ? Il semble qu’en france les noirs jouent mieux que les blancs au foot (en raison d un déterminisme génétique et social) c’est un fait.

     

    Répondre à ce message

    • #3395676
      Le 19 juillet à 19:05 par max34
      Football et identité

      Tu as raison, les argentins et les espagnols jouent moins bien que nous.

       
  • #3395617
    Le 19 juillet à 16:06 par Cactus
    Football et identité

    Belle chanson des argentins, c’est vrai, personne peut dire le contraire a moins d’etre dans le déni.
    Et jdirais mieux : que le passeport crame, il ne représente rien, il ne fera jamais un peuple (sauf un peuple de bouffons).

     

    Répondre à ce message

    • #3395880
      Le 20 juillet à 12:05 par Topology
      Football et identité

      Exactement. Le "civic-nationalism" dont parle les anglophone, et qui est malheureusement très prisé sur ce site (dans les articles et les commentaires), mène au désastre. Ce désastre, on le pressent et on s’en approche chaque jour.

       
  • #3395700
    Le 19 juillet à 20:33 par Le lionceau
    Football et identité

    Le football est un ascenseur social. Les noirs ont plus la dalle que les autres point. Réussir pour eux c’est le plan A car pas de plans B. Les maghrébins montent socialement et délaisse le foot. Les blancs il faut un passionné griezman ou un acharné de boulot Giroud. Il n’y a rien de raciale ou autre. C’est un métier qui peux rapporter énormément avec moins de barrière vis à vis de la couleur.

     

    Répondre à ce message

    • #3395803
      Le 20 juillet à 07:31 par Paul
      Football et identité

      Moins de barrière niveau QI oui. Les asiatiques font pas du foot en France.
      Pourquoi ne pas faire un réferendum pour savoir avec quelles ethnies on veut vivre ?

       
Afficher les commentaires précédents