« Gilets jaunes, ce n’était qu’un début ! » : discussion entre Francis Cousin et une Gilet jaune Constituante.
« Gilets jaunes, ce n’était qu’un début ! » : discussion entre Francis Cousin et une Gilet jaune Constituante.
guerredeclasse.fr | Avril 2019 |76 | OpinionsPhilosophieSocial |
Nous reconnaissons notre brave ami…la vieille taupe qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement : la Révolution. (Karl Marx, "Les révolutions de 1848 et le prolétariat") … le passage de la propriété foncière au travail salarié constitue un véritable mouvement dialectique en tant que processus historique accompli puisque le dernier produit de la propriété foncière moderne est (...)
RDP | Janvier 2019 |96 | PhilosophieSocial |
Le collectif Guerre de Classe discute avec Francis Cousin à propos des Gilets jaunes, de la crise, des luttes de classes et de la conscience du prolétariat.
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Une synthèse simplifié de la pensée de Cousin qui vulgarise celle de Marx et Engels.
Une puissante logique historique qui ne pourra aller autrement que dans le sens de l’histoire.
Epatant si cette discussion permet d’enclencher le fameux saut qualitatif tant attendu au niveau du mouvement des gilets jaunes.
Oui arrêtons la pleunirche et passons à la radicalité.
Oui ça va péter et il ne peut en être autrement.
"Ave Ceasar Morituri te Salutant"...
Nous nous battrons,nous perdrons peut-être mais à un moment donné nous nous battrons !!
Nous ne serons jamais esclaves car nous sommes des Franc(ai)s c’est à dire étymologiquement des "hommes libres" !!
Et à la fin nous vaincrons "quand même" par le glaive de Gabriel et l’esprit du Christ !!!
C’est la raison pour laquelle le "Système" a déployé les vagues migratoires, pour que nous perdions notre identité rebelle gauloise et celtique. Cela dit je suis d’accord pour le projet dont vous parlez. Il le faut. Vini Vidi Vinci aux hommes de bonne volonté. Gloire à toi Seigneur Jésus.
Francis voudrait voir une France black blanc beur. Mais agrégée autour de la haine de la marchandise...
À quels propos précis vous référez-vous pour affirmer cela, et qu’entendez-vous par là ?
à 56.00 de la vidéo : Pardon c’était de l’humour, en référence à une tirade célèbre.
Mais en plus c’est vrai.
zeze, avant de parler... Lire et réfléchir un peu...
A la suite de Marx et après la grève sauvage de 68 que l’extrême gauche et la gauche du Capital ont eu tant de mal à étouffer, seuls les groupes maximimaliste radicaux ont su comprendre le pourquoi et le comment de l’armée de réserve immigrée...
Quand on parle d’armée de réserve du capital dans le sens où elle est évoquée, il est clair que ce n’est pas vraiment une ode aux migrations de population. Et d’autre part, quand on parle comme le fait F. Cousin de prise de conscience par le prolétariat de sa condition de prolétaire précisément, cela induit de fait que les considérations black blanc beurs sont nulles et non avenues. Je ne sais pas de qui est cette tirade « célèbre » à vocation humoristique, simplement à mon avis pour qu’un truc soit drôle il faut aussi qu’il soit un minimum pertinent. On ne peut pas vraiment dire qu’il y ait le compte.
Extraits du « Hagakure », de Jōchō Yamamoto, samouraï, 1709.
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Exécrer le mal et conduire sa vie avec rectitude se révèle extrêmement difficile. C’est assez surprenant mais maintes erreurs ont pour origine la croyance qu’il est essentiel d’être strictement logique et de placer la droiture au dessus de toute autre chose. Il existe une voie plus élevée que la droiture mais sa découverte n’est pas chose facile et impose une profonde sagesse. Comparés à cette voie, les principes logiques sont en effet insignifiants. Bien que celui qui n’en a pas l’expérience ne le connaisse pas, il existe un moyen de découvrir la VÉRITÉ même si on n’a pas su la discerner seul. Cette voie consiste à s’entretenir avec autrui. Il arrive souvent qu’une personne, bien qu’imparfaite, puisse donner de judicieux conseils à une autre car elle peut dominer la situation de l’extérieur tout comme celui qui, dans le jeu de Go a « l’avantage d’être spectateur ». On dit qu’il est également possible de discerner ses fautes par le « regard en soi-même » et par la méditation mais, dans ce cas également, le résultat est meilleur quand on s’en entretient avec d’autres. La raison en est que l’on peut dépasser sa propre faculté de discernement si on apprend à écouter avec profit les autres et à lire des ouvrages.
On s’enrichit toujours de l’expérience des Anciens.
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Les temps ont bien changé au cours de ces trente dernières années. De nos jours, quand de jeunes Samouraïs se réunissent, ils parlent d’argent, de profit, de perte, de la manière de gouverner sa maison, des critères pour juger de la valeur de l’habillement et échangent des propos grivois. Si un autre sujet est évoqué, l’ambiance se gâte et chacun se sent vaguement mal à l’aise. Quel état affligeant que celui où en sont arrivées les choses !
Jadis, jusqu’à l’âge de vingt ou trente ans, un jeune homme n’avait aucune pensée pour les choses matérielles ou indélicates, aussi n’en parlait-il jamais. Si, par accident, en sa présence, les hommes d’âge mur laissaient échapper de leurs lèvres quelque réflexion déplacée, il se sentait aussi affecté que s’il avait reçu une blessure physique.
La tendance nouvelle a apparemment pénétré par le biais de ce que les temps modernes apprécient au maximum : le luxe et l’ostentation. Seul l’argent a pris de l’importance. Il est manifeste que si les jeunes hommes n’avaient pas des goûts de luxe, incompatibles avec leur situation, cette attitude erronée disparaîtrait.
C’est vrai que la culture samouraï du servilisme oriental fut un très bon moyen de s’opposer à la dictature de la marchandise.Le Japon est tellement domesticatoire
à la moelle que le patronat n’a même pas besoin de recruter une armée de réserve immigrée... Il a tout sur place dans la culture soumisse des ancêtres de la soumission infinie...
Extraits du « Hagakure », de Jōchō Yamamoto, samouraï, 1709.
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Certains sont nés capables d’agir avec sagesse quand l’occasion le requiert. D’autres se voient contraints de rester éveillés de longues heures, en proie à l’angoisse, avant de découvrir la solution correcte du problème posé. Toutefois, même si ces différences innées sont dans une certaine mesure inévitables, tout un chacun peut développer des dons de sagesse insoupçonnés en adoptant les quatre vœux. Il semblerait que, quels que soient les dons personnels, quelle que soit la difficulté du problème, tout le monde puisse y apporter une solution grâce à une réflexion suffisamment longue et sérieuse. Tant que l’on fonde son raisonnement sur son « Moi », on est à la rigueur prudent et astucieux mais on n’est pas sage. Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution, s’il parvient à s’abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux » et à abandonner son « Moi ».
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J’ai découvert que la voie du Samouraï réside dans la mort. Lors d’une crise, quand il existe autant de chances de vie que de mort, il faut choisir immédiatement la mort. Il n’y a là rien de difficile ; il faut simplement s’armer de courage et agir. Certains disent que mourir sans avoir achevé sa mission, c’est mourir en vain. Ce raisonnement que tiennent les marchands gonflés d’orgueil qui sévissent à Osaka n’est qu’un calcul fallacieux, qu’une imitation caricaturale, de l’éthique des Samouraïs. Faire un choix judicieux dans une situation où les chances de vivre ou de mourir s’équilibrent est quasiment impossible. Nous préférons tous vivre et il est tout à fait naturel que l’être humain se trouve toujours de bonnes raisons pour continuer à vivre.
Celui qui choisit de vivre tout en ayant failli à sa mission encourra le mépris et sera à la fois un lâche et un raté.
Celui qui meurt après avoir échoué, meurt d’une mort fanatique, qui peut sembler inutile. Mais il ne sera, par contre, pas déshonoré. Telle est en fait la voie du Samouraï. Pour être un parfait Samouraï, il faut se préparer à la mort matin et soir et même toute la journée. Quand un Samouraï est constamment prêt à mourir, il a acquis la maîtrise de la Voie et il peut sans relâche consacrer sa vie entière a son Seigneur.
Quand un Samouraï est constamment prêt à mourir, il a acquis la maîtrise de la Voie et il peut sans relâche consacrer sa vie entière a son Seigneur.
Mentalité de soumis...
très peu pour nous merci
Extraits du « Hakagure », de Jōchō Yamamoto, samouraï, 1709.
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Le langage militaire emploie les termes de "Samouraï éclairé" et de "Samouraï ignorant". Un Samouraï qui a attendu d’être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s’en sortir n’est pas éclairé. Un Samouraï qui se préoccupe à l’avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. II sera dès lors capable d’y faire face brillamment lorsque l’occasion se présentera. Quoiqu’il en soit, un Samouraï éclairé est celui qui se préoccupe des détails de l’action, avant l’heure. Un Samouraï imprévoyant laisse, au contraire, la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné et sa réussite ne ressortit que d’une chance anormale. Seul un Samouraï négligent n’envisage pas toutes les éventualités avant le moment de l’action.
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Il y avait un homme en Chine, qui aimait les images représentant des dragons. Tous ses vêtements et ses meubles étaient décorés de ce motif. Le dieu des dragons s’avisa de cet amour profond, aussi un jour, un vrai dragon se présenta-t-il à sa fenêtre. On dit que l’homme en mourut de frayeur...
C’était assurément un beau parleur qui se révélait tout autre, le moment de l’action venu.
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Lorsque l’on rend visite à un Samouraï éprouvé par le malheur, ce qu’on lui dit pour l’encourager est toujours d’une extrême importance. Il est, en effet, capable de discerner au travers des paroles, les mobiles véritables qui animent son interlocuteur.
Pour encourager un ami en difficulté, le secret à lui dévoiler est le suivant : un vrai Samouraï ne doit ni pavoiser ni perdre confiance. Il doit être celui qui va de l’avant, sinon il ne réussira pas et sera totalement inutile.
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Il existe ce que l’on appelle « l’attitude pendant l’orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s’élancer pour s’abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé.
Si on se préparait auparavant mentalement, à l’idée d’être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l’arrivée de la pluie. On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
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Quand survient le malheur, le Samouraï doit s’en réjouir et saisir la chance qui lui est ainsi offerte de mettre à profit son énergie et son courage...
Quand les flots montent, le bateau s’élève.
@ La Boétie
Je juge la valeur d’une théorie à l’efficacité de sa mise en pratique.
Vous pouvez citer tous les plus beaux poèmes et textes philosophiques Japonais, il n’empêche qu’ils se sont bouffé 2 bombes atomiques sur la gueule, et aujourd’hui encore, le Japon est sous domination militaire et commerciale Étasunienne... Une société malade et dégénérée.
De l’exubérance théorique à l’inaptitude pratique :
Cousin est enseveli dans l’Histoire "selon Marx".
Il répète en boucle une mélodie bien rodée ayant engendré une fournée de musiciens chevronnés, qui, en dehors du Théâtre, n’ont jamais fait leurs preuves.
Il est techniquement un “entertainer”. Il est ce qu’il dénonce !
Marx, de son vrai nom, Moses Mordecai Marx Levy, n’est rien d’autre qu’un grand intellectuel juif parmi d’autre intellectuels d’origines juives.
Ils savent précisément ce qu’ils veulent dire (et ce qui ne doit pas être dit)
Il est inutile de débattre avec des intellectuels professionnels, puisque justement, leurs "Grand" art réside dans le sport, la performance publique.
Une vie vouée au débat (une cause idéologique !), ne peut qu’engendrer des champions en dialectique, avec toutes les entourloupes du langage que cela contient.
Il n’y a qu’un seul arbitre dans ce genre de compétition, un arbitre discret, qui lui, n’aime pas le sport, et ne pratique jamais son art en publique... (et de l’Argent, Dieu sait qu’ils en ont, ces arbitres de l’ombre)
Vu que vous aimez les belles lettres et l’esprit du Combat,
Il ne doit y avoir qu’une école d’escrime, celle qui prépare l’épéiste aussi bien pour l’assaut public que pour le terrain. En un mot, j’estime que l’escrime doit rester un art, mais il ne faut pas qu’elle demeure sans utilité pratique.(Anthime Spinnewyn, L’Escrime à l’épée, 1898)
Mon Cult aussi...
Marx, de son vrai nom, Moses Mordecai Marx Levy, n’est rien d’autre qu’un grand intellectuel juif parmi d’autre intellectuels d’origines juives.
Et bien NON !
Marx est un homme qui a justement écrit la Question Juive pour défendre - contre toutes les provenances de l’aliénation - la destination de l’émancipation contre l’argent et tous les Etats...
mao zitoun
La tête ne sert-elle qu’à poser sa casquette dessus ?
Alors il y aurait, soyons honnête dit-il, des penseurs et des pensées révolutionnaires et en face, d’autres pensées soumises (ennemies mais qu’on écoute jusqu’à les ramener dans le droit chemin ou les exécuter, avec le sourire ?) qui ne seraient là que pour réaménager la servitude.
Cousin a toujours été anti traditionnaliste et destructeur du divin. Son interlocutrice manipulable, ne semble pas l’avoir écouté ou compris. Mais de qui parle Cousin ? De ce peuple algérien, bougnoules intégristes en attente de visa pour vider nos poubelles, qui par dizaines de millions ont abattu leurs tortionnaires corrompus ? ou parle t’il de tous ces peuples asiatiques et orientaux soumis qui ont su garder leur culture, leur religion et leur stabilité pendant des milliers d’années ? Qui ont inventé l’écriture, le papier, les villes, la métallurgie, la navigation, la stratégie, l’astronomie, les mathématiques, la logique, la médecine, etc. ? Pendant qu’au même moment les européens s’épouillaient le croupion et se réchauffaient sur des rochers ou se battaient pour une histoire de guenon. Peut-être est—ce là ce qu’il appelle la jouissance tripale première ? L’Occident est une construction géo politique, le marxisme une escroquerie et une supercherie avec ses concepts des lendemains qui chantent qui n’arrivent jamais et de la jouissance terrestre finale sans transcendance ni migration.
Ekadanta n’a rien lu de Marx et ainsi, il ne sait pas qu’au nom de la critique radicale de l’Etat et de l’argent, Marx fut justement le premier anti-marxiste, le premier anti-social démocrate et le premier anti-bolchévique...
Ekadanta ne gène nullement le cosmopolitisme de la marchandise, il lui fait plaisir car il indique la mauvaise direction...
Cousin a toujours été, au nom de la tradition primordiale vraie de l’anti-argent et de l’anti-Etat,
un défenseur du vrai divin radical contre tous les clowns de la tradition falsifiée guénonisto-évoliste du rampant infini...
Sans vrai creuser de lecture radicale, on ne va nulle part...
"Ils" n’ont ni inventé l’écriture, ni le papier, et encore moins le livre sans lequel leur fonction est, très logiquement, quasi nulle. Quant à la métallurgie, ou plus exactement la sidérurgie, elle fût développée sous la domination de l’empire grec durant l’antiquité européenne, pas par les chinois, ni par les indiens ou les syriens.
@ La Boétie :
Faut arrêter d’essayer de nous vendre le Japon et sa culture samouraïs comme si c’était la panacée !
C’est la nouvelle mode chez la "dissidence" ça j’ai remarqué. Comme si le rêve de l’homogénéité japonaise devait nous faire se pâmer devant tout et n’importe quoi tant que ça vient de la-bas...
Si la culture samouraïs à complètent foiré sur ses propre terre d’origine c’est pas pour nous donner des leçons à nous autres qui vivons ici avec nos problèmes bien à nous qui ne sont pas les leurs. Mis à part se débarrasser du consumérisme qui ma foie n’a pas trop l’air de déranger les japonais.
Le communisme n’a jamais vu le jour dans aucune société. C’est une idéologie au service de la destruction des sociétés traditionnelles ce qui sert le capitalisme. Les marxistes disent que le communisme a existé sous la forme des peuples du néolithique ou des indiens d’Amérique. Mais c’est faux, c’étaient des petits groupes gouvernés par un régime tribal et religieux sans prolétariat ni égalitarisme ni abondance.
Je vois mal monsieur Cousin se vétir de peau de bête, aller cueillir des fruits dans la forêt pour se nourrir et s’essuyer les fesses avec des cailloux.
Le communisme qui était la mise en oeuvre du marxisme ou par des marxistes a fait des millions de morts (URSS, Chine). Le peuple a été dépossédé du pouvoir et des prises de décisions par une élite et une structure fasciste. Il y a eu du travail forcé et des camps de concentrations. On ne construit rien en criant destruction et subversion radicale. On ne construit rien sans continuité anthropologique. toi comprendre ?