Suite à la fusillade qui a fait trois morts et un blessé grave au Musée juif de Bruxelles, Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA), a déclaré : « Ce qui s’est passé était prévisible. »
Avant même que les autorités ne concluent à un acte antisémite ou, d’ailleurs, à quelque mobile que ce soit, Rubinfeld a estimé, avec cette panoplie de mots-clefs rappelant les meilleurs tweets de Frédéric Haziza ou les discours éternels de Manuel Valls :
« Cela devait hélas arriver. Nous assistons ces dernières années à une libération de la parole antisémite. Elle reprend du poil de la bête, notamment à travers les discours de l’humoriste Dieudonné ou du député Laurent Louis.
La fusillade de ce samedi est le résultat inévitable d’un climat qui distille la haine.
Le plus important aujourd’hui est d’arrêter les responsables de la fusillade, qui, pour moi, n’est autre qu’un acte terroriste, et de les traduire en justice. Mais demain, il faudra également user de tous les moyens légaux pour faire taire les prêcheurs de haine qui ont une responsabilité dans la propagation du virus antisémite.
Il s’agit d’un combat qui ne concerne pas que la communauté juive mais l’ensemble du pays et ses valeurs fondamentales. »
Au micro de la RTBF, le lobbyiste a ajouté Alain Soral à la liste de ceux qui auraient « contaminé » les esprits belges et rendu possible ce triple meurtre :