"La Grèce est actuellement soumise à un audit de la part de l’union Européenne, du Fonds Monétaire International et de la Banque Centrale Européenne pour savoir si la sixième tranche du prêt de 110 milliards d’euros consenti à Athènes l’année dernière serait débloquée."

Incroyable !! C’est le monde a l’envers. L’une des marques de l’empire c ’est d’inverser causes et effets. En effet, tout comme aux états unis ou Ron Paul demande un audit de la FED, ici c ’est la grèce qui devrait demandé un audit de la BCE, et non l’inverse.

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L’encre du deuxième plan de mise à mort de la Grèce n’est pas encore sèche, sa ratification par les 17 pays de la zone euro fait l’objet d’appels de détresse, que des rumeurs font déjà état de la mise en chantier d’un troisième plan par la Commission ! Herman van Rompuy, président de l’Union européenne, vient de déclarer, parmi d’autres, que sa mise en œuvre était « à brève échéance la priorité des priorités »… Une manière de reconnaître qu’on n’y arrive pas
Dans l’immédiat, les représentants de la Troïka (FMI, BCE et Commission) s’apprêtent à garroter Athènes, prenant prétexte du déblocage de la 6ème tranche du premier prêt de 110 milliards d’euros consenti à la Grèce. Il s’agit cette fois-ci d’obtenir notamment une réduction de la masse salariale et des acquis sociaux, par le biais d’une généralisation des accords d’entreprise au détriment des accords de branche, afin de modifier en faveur du patronat le rapport de force.
La situation a empiré. La dette grecque est hors de contrôle et les mesures prises par le gouvernement ne peuvent pas restaurer les finances de cet état. « la forte hausse de la dette, le déficit primaire élevé ont exacerbé à l’extrême la dynamique de la dette qui a échappé à tout contrôle » estiment des experts nommés par le Ministère des Finances qui oeuvrent au sein d’une commission indépendante créée en 2010. Il apparaît que le problème n’est plus seulement le volume de la dette publique mais aussi l’incapacité de consolider la gestion budgétaire actuelle. Malgré le gigantesque effort d’ajustement structurel budgétaire, aucun excédent primaire n’a pu être dégagé et au contraire celui-ci s’est creusé. La commission distribue un dernier conseil, comme le prêtre distribuerait les derniers sacrements en invitant le gouvernement grec à redoubler d’efforts dans sa lutte contre la fraude fiscale et la réduction du déficit primaire. La dynamique du ratio dette/PIB reste hors de contrôle tandis que les facteurs déterminants évoluent de façon négative.
Du coma, le malade s’approche de l’heure de ses obsèques… Le seul espoir de la Grèce est de se tourner vers l’Argentine pour apprendre comment se sortir des plans d’ajustement structurel… Pour l’Euro, la messe est dite.

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Quelque chose cloche. Saigner l’Europe (donc la sacrifier) sous couvert de "solidarité" (discours officiel) pour sauver un pays comme la Grêce, qui compte si peu dans la balance, quand on sait comment la Grêce en est arrivée là...
Je ne veux pas jouer les conspirationistes obsessionnels mais quelque chose cloche. On voudrait précipiter la chute de l’Euro comme celle du Dollar pour justifier la nouvelle monnaie mondiale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Tous ces évènements participent de la même dynamique et renforcent comme par hasard le pouvoir bancaire et le système en place.
Quitte à sacrifier tout le reste, c’est-à-dire, nous.

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Avec un taux d’interet sur ses bons du tresor à 2 ans de 44%, tout est fait pour creuser le deficit grec. les banques vampirisent toute l’aide et pousse l’UE à deverser de plus en plus d’argent dont elles pourront se gaver sans que cela aide la grece. c’est une situation sans issue et les banques rongent à belles dents la branche sur laquelle elles sont assises, sans se préoccuper de la chute fatale qu’elles se préparent ineluctablement. ca s’appelle la frénésie aveugle et irraisonnée due à la panique et c’est le signal de l’agonie des banques d’affaires.

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