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Guerre mondiale entre l’Empire et les non-alignés : nouvelles du front ukraino-syrien

L’Empire veut faire de l’Ukraine une nouvelle Syrie. Si la confrontation entre la coalition occidentale et la Russie n’a pas eu lieu directement en Syrie entre 2015 et 2021, malgré quelques étincelles, elle se dessine sur le terrain ukrainien. Entre les deux puissances, il n’y a plus que les combattants ukrainiens, qui jouent le rôle de proxies, et de proxies écrasés.

 

Et pendant que le monde a les yeux tournés vers l’Ukraine, il se passe des choses en Syrie. Chacun sait que les Syriens possèdent des systèmes de défense S-300, qui n’ont pas été activés pendant les nombreux raids israéliens sur la Syrie. Or, selon une chaîne israélienne, pour la première fois, des pilotes israéliens qui venaient de procéder à un bombardement (ciblant l’infrastructure industrielle militaire syrienne à Masyaf dans la province de Hama, selon i24news) ont été ciblés par les sol-air d’un S-300, qui sont sous contrôle opérationnel, rappelons-le, d’officiers russes.
Jusqu’à présent, des négociations entre l’entité israélienne et la Russie avaient fait en sorte que ces systèmes ne soient pas activés, laissant les chasseurs israéliens frapper les installations iraniennes et les prétendues livraisons d’armes du Hezbollah. Selon les observateurs israéliens, ce changement serait un « message » de Poutine. Le site lirelemonde.com écrit :

« Il est tout à fait évident que les Russes n’aiment pas le fait que nous opérons en Syrie », a déclaré Alon Ben-David, correspondant à la Défense de la Treizième chaîne, qui a annoncé l’histoire. « Mon interprétation est que les Russes disent “vous marchez sur de la glace mince. Faites attention, nous manquons de patience”. » M. Ben-David dit que l’événement a suscité des inquiétudes au sein de l’establishment militaire israélien quant à tout changement potentiel de la politique russe sur la Syrie, alors que l’on se demande si l’événement représente un coup de semonce ponctuel ou un défi plus sérieux.

Toujours en Syrie, un article du Courrier international fait du clan Assad le grand profiteur de la production et du trafic de captagon, cette drogue chimique qu’on attribuait pourtant aux djihadistes qui ont combattu le pouvoir syrien pendant une décennie.

En Syrie, la production, la consommation et le trafic de substances psychotropes [notamment du captagon] ont plus que doublé, faisant de ce pays l’un des principaux acteurs de l’industrie mondiale de la drogue. Cet essor est attribué à l’implication des proches et des alliés du président syrien Bachar el-Assad ayant fait fortune grâce au commerce illicite de ces substances. Non seulement la fabrication et le commerce de stupéfiants ont procuré des revenus juteux aux responsables syriens, mais leur impact sur les pays voisins de la Syrie est de plus en plus manifeste.

Une enquête publiée le 5 décembre dernier par le journal américain The New York Times a ainsi révélé que la 4e division blindée de l’armée syrienne, dirigée par Maher el-Assad, frère cadet du président syrien et l’un des hommes les plus puissants du pays, contrôle une grande partie de la production et du trafic de captagon. Des membres de la famille élargie des Assad et de puissants hommes d’affaires liés au régime syrien ou au groupe armé libanais Hezbollah sont impliqués dans ce commerce, révèle le journal.

Le problème, c’est que le NYT est l’émanation du pouvoir profond américain, c’est-à-dire du Pentagone, et qu’en matière de guerre, il a menti en 2003 sur l’Irak et les raisons de l’intervention américaine. Un mensonge qui a provoqué, beaucoup plus tard, un mea culpa de la direction. Chez nous, le NYT s’appelle Le Monde, qui est l’organe du pouvoir profond français, les deux pouvoirs profonds, américain et français, étant liés par des intérêts mondiaux. Et le Courrier international appartient au groupe Le Monde. Il convient donc de prendre ces informations avec des pincettes, ces journaux ayant hurlé contre l’intervention russe en Ukraine mais soutenu l’intervention américaine en Irak. Ce que rappelle ce courageux député belge :

 

 

À 1 650 km de là, en Ukraine, la presse et les agents occidentaux ont du mal à cacher leur déception sur l’évolution des événements et de la situation militaire. BHL, qui incarne la ligne idéologique du pouvoir profond franco-américain, se désole. On rappelle que le multimillionnaire est censé être, officiellement, un philosophe, pas un militaire...

 

 

Mais ça n’a pas l’air de gêner BFM TV, la chaîne d’informations du groupe de l’Israélien Patrick Drahi, qui possède par ailleurs i24news, qui s’est émue de l’activation des S-300 russes en Syrie. Bref, la guerre entre alignés et non-alignés sur l’Empire se mondialise, en tout cas elle se développe sur de nombreux terrains, auxquels on peut ajouter l’Afrique, où le « jeu » entre les Grands peut aussi dégénérer.

Pour finir sur l’Ukraine et BHL, il est étrange que l’agent israélo-américain qui veut tout le temps pousser le pouvoir français dans la guerre (contre les ennemis d’Israël, généralement) et qui parle une fois sur deux de la Shoah dans ses chroniques, n’ait pas trouvé les mots pour dénoncer le nazisme affiché des combattants d’Azov faits prisonniers à Marioupol. Pourtant, c’est un fait.

 

 

Et pendant que les nazis ukrainiens se rendent, après avoir été les auteurs de crimes de guerre (que nous ne diffuserons pas), le président Zelensky met ses parents à l’abri en Israël. La boucle est bouclée.

 

 

Comme prévu, sur E&R :

 






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