Quand le vin est tiré, il faut le boire. Et boire le calice jusqu’à la lie. C’est ce qui est arrivé à Florence Foresti, la courageuse animatrice de la soirée désastreuse des César 2020, une 45e cérémonie qui sentait bon la fin de règne d’un milieu fermé arrivé au bout de ses contradictions. Ne pas manquer les petites intrusions de Foresti dans le lexique guttural de Dieudonné...
Le sketch Godwin de Florence Foresti & Alban Ivanov dans la droite ligne du racisme antifrançais de Canal+
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Ivanov est celui qui a incarné le petit Français crétin et lourdingue dans la farce malheureusement antifrançaise – car le film est en soi très réussi – du duo communautaire Toledano-Nakache, Le Sens de la fête.
C’est bien qu’Alban Ivanov continue à jouer les crétins sur scène, ça nous rappelle l’image que le cinéma dit français veut donner des Français : un peuple lourd, bête à manger du foin, facilement manipulable par les sentiments, mais dangereux quand il se cabre, voir la vendetta anti-people des Gilets jaunes.
De la télé antifrançaise au cinéma antifrançais
Le cinéma français contemporain, et ça n’étonnera personne quand on sait qui le finance depuis 35 ans, depuis 1984 exactement et la naissance de la chaîne payante Canal+, en même temps que celle de SOS Racisme – deux vrais jumeaux, et ce n’est pas une coïncidence –, est un cinéma de télévision, destiné à la télévision, et du niveau de la télévision. C’est pourquoi on ne voit plus de grands films comme on en avait encore dans les années 70.
La mainmise de Canal+, chaîne aujourd’hui désertée par le peuple, sur le cinéma français, a formaté tous les genres, et particulièrement le drame et la comédie. Les drames se sont réduits à des histoires de cul de la bourgeoisie parisienne, les films comiques à des sketches à rallonge sur ces pauvres cons de Français, les goyim ou les petits Blancs. C’est ça, le fond idéologique du cinéma dit français : le racisme social anti-Français, anti-pauvres et anti-Blancs, autrement dit anti-Front national.
« Au moins pendant que vous regardez Canal Plus, vous n’êtes pas devant la télé »
Et comme pour la chaîne Canal+, qui sans aucune honte a vécu sur un grand pied des largesses des abonnés modestes de la France profonde, qui n’avaient pas les moyens d’aller chaque semaine au cinéma, le cinéma français est un cinéma fait par des nantis sans ou contre la France profonde. Une affiche disait « quand vous êtes devant Canal, vous n’êtes pas devant la télé » ; aujourd’hui on peut dire, quand vous êtes au cinéma, vous êtes devant la télé. Et c’est ce qui vide les salles, malgré les promotions quasi permanentes à base de cartes mensuelles. Qui sont d’ailleurs au même tarif que Canal+ !
Du côté de l’humour anti-Canal, ça respire un peu plus la liberté d’expression. Les thèmes brûlants sont abordés dans cette émission de TVL qui reçoit Bigard en grande pompe. Nous sommes à 1’26’42 et on entre dans le dur : les juifs, Dieudonné, l’humour, Desproges, Proust – Gaspard, pas le pédé mondain –, Gardin, celle qui a le vent en poupe et la carte, ce qui lui permet de ne pas subir l’ostracisme appliqué à Dieudonné...