Israël a lancé samedi l’exploitation du gisement de gaz naturel de Tamar, en Méditerranée, ont fait savoir les partenaires du projet.
Naguère très dépendant en énergie, le pays devrait devenir exportateur de gaz d’ici la fin de la décennie, le gisement en renfermant assez pour répondre à ses besoins durant des décennies.
La découverte de ce gisement en 2009 a déclenché une frénésie de prospection dans le bassin du Levant - que se partage Israël, Chypre et le Liban - et la découverte d’un second gisement, Leviathan.
"Aujourd’hui (nous entamons) l’indépendance d’Israël en gaz naturel. C’est un progrès énorme pour l’économie israélienne et le début d’une nouvelle ère", a déclaré le milliardaire israélien Yitzhak Tshuva, qui détient une part de contrôle dans le groupe Delek, l’un des partenaires dans l’exploitation du gisement de Tamar.
Les prix vont baisser
L’exploitation gazière devrait entraîner une baisse des coûts de production de la compagnie nationale Israel Electric de même qu’une baisse du prix de l’électricité en Israël, a déclaré ces jours-ci le ministère israélien de l’Eau et de l’Énergie.
Le gisement de Tamar se trouve à 90 km au large des côtes du nord d’Israël. L’exploitation de Tamar et de Leviathan va rendre Israël moins dépendant de ses importations énergétiques et l’État hébreu a déclaré qu’il lui permettrait même d’exporter un volume important de gaz naturel.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué le début de l’exploitation du gisement. "Nous faisons là un pas important vers l’indépendance de notre secteur énergétique. Au cours des dix dernières années, nous avons misé sur le secteur gazier israélien et cela va renforcer l’économie d’Israël et bénéficier à l’ensemble des citoyens", a-t-il dit dans un communiqué.
Noble Energie, dont le siège est au Texas, détient 36% de Tamar, et Isramco Negev 28,75%.