La différence entre ces Occidentaux dans une relative opulence et confort matériel mais qui tirent une gueule de six pieds de long, et les pauvres du Tiers Monde qui se fendent la gueule toute la journée, c’est que les premiers sont des esclaves en captivités, alors que les seconds sont des hommes libres et souverains. Le pauvre du Tiers Monde n’est soumis qu’à ses besoins physiologiques, au rythmes des saisons, aux conditions météorologiques. Ils organisent lui même de manière autonome sa survie. Mais si tu prends ce pauvre pour le faire bosser dans une usine ou un bureau, même si son misérable salaire lui permet malgré tout de vivre dans de meilleures conditions matérielles que dans sa case, il sera malheureux ! L’Occident avait résolu ce problème en offrant aux esclaves salariés d’énormes bénéfices qui permettaient de faire accepter la captivité, le sentiment d’aliénation et l’ennui de la condition prolétaire ; séduction des gadgets de la modernité et du confort qu’ils apportent (machine à laver, frigo, électricité...), propagande systématique afin de dénigrer la condition de l’homme libre souverain, c’est à dire le paysan, moqué et décrit systématiquement comme un cul-terreux arriéré, un pauvre hère vivotant péniblement de son dur labeur telle une bête de somme...et cela a marché ! Les gens étaient fiers de faire un job à l’usine, ou mieux encore dans le tertiaire où l’on n’avait pas besoin de se salir les mains, qui permettait de s’acheter une belle voiture, un appartement...et de frimer avec ses habits propres et sa voiture quand on allait rendre visite aux ploucs de la campagne...puis les gens ont fini par s’habituer à l’opulence et au confort matérielle ! Qui s’extasie encore devant une machine à laver ? Donc se casser le cul dans un job de merde ennuyeux à mourir pour acheter la même bagnole et maison que tout le monde, cela a perdu de son attrait ! Alors on veut plus ! On veut une voiture plus chère que celle de son voisin ! Et puis même les "riches" finissent par se faire chier ! Alors ils vont sniffer de la coke, fréquenter des clubs échangistes...mais en définitive dans cette course effrénée sans fin on est jamais heureux ! Alors que le pauvre paysan du Sahel, avec ses 3 chèvres, 10 poules, sa femme et ses 5 gosses, il est heureux comme un pape ! Il sait aussi que si il devient vieux, ses gosses s’occuperont de lui et ne l’enverront pas dans un EPHAD se faire euthanasier à coup de rivotril "pour son bien" !
La vie moderne est tout simplement contre-nature
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