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Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

Musique et lutte des classes (et des races)

Et d’abord, Johnny était-il blanc ?

La question n’est pas si farfelue. Personne n’a oublié les obsèques de Johnny, suivies de la polémique – cette bonne vieille habitude nationale – sur l’absence de la France des banlieues à la cérémonie.

 

 

Le Figaro dans son édition du 13 décembre 2017 a demandé au sociologue de la France périphérique Christophe Guilluy ce « que révèle le phénomène Johnny » :

« On peut cependant rappeler le mépris de classe qui a entouré le personnage de Johnny, notamment via “Les Guignols de l’info”. Il ne faut pas oublier que ce chanteur, icône absolue de la culture populaire, a été dénigré pendant des décennies par l’intelligentsia, qui voyait en lui une espèce d’abruti, chantant pour des “déplorables”, pour reprendre la formule de Hillary Clinton.
L’engouement pour Johnny rappelle l’enthousiasme des bobos et de Canal + pour le ballon rond au moment de la Coupe du monde 98. Le foot est soudainement devenu hype. Jusque-là, il était vu par eux comme un sport d’“ouvriers buveurs de bière”. On retrouve le même phénomène aux États-Unis avec le dénigrement de la figure du white trash ou du redneck.
Malgré quarante ans d’éreintement de Johnny, les classes populaires ont continué à l’aimer. Le virage à 180 degrés de l’intelligentsia ces derniers jours n’est pas anodin. Il démontre qu’il existe un soft power des classes populaires. L’hommage presque contraint du monde d’en haut à ce chanteur révèle en creux l’importance d’un socle populaire encore majoritaire.
C’est aussi un signe supplémentaire de l’effritement de l’hégémonie culturelle de la France d’en haut. Les classes populaires n’écoutent plus les leçons de morale. Pas plus en politique qu’en chanson. »

À propos de « mépris de classe », le philosophe raciste Alain Finkielkraut a fait remarquer ce qu’on avait tous remarqué : l’absence des racailles, islamistes, djihadistes et autres terroristes dans le dernier hommage du peuple de France à son chanteur fétiche.

Oui mais ça, Finky, c’est normal, logique, calculable : il ne s’agit pas de haine antifrançaise ou antiblanche, mais de goût musical directement induit par les origines ethniques et culturelles des communautés en question. Il n’est pas raciste de dire que les Arabes et les Noirs de la tranche 15-35 de banlieue préfèrent globalement le rap au rock, et donc un rappeur noir à un rocker blanc.

Il ne s’agit pas de racisme antiblanc d’un côté ou antinoir de l’autre (un beauf de 60 ans n’écoute pas de rap) mais de la traduction d’une préférence culturelle presque inscrite dans les gênes. La musique n’est universelle que parce qu’il y a des musiques. À part un public un peu pointu qui goûte tous les genres, chacun aime la musique que ses déterminismes lui imposent.

 

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Un père et son fils fans de hard rock

 

On peut aller contre cette loi d’airain en faisant écouter à un bébé blanc de la classe intermédiaire (dans la phraséologie des instituts de sondages) du rap noir violent. Il aimera ensuite ce genre-là. C’est d’ailleurs ce qu’a fait le couple Kanye West & Kim Kardashian : le père n’a pas voulu que son futur enfant écoute du rap mais de la musique classique, et précisément du Bach, dans le ventre de sa mère. Le déterminisme musical n’est donc pas intangible.

Les parents écoutant les musiques qui leur plaisent, leurs enfants baignent naturellement dedans, et font évoluer ensuite ce déterminisme avec leurs propres rencontres... musicales. Mais la base, elle, ne changera jamais. Voilà pourquoi l’amour pour Johnny s’est transmis de père en fils (plus que de mère en fille mais aussi) de génération en génération depuis 1960. Cela veut dire que dans ces familles, il n’y a pas eu de grande évolution musicale, même si on ne peut pas négliger le facteur accidentel, par exemple un fils qui flashe sur du Mozart, un jour, grâce à une pub sur TF1.

 

Le goût se transmet de génération en génération tout en évoluant

Ne confondons donc pas racisme et déterminisme culturel. De plus, les musiques ou les genres se mélangent : Johnny est ainsi passé en 10 ans d’une voix rockabilly – ce rock très blanc et sudiste des années 50 aux États-Unis – à une voix presque noire, celle de la soul des années 60-70. Alors, Johnny, chanteur blanc à voix noire ? Un peu.

Eric Burdon, le chanteur des Animals, chantait comme un Noir, et c’était un petit Blanc issu d’une famille ouvrière de Newcastle. Wikipédia écrit qu’il « refuse la voie tracée par ses parents et décide de s’inscrire dans une école d’arts plastiques », preuve que le facteur « accident » a joué. L’accident faisant partie intégrante de l’Évolution : chacun se rappelle les conséquences de la grande faille africaine qui est probablement à l’origine du passage miraculeux du singe à l’homme.

Johnny, lui, a fait un tube avec la reprise de Hey Joe, ce thème populaire transcendé par Jimi Hendrix, qui était lui-même meilleur guitariste que chanteur. Justement, Hey Joe se prête bien au débat noir/blanc sur la musique. La version des Byrds est dite folk, tandis que celle de Wilson Pickett serait plutôt soul :

Hey Joe par The Byrds en studio en 1966, avec leur jeu inimitable de guitares entrecroisées donnant cette impression de frise de notes :

 

 

 

Hey Joe par The Byrds sur scène, moins précis, mais les drogues psychédéliques n’ont pas forcément amélioré la virtuosité :

 

 

 

Et une cover par des Blancs de 70 ans dans un bistrot américain :

 

 

 

Hey Joe en 1966 par Jimi, qu’on ne présente plus, la chanson n’est pas de lui mais cette version fera le tour du monde :

 

 

 

Hey Joe par Johnny (qui connaissait Jimi) avec des cuivres en 1967 :

 

 

 

Hey Joe par Wilson Pickett et sa voix magique, sans images de scène mais avec un certain Johnny Allen – alias Jimi – derrière et en nœud pap’ :

 

 

 

Personne ne peut se targuer d’unifier toutes les familles humaines sous un seul genre musical. Même Michael Jackson, pourtant bien « blanchi » par son manager, n’était pas complètement fédérateur. Mais on le voit, chacun, noir ou blanc, jeune ou moins jeune, a son Hey Joe. Et c’est ça qui fait la richesse de la musique. Heureusement qu’il y a des différences !

Et hop, un petit coup de pied de l’âne au métissage en passant... puisque dans ce cas, le métissage n’est pas forcément un signe d’évolution. Il l’est jusqu’à un certain stade : par exemple, le rock est issu du croisement entre la rythmique irlandaise et le chant africain, la mélopée de l’esclave sur la bourrée blanche. Et c’est magique ! Après, si on commence à croiser le rock avec d’autres croisements, ça produit plus de monstres que de génies...

Johnny était le chanteur de la France périphérique, qui tenait là son rocker ; Cantat a été celui de la France bobo ; Goldman est celui de la France de la classe moyenne, toujours blanche ; Diam’s était la chanteuse des filles des cités ; NTM a lancé le rap français dans les quartiers avant d’être débordé par ses « fils », mais des petits Blancs écoutaient aussi ce groupe (la tendance Kool Shen) ; Barbara était la voix de la gauche culturelle huppée ; Ferrat celle de la France rouge...

La musique est donc une expression à la fois raciale et sociale. Disons, pour ne fâcher personne, ethno-culturelle. Il n’y a pas de lutte des classes ou des races dans la musique mais une catégorisation relativement précise, avec quelques passerelles. En matière artistique, c’est donc la mixité qui est enrichissante, plus que le métissage, qui montre certaines limites.

 

Le vote comme la musique est un choix... déterminé

Selon que vous serez riche ou pauvre, noir ou blanc, jeune ou vieux, vous apprécierez telle ou telle musique, et vos goûts évolueront avec votre âge et votre catégorie socio-professionnelle, soit votre culture, culture étant pris ici comme bouillon bactérien.
En gros, les goûts musicaux des Français se situent sur le segment suivant, chacun mettra le curseur où il veut (et où il doit) : variétés (plus ou moins anglo-saxonne) - rock (plus ou moins hard) - rap - chanson (tradition, à texte) - jazz - classique.
Que les tenants de l’électro et autres « sous-catégories » nous pardonnent, on fait dans le grossier pour rester clairs.

La musique n’échappe pas aux lois naturelles de l’inné et de l’acquis : si vous voulez avoir des goûts éclectiques, demandez à vos futurs parents de vous mettre « de tout » pendant la période intra-utérine. Si vos géniteurs sont mono-musicaux, il y a des chances que vous le soyez, à moins que vous ne fassiez un cursus CHAM au conservatoire ou musicologie à la fac. Cependant, même cette branche est déterminée. Ce qui n’empêche pas l’éclosion de musiciens venus de nulle part dans des familles pas du tout musicales ! Inversement, regardez la descendance Gainsbourg.

Conclusion ? Pour enrichir votre lexique musical à venir, faites comprendre à vos parents – mettons, à coups de pied dans le ventre (On rappelle que vous êtes censé être un bébé) – de mixer sans les mélanger Allah Wakbarr d’Ofo The Black Company avec le Messie d’Haendel dans votre biberon tympanique :

 

 

 

 

Certains hommes sont influencés par leur époque,
d’autres influencent leur époque,
lire sur Kontre Kulture

Johnny, éponge de son époque, sur E&R :

 






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103 Commentaires

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  • #1862966
    Le 16 décembre 2017 à 23:07 par razafit
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Finki lui même n’a pas participé... donc reprocher aux "sous chiens" de ne pas le faire c’est quand même incroyable. Et qu’en est-il de l’avant garde de la république ? ils étaient présent ?...

    depuis quand la musique est représentatif d’une communauté ou d’un pays ? c’est absurde, on n’aime ou on n’aime pas, c’est tout

    Une fois de plus finki parle dans l’unique but de diviser et de créer la polémique, en mettant l’accent sur le fait qu’il n’y avait pas beaucoup de noir et arabe au rassemblement.

    Est ce que finki a la meme reflexion lorsqu’il voit une manifestation de juifs anti-sioniste en Israël ?...

     

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  • #1863001
    Le 17 décembre 2017 à 00:54 par TOZZZ
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    En 1960 il n’y avait pas d’adolescents enfants de la première génération d’immigrés en bien grand nombre à écouter Johnny et ainsi passer le flambeau à leurs propres enfants pour ensuite assister à ses funérailles. Par contre en Algérie des années 60 et 70 toute la jeunesse citadine scolarisée écoutait les variétés françaises et bien sûr Johnny Hallyday sur la Chaine 3. La même génération que ceux qui étaient sur les Champs Élysées pour rendre un dernier hommage à leur idole. Sa mort a été annoncée sur les sites algériens, preuve que ça parle à des connaisseurs.

     

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  • #1863013
    Le 17 décembre 2017 à 01:32 par Monsieur 106
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Merci ER de me donner, en plus d’à peu près tout le reste, des rudiments de culture musicale. Les anecdotes, la photo de Hendrix quand il était "Allen"(!), les extraits musicaux sont fabuleux.

     

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  • #1863068
    Le 17 décembre 2017 à 07:52 par hanane
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Ce genre de cérémonie n’a jamais attiré la banlieue. Elle ne fait le déplacement sur les Champs que pour les grâces que leur accorde le Dieu Foot. Et pour s’éclater, pas pour pleurer.
    Lâche l’affaire fikelcrouton, t’es largué de ce côté-là ... . Mais d’un autre côté, n’est-ce pas en réalité les "souchiens que tu vises ?.

     

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  • #1863073
    Le 17 décembre 2017 à 08:14 par MagnaVeritas
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    À part un public un peu pointu qui goûte tous les genres, chacun aime la musique que ses déterminismes lui imposent.



    Ce public "un peu pointu", s’appelle la France. Le déterminisme du Français est l’universalité, parce qu’il est d’un peuple hautement évolué.

    Quand des barbares de banlieue se félicitent massivement des attentats du bataclan, sont-ce leurs "déterminismes" barbaresques qui les empêchent d’avoir un minimum de décence ? Expliquez-nous, professeur, allez-y.

     

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    • #1863201

      Sans trop se jeter des fleurs.. l’universalité est effectivement une de nos qualités.. le fait que l’on soit à un carrefour au centre de l’Europe, en voisinage avec l’Afrique et l’orient aux portes de la Méditerranée, peut aussiexpliquer géographiquement notre anthropologie.




      Lesbarbares de banlieue se félicitent massivement des attentats du bataclan, sont-ce leurs "déterminismes" barbaresques qui les empêchent d’avoir un minimum de décence ? Expliquezprofesseur, allez-y.




      Comme si à force de répéter qu’il y a des déterminismes génétiques dans la culture et son expression nous finirons par vous croire.
      Premièrement, c’est l’accusation du siècle, collé sur les palestiniens au lendemain des attentats du 11sept.. Montrant femmes et enfants lors d’une célébration de mariage avec distribution de bonbon en faisantcroire qu’ils étaient exctatiques suite aux attententats sur New-York.. Un mensonge de taille,les médias ne prennent pas ça enexemple pour éduquer les gens par rapport aux manipulations ?..

      Les banlieues françaises ne se sont jamais rejouies de l’assassinat d’innocents au Bataclan.. c’est un mensonge éhonté. Il ne sert en réalité que les commanditaires du massacre : un groupe de rock (à l’imagerie satanique en plus !!) aurait moins de fans blacks et maghrébins car tout simplement le capitalisme segmente le marché culturel. Il évident que dans la stratégie de la tension, les pages Facebook des victimes permettraient de faire un trombinoscope des victimes majoritairement blanches, l’outil du storytelling relayé par les médias du monde..

      Ça n’est pas vrai. Maintenant, ça fait des décennies que les Celtics de Glasgow d’origines catholiques contre les Rangers d’origines protestantes se fouttent sur la gueule en chantant des chants particulièrement haineux.. Les Celtics ont des fans en Écosse, Irlande mais aussi aux États Unis comme a NewYork où il y a une importante communauté catholique irlandaise. Les faits sont têtus : allez vérifier partout (internet, youtube), si il n’y a pas des chants avec une révérence extrême pour le groupe terroriste de l’IRA, lesmassacres d’innocents dans des attentats sanglants.. La banderole des ch’tis comme quoi ils seraient pédophiles, chômeurs, consanguins, c’est de la gnognote...
      Génes barbaresque, vraiment ? Ou stratégie du choc des civilisations ? Homogèniser le peuple français (manifJohnny + catholiques marche pour tous) par l’utilisation de la xénophobie ? Buisson ardent hautement évolué ?

       
    • #1863214
      Le Décembre 2017 à 15:02 par Mort de rire
      Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

      Quelles sont ces foutaises maçonniques ? Le déterminisme du Français est la francité et non pas je ne sais quelle fable mondialiste, la France ce n’est pas l’Univers.

      Les français sont d’ailleurs suffisamment évolués pour ne pas se faire avoir par des sornettes pseudos religieuses sans fondements.

       
    • #1863397

      Bien sure les hooligans même si dans des rivalités sanglantes, ont pu dans des bagarres se couper à coups de couteau, se jeter par les ponts, même si il y a des tensions et ressentiments entre les communautés, les chansons ne sont que des postures et tiennent beaucoup de la blague ; mise à part pour les quelques psychopathes, mais ça c’est de la statistique pas du déterminisme...

      Malgré ça, les gens à Glasgow sont tout à fait adorables.. et ne vous étonnez pas si plus généralement, en écosse accompagné d’anglais, ils essaient de les mettre mal à l’aise.. la aussi ça tient du folklore..

       
    • #1864167

      @Peter Est ce que vous pourriez arrêter à longueur de mois, de toujours parler des chrétiens dans vos explications abracadabrantesque ? On vous parlerais des kangourous en Australie, et vous trouveriez encore le moyen de parler des (pseudos) problèmes entres catholiques et protestants... On a bien compris vos positions communautaires, rassurez-vous...

       
    • #1864937

      @kalel,
      vous êtes un troll ? ..n’avez vous pas autre chose à faire ? Une remarque intelligente en rapport avec la discussion ? Montrez moi un seul post ou je parle des rivalités entre protestants et catholiques ? Un seul, ou mieux encore votre longue liste de discussions puisque vous avez en mémoire que je ne fait que ça ? Ça ne devrait pas être difficile..

       
  • #1863131
    Le 17 décembre 2017 à 11:43 par pleinouest35
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Il est certain que sa musique était plus accessible que celles des groupes Gong et Magma, mais la musique y a-t-elle gagné ? Plus la pop est sophistiquée, et les morceaux courts, et moins elle est écoutée par le peuple. Ce sont la publicité et les radios libres qui ont tué la pop à la fin des années 70, pour en faire une consommation de masse très lucrative. Il est fini le temps des Who et de Yes. Pareil en Allemagne avec Can et Klaus Schulze, Tengerine Dream etc..

     

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    • #1863210
      Le Décembre 2017 à 14:56 par pleinouest35
      Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

      "et les morceaux courts"

      Je voulais dire "longs" !

       
    • #1863235

      Radios libres.. merci !!! Le mot clé est lâché..

      Car il ne s’agit nullement de liberté.. L’indépendance des radios c’était du libéralisme économique et du libertaire sociétal.. Finis la morale à papa.. et laissez nous nous arranger avec les annonceurs (publicitaires) pour qu’on fasse de fric comme bon il nous semble..

      Les droâtards devraient être avec nous, coude à coude, pour dénoncer la droite libérale et son laissez-faire insidieux... quand ça n’est pas tout simplement de la pyromanie.. Mais non, ils jubilent de nous diviser encore plus sur la culture.. comme l’a très bien fait à sa façon la gauche (libéral libertaire) en nous homogénéisant par le bas..

      Une radio anti-france comme sky-rock qui a sélectionné savamment ses poulains.. ça n’est pas de la faute de ses dirigeants franc-macs, ni son représentant officiel l’arabe de service éléphanto du parti-socialo-sioniste, malek bouthi critiquant les parents noirs et arabes leur imputant la délinquance de leur enfants, parents plutôt conservateurs LOL.. Et ta radio de merde Malek ? Éducatrice ta radio libéral libertaire de sous-prolos ?

      Une radio néfaste à cause de la prédominance du rap gangster favorisé par les cessions open-mike de tous les cassos de la banlieue parisienne ? Peut-être que oui peut-être que non.. LOL..

      À vous de choisir.. vous avez soit la génétique de la radio, son ADN : la genèse, l’organigramme, la structure interne (ses réseaux) qui explique qu’ils ont favorisés sciemment un rap anti-justice de rebelles en carton anti-france ?

      Soit comme vous le dit les identitaires racialistes.. la 1er radio rap est médiocre car les africains, les étrangers, sont génétiquement intrinsèquement malveillants, anti-flics, anti-france.

      En plus d’être anti-pinnard, anti-cochon ou comme je l’ai entendu dire de la nouvelle miss france : le bikini c’est la France, la liberté.. sûrement par rapport à Geneviève de Fontenay trop reac car elle préfère le monokini transformant moins les filles en appâts sexuel.. Après le voile islamique, toujours un bon bout de tissus pour démarquer son territoire ?....

       
  • #1863321
    Le 17 décembre 2017 à 18:54 par MagnaVeritas
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    le philosophe raciste Alain Finkielkraut




    Sors ton mouchoir et appelle la police.



    il ne s’agit pas de haine antifrançaise ou antiblanche, mais de goût musical directement induit par les origines ethniques et culturelles des communautés en question




    Arrête de te justifier, on sait que t’es raciste. La preuve, tu es communautaire sur un sol qui n’est pas le tien.



    À part un public un peu pointu qui goûte tous les genres, chacun aime la musique que ses déterminismes lui imposent.



    Ce public "un peu pointu", s’appelle la France. Le déterminisme du Français est l’universalité, parce qu’il est d’un peuple hautement évolué.

    Quand des barbares de banlieue se félicitent massivement des attentats du bataclan, sont-ce leurs "déterminismes" barbaresques qui les empêchent d’avoir un minimum de décence ? Expliquez-nous, professeur, allez-y.



    L’accident faisant partie intégrante de l’Évolution : chacun se rappelle les conséquences de la grande faille africaine qui est probablement à l’origine du passage miraculeux du singe à l’homme.



    Non, *chacun" ne se "rappelle" pas mais chacun peut constater l’absurdité de cette phrase.



    Mais on le voit, chacun, noir ou blanc, jeune ou moins jeune, a son Hey Joe. Et c’est ça qui fait la richesse de la musique. Heureusement qu’il y a des différences !




    Démagogie individualiste.



    par exemple, le rock est issu du croisement entre la rythmique irlandaise et le chant africain, la mélopée de l’esclave sur la bourrée blanche.




    Les Irlandais ont été autrement plus esclavagisés que les noirs, dont les premiers esclavagistes étaient noirs, d’ailleurs..



    La musique est donc une expression à la fois raciale et sociale. Disons, pour ne fâcher personne, ethno-culturelle.




    Il ne s’agit pas de fâcher mais de proférer des inepties ou pas ; on ne se fâche pas pour des imbéciles, on tire juste la chasse, ce que je fais.
    La musique européenne est l’accès à l’universalité, et cet accès est refusé par ceux qui préfèrent leur rythmique binaire parade-nuptialiste ou leurs chants de losers pleurnichards, c’est-à-dire ceux qui préfèrent leur hermétisme et leur entre-soi communautaire.

    Bref, article très faible sur un sujet insignifiant.

    MV

     

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    • #1863424

      NTM a lancé le rap français dans les quartiers avant d’être débordé par ses « fils », mais des petits Blancs écoutaient aussi ce groupe (la tendance Kool Shen)




      Ça n’est qu’une construction mentale.. NTM n’a pas vendus des millions d’albums à des noirs et des arabes.. What a joke.. vous voulez nous faire croire que par déterminisme génétique il n’y avait que les noirs et arabes pour aimer cette musique..

      Il suffit de voire les images des concerts à l’époque pour constater qu’il y avait un public presque exclusivement blanc !!!! Et ça n’était pas des petits prolos blancs.. c’était majoritairement des classes moyennes, bref il y avait de tout..

      Les racialistes identitaires essayent de faire entrer des ronds dans des carrés.. désolé vos bricolages à la forme bizarroïde, ça ne rentrera pas dans nos têtes..

      La vérité, elle existe croyez moi.. elle est bien simple.. à l’époque le groupe, l’entourage et même la scène hip-hop est loin d’être débile et est majoritairement blanche.. ou en tout cas le plus gros un tier : black, blanc, beur..

      La preuve par l’image ?.. Voilà, ici sur youtube par le miracle des archives, le méchant gang NTM sur les bancs de la cité à Saint-Denis, pourtant le département à la plus grosse proportion d’allogènes... il y a décidément beaucoup de blancs à l’image..

      https://www.youtube.com/watch?v=Xko...
      Apprenez à faire la différence entre les mythes et la réalité.. Si la France a besoin de se ressaisir, la situation en banlieue n’a fait que se détériorer.. elle n’écoutera pas les conseils de ceux comme Finkie* qui cherchent à la détruire...

      *
      Finkie dans le texte : Ce pays (la France) mérite notre haine. Ce qu’il a fait à mes parents était beaucoup plus brutal que ce qu’il a fait aux Africains. Déclaration à un journal Israélien lors d’une visite de courtoisie à la seule démocratie au Moyen-Orient..

       
  • #1863398
    Le 17 décembre 2017 à 21:43 par No Passaran-Tamplan
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Moi je suis pas vraiment blanc, plutôt rose clair ou pastel ,alors je n’aimais pas Jauni

     

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  • #1863566
    Le 18 décembre 2017 à 11:19 par soufa2m
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    En réalité, rares ont été les connards de banlieue qui ont accolé le mot "beauf" au fan de Johnny. Sa mort y a également beaucoup touché.
    Après, pour parler des propos de Finky la tremblotte, les arabes ne se sont pas rendus à ses obsèques nationales car ils ne l’écoutaient pas, de même que les blancs fans de Johnny n’iront pas aux obsèques de JoeyStarr. Toutefois, je doute que les mecs de banlieue iront aux obsèques de Jean-Georges l’amoureux des surfers, de Booba ou de La Fouine, car le rap est davantage un produit de consommation immédiate qu’une vraie passion. Sans quoi, les rappeurs résisteraient à l’épreuve du temps En effet, Johnny ou Mick Jagger (qui ont le même âge) ont encore l’image du rockeur "rebelle" de leurs débuts alors qu’un rappeur qui garde le look et l’attitude, ne serait-ce que passé la quarantaine, il est ridicule et passe pour un gamin.

     

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  • #1864836
    Le 20 décembre 2017 à 05:15 par Phalange
    Johnny était-il le chanteur de la France périphérique blanche ?

    Si le modèle de la france c’est Johnny, l’américanisé, alors il ne faut pas se surprendre de l’afro-américanisation de la société francaise...

     

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