Egalité et Réconciliation
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Judéité, racisme et métissage

« Le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale »

Résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies, 10 novembre 1975,
révoquée en 1991 par la Résolution 46/86

 

 

L’endogamie sacrée

 

Si l’interdit de l’inceste est la première marche de la civilisation, l’exogamie monogamique en est la seconde. Par le mariage exogame, l’homme poursuit sa socialisation au-delà de sa famille et de son clan ; il naît à l’humanité, ou tout au moins à une communauté humaine plus vaste [1]. Pour les juifs fidèles à la Torah, c’est l’exogamie, plus que l’inceste, qui est le grand tabou.

Dans le monde antique, le mariage suppose l’adoption réciproque des dieux, ou du moins leur cohabitation. Épouser une femme d’un autre peuple, c’est se lier, non seulement à ses parents, mais à ses dieux. Cela ne pose pas de problème dans la mesure où les dieux se tolèrent mutuellement. Mais le dieu des Hébreux est un dieu jaloux. Le commandement de stricte endogamie est justifié par celui de strict monothéisme (monothéisme exclusif, distinct du monothéisme inclusif qui combine la pluralité et l’unité du divin, admis par toutes les sagesses du monde), et les femmes étrangères sont tenues pour les principales responsables de l’apostasie de leurs maris ; pire encore, elles transmettent leurs dieux et leurs rites à leurs enfants. Lors de la première conquête de Canaan, il est interdit de marier ses enfants aux autochtones, « car ton fils serait détourné de me suivre ; il servirait d’autres dieux ; et la colère de Yahvé s’enflammerait contre vous et il t’exterminerait promptement » (De 7.3-4). Pour prévenir toute contagion religieuse, Moïse ordonne au nom de Yahvé d’exterminer dans certaines villes conquises tous les êtres vivants sans distinction « afin qu’ils ne vous apprennent pas à pratiquer toutes ces abominations qu’ils pratiquent envers leurs dieux » (20.18).

Lorsque certains Hébreux prennent femmes parmi les Moabites, cela donne, en termes bibliques : « Le peuple se livra à la prostitution avec les filles de Moab. Elles l’invitèrent aux sacrifices de leurs dieux ; le peuple mangea et se prosterna devant leurs dieux » (No 25.1-2). Moïse/Yahvé fait alors empaler les chefs du peuple coupable, puis ordonne l’extermination de tous les Madianites, à l’exception des « petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme, et qu’elles soient à vous » (31.18). L’interdiction de l’exogamie ne s’applique pas, en effet, au viol et à l’esclavage sexuel ; la règle voulant que la judéité se transmette par la mère est là pour empêcher les bâtards de ces unions de souiller la communauté. En effet, « le bâtard ne sera pas admis à l’assemblée de Yahvé ; même ses descendants à la dixième génération ne seront pas admis à l’assemblée de Yahvé » (De 23,3).

Le commandement de l’endogamie fait l’objet d’une telle valorisation dans la Bible qu’il va jusqu’à transgresser l’interdit de l’inceste, tel qu’il est compris par la plupart des peuples. Abraham épouse sa demi-sœur Sara, la fille de son père. Cela lui permet, lorsqu’il se rend en Égypte, de faire passer sa femme pour sa sœur, de sorte que le Pharaon se l’approprie ; puis, apprenant qu’elle est déjà mariée, il dédommage le mari par « du petit et du gros bétail, des ânes, des esclaves, des servantes, des ânesses, des chameaux » (Ge 12.16). Abraham réitère cette stratégie rentable chez les Philistins du Négeb (Ge 20). Son fils Isaac est moins endogame : il reçoit une épouse égyptienne dans sa jeunesse, mais ses héritiers seront les enfants qu’il aura avec Rébecca, la fille de son cousin Bethuel (Ge 11.29). Rébecca, horrifiée à l’idée que son fils Jacob épouse une femme hors de sa parenté, l’envoie chez son frère Laban pour qu’il épouse l’une des filles de ce dernier, ses cousines germaines. Il épousera les deux, Léa et Rachel (Ge 28.2). Le cas d’Ésaü, frère aîné de Jacob, est en apparence similaire : il offense ses parents en épousant deux femmes hittites (« sujet d’amertume pour Isaac et pour Rébecca », Ge 26.35), puis se repend et prend pour épouse sa cousine Mahalath, la fille de son oncle Ismaël (Ge 28.9). Cette généalogie n’a pu être inventée que par une caste d’exilés babyloniens pratiquant une endogamie extrême.

 

 

Les exilés à Babylone ont maintenu leur cohésion en conservant jalousement leurs registres généalogiques, en se mariant en vase clos (souvent entre cousins), et en faisant de la circoncision un signe d’appartenance (elle est largement pratiquée en Égypte et en Asie, mais pas en Mésopotamie) [2]. Au retour de l’Exil, en apprenant que certains juifs revenus avant lui de Babylone se sont livrés à l’abomination des mariages mixtes, que « la race sainte s’est mêlée aux peuples des pays », le législateur Esdras les contraint à s’engager à « renvoyer toutes nos femmes étrangères et les enfants qui en sont nés » (Esd 9.2 ; 10.3). L’obsession pour l’endogamie est le thème central du livre d’Esdras, dans lequel sont listées les généalogies des lignées pures dignes de se reproduire entre elles. Ces lignées désignent à l’évidence une classe d’élites, plus qu’un peuple. Dans cette littérature post-exilique, l’impératif de l’endogamie prend un tour moins religieux et plus racialiste : il s’agit bien de préserver la pureté du sang des élus.

 

Le marranisme et la naissance du racisme moderne

 

La fierté raciale juive se radicalise chez les marranes, juifs convertis sous la contrainte dans la péninsule ibérique du XVe au XVIe siècle. Loin de se fondre dans la société chrétienne, ces « nouveaux chrétiens » ne socialisent et ne se marient qu’entre eux, continuent leur pratique de l’usure et servent toujours de groupe intermédiaire entre l’élite et la masse des « vieux chrétiens », avec une liberté et une légitimité accrues [3]. Ce comportement fut le facteur déterminant dans la transformation d’une judéophobie de type religieux à cette judéophobie de type racial qu’on nommera plus tard « antisémitisme », et dont la révolte antijuive de 1449 à Tolède contre les conversos marque le tournant. Jusque-là, au sein de l’Église comme dans le peuple, il était admis qu’un juif converti au christianisme n’était plus un juif mais un chrétien. Mais la conversion forcée a renforcé le paradigme racial chez les marranes. Par réaction, les « vieux chrétiens » espagnols se mettent eux aussi à exalter leur race. L’idéologie de la « pureté du sang » devient une valeur matrimoniale centrale de la petite noblesse hidalgo, et se traduit en 1449 dans les statuts de limpieza de sangre, qui interdisent l’accès à certaines fonctions aux conversos. Selon l’historien Americo Castro, cettte idéologie de la pureté du sang était fondamentalement une réponse mimétique à celle qu’affichaient les grandes familles juives, depuis beaucoup plus longtemps et avec davantage d’intransigeance. On aurait peine à trouver chez les Espagnols, par exemple, l’équivalent de ce certificat établi par un rabbin en 1300 pour garantir après enquête que deux jeunes gens aspirant au mariage « sont de descendance pure, sans aucune tache familiale, et qu’ils pourraient se marier dans les familles les plus honorables d’Israël ; car il n’y a eu aucun mélange de sang impur dans les antécédents paternels ou maternels et dans leur parenté collatérale [4] ».

Ce sont des descendants de marranes qui diffuseront dans la civilisation chrétienne les premières théories racistes, d’inspiration talmudique : en 1655 paraît Præadamitæ d’Isaac de la Peyrère, marrane de Bordeaux, selon qui Adam est l’ancêtre de la race juive, tandis que les autres races sont issues d’une humanité pré-adamique, dépourvue d’âme. Dans un ouvrage antérieur, Du rappel des Juifs (1643), La Peyrère évoquait déjà une différence fondamentale dans la constitution biologique des juifs et des gentils, tout en concédant que la différence est moindre que celle entre les corps des bêtes et les corps des hommes, car seulement ces derniers sont « capables de Résurrection et d’immortalité » ; cependant, « les corps des Juifs sont capables de plus de Grâce et de Gloire que les corps des Gentils [5] ».

 

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Benjamin Disraeli

 

S’il est un personnage emblématique de l’influence des marranes sur la civilisation chrétienne, c’est Benjamin Disraeli (1804-1881), premier ministre de la Reine Victoria de 1868 à 1869 puis de 1874 à 1880, ami intime de Lionel de Rothschild, et « véritable créateur de l’Empire britannique », comme l’écrit Nahum Goldmann [6]. Disraeli est un « fanatique de la race », selon les termes de Hannah Arendt [7]. Sidonia, le héros de plusieurs de ses romans (décrit par Robert Blake comme « un croisement entre Lionel de Rothschild et Disraeli lui-même [8] »), se passionne pour sa race : « La race est tout ; il n’y a pas d’autre vérité. » Sidonia renonce à épouser une non-juive parce qu’ « aucune considération mondaine n’aurait pu l’induire à compromettre cette pureté de la race dont il s’enorgueillissait ». Pour Benjamin Disraeli, « une langue et une religion ne font pas une race […] il n’y a qu’une seule chose qui fasse une race, et c’est le sang » (Endymion, 1880). Il écrit encore : « Personne ne doit traiter à la légère le principe racial, la question raciale. Elle est la clé de l’histoire du monde. » Dans une œuvre qui ne relève pas de la fiction (Lord George Bentinck : A Political Biography, 1852), Disraeli écrit que les juifs « sont la preuve vivante la plus frappante de la fausseté de cette pernicieuse doctrine des temps modernes, l’égalité naturelle des hommes […], un principe qui, s’il était possible de le réaliser, détériorerait les grandes races, et détruirait tous les génies du monde. […] La tendance innée de la race juive, qui est justement fière de son sang, est opposée à la doctrine de l’égalité des hommes [9]. » De telles idées passaient pour éclairées dans le climat philosémite de l’Angleterre victorienne. Lucien Wolf, rédacteur en chef du Jewish World, historien et politicien influent, insiste sur la définition raciale de la judéité, et proclame la supériorité raciale des juifs, dans un article influent de 1884 titré « What is Judaism ? A Question of To-Day » : « Dans le judaïsme la religion et la race sont des termes presque interchangeables. » « Il est bien connu que les Juifs sont une race réellement supérieure, physiquement, mentalement et moralement, aux peuples parmi lesquels ils vivent [10]. »

Disraeli peut être considéré comme un précurseur du sionisme puisque, bien avant Theodor Herzl, il tenta de faire inscrire à l’ordre du jour du Congrès de Berlin la « restauration d’Israël », espérant convaincre le Sultan de céder la Palestine comme province autonome. Son contemporain Moses Hess, autre inspirateur de Theodor Herzl, avait mis l’accent dès 1862 sur le principe de la « pureté de la race » : « La race juive est une race pure qui a reproduit l’ensemble de ses caractères, malgré les diverses influences climatiques. […] Les caractères juifs sont indélébiles. » Par conséquent, « un Juif continue à appartenir au judaïsme par ses origines, même si lui-même ou ses ancêtres ont renié le judaïsme [11] ».

 

Racisme juif, racisme aryen

 

On peut estimer qu’en Allemagne, le racisme juif précède le racisme aryen, tout comme, dans l’Espagne du XVIe-XVIIe siècle, la fierté du sang exprimée par les marranes avait suscité par réaction les statuts ibériques de la « pureté du sang ». Le parallèle a été fait par Yitzhak Fritz Baer dans Galout, publié à Berlin en 1936 : dans les deux cas, nous avons des communautés juives soudain émancipées (par le baptême entre 1391 et 1497, par les lois européennes entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe), qui acquièrent rapidement une puissance économique, politique et culturelle disproportionnée par rapport à leur nombre, et qui expriment une fierté raciale offensante pour les Gentils, ce qui génère chez ces derniers une hostilité qui tourne à « guerre des races » [12].

« Un Juif élevé parmi les Allemands pourra adopter les coutumes allemandes, les mots allemands. Il pourra être entièrement imprégné de la substance allemande, mais le noyau de sa structure spirituelle restera toujours juive, parce que son sang, son corps, son type physique racial est juif. »

Ces mots n’ont pas été écrits par Adolf Hitler dans Mein Kampf, mais vingt ans plus tôt, en 1904, par le sioniste Zeev Jabotinsky dans sa « Lettre sur l’autonomie » [13]. À l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, la communauté juive avait déjà été sujette à un endoctrinement racial de type völkisch depuis un demi-siècle, particulièrement de la part des sionistes. Il n’est donc pas étonnant que les juifs sionistes et anti-assimilationnistes allemands se soient montrés favorables aux lois de Nuremberg de 1935, qui interdisent les mariages entre juifs et Allemands dans le Reich.

 

 

Dans son livre Wir Juden (« Nous les Juifs ») publié à Berlin en 1934, Joachim Prinz, idéologue sioniste du judaïsme allemand, qui deviendra président de l’American Jewish Congress (1958-1966), écrit :

« Nous voulons que l’assimilation soit remplacée par une nouvelle loi : la déclaration d’appartenance à la nation juive et à la race juive. Un État fondé sur le principe de la pureté de la nation et de la race ne peut qu’être honoré et respecté par le juif qui déclare son appartenance à son propre peuple. […] Car seul celui qui honore ses origines et son propre sang peut respecter et honorer la volonté nationale des autres nations [14]. »

L’affinité d’un certain judaïsme pour le nazisme a été analysée par le rabbin américain Harry Waton, dans un livre publié en 1939 par le Committee for the Preservation of the Jews et intitulé A Program for the Jews :

« Le nazisme est une imitation du judaïsme ; le nazisme a adopté les principes et les idées du judaïsme par lesquels détruire le judaïsme et les Juifs. » « La philosophie nazie part du postulat : le sang d’une race détermine la nature, le cours de l’évolution et la destinée de cette race. […] Consciemment ou non, les nazis ont puisé cette théorie dans la Bible elle-même. »

Waton va plus loin encore :

« La déclaration d’Hitler selon laquelle la conscience juive est un poison pour les races aryennes est la réalisation la plus profonde que le monde occidental a atteinte par sa propre nature ; et la capacité d’Hitler à réaliser cela est la preuve de son génie ainsi que le secret de son pouvoir et de la curieuse fascination qu’exerce sa personnalité. […] C’est la pénétration cachée de l’âme juive dans l’esprit des Gentils qui constitue le danger [selon Hitler]  ; et c’est un danger parce que l’esprit aryen ne peut pas y résister, mais doit succomber [15]. »

Apologie du métissage goy

 

Comme le montre Kevin MacDonald pour les États-Unis, transformer les nations occidentales en sociétés multiculturelles a été un objectif majeur des élites juives depuis le XIXe siècle [16]. Il ne s’agissait pas seulement d’augmenter la tolérance nationale envers les communautés ethniques, mais aussi d’augmenter l’importance numérique et la diversité des communautés ethniques par l’immigration massive, en faisant miroiter les bienfaits du métissage mais de manière à aboutir en réalité au pluralisme ethnique. L’une des figures emblématiques de ce mouvement culturel fut Israel Zangwill, auteur à succès avec sa pièce de théâtre intitulée The Melting Pot (1908), dont le titre est passé à la postérité comme métaphore de la société américaine. Le héros est un juif qui a émigré aux États-Unis pour fuir les pogroms qui ont décimé sa famille en Russie. Il tombe amoureux d’une immigrée russe chrétienne, qui s’avère être la fille de l’officier russe responsable de la mort de sa famille. Le père de la fiancée se repend, et le couple peut vivre heureux pour toujours. Le héros se fait le chantre de l’assimilation par les mariages mixtes, par lesquels Dieu donne naissance à un homme nouveau : « L’Amérique est le Creuset [Crucible] de Dieu, le grand Melting-Pot où toutes les races de l’Europe se fondent et se reforment. » Le paradoxe est qu’au moment où il écrit et produit sa pièce, Zangwill est un leader sioniste engagé, c’est-à-dire le chantre d’un mouvement qui affirme l’impossibilité pour les juifs de vivre parmi les gentils, et la nécessité pour eux de vivre ethniquement séparés. Zangwill est l’auteur de cette autre formule fameuse : « La Palestine est une terre sans peuple pour un peuple sans terre. » On ne saurait mieux illustrer le double langage et le double jeu du juif communautaire qui prône le métissage chez les gentils et la pureté ethnique chez les juifs. Le néo-conservateur Douglas Feith le dit sans ambages dans un discours prononcé à Jérusalem en 1997 : « Il y a place dans le monde pour des nations non-ethniques, et il y a place pour des nations ethniques [17]. »

Dans les nations non-ethniques, il convient de promouvoir l’immigration massive et le métissage. La révocation de l’Immigration Act de 1924, qui limitait l’immigration, en particulier celle issue d’Orient et d’Europe de l’Est, a été un combat politique prioritaire de pratiquement toutes les organisations juives américaines. Le combat fut gagné en 1965, et, en 1993, l’activiste juif Earl Raab, associé à l’Anti-Defamation League, peut se féliciter dans le Jewish Bulletin :

« Le bureau de recensement vient de rapporter qu’environ la moitié de la population américaine sera bientôt non-blanche ou non-européenne. Et ils seront tous citoyens américains. Nous avons dépassé le seuil critique au-delà duquel un parti nazi-aryen serait capable de prévaloir dans ce pays. Nous [les juifs] avons nourri le climat américain de l’opposition à la bigoterie pendant un demi-siècle. Ce climat n’a pas atteint la perfection, mais la nature hétérogène de notre population tend à le rendre irréversible [18]. »

Dans la nation ethnique (et cosmopolite), en revanche, la stricte endogamie reste la règle sacrée. Benzion Netanyahu, père de l’actuel premier ministre israélien, écrit : « Ce n’est que par le mariage mixte qu’une personne peut se déraciner d’une nation, et seulement en ce qui concerne ses descendants. Son individualité, qui est un extrait et un exemple des qualités de sa nation, sera alors perdue pour les générations futures, dominée par les qualités d’autres nations. Quitter une nation est par conséquent, même d’un point de vue biologique, un suicide [19]. » Ce à quoi Golda Meir, premier ministre d’Israël entre 1969 et 1974, trouvera une formulation plus moderne :

« Épouser un non-juif, c’est rejoindre les six millions [de juifs exterminés] [20]. »

Notes

[1] Michel Clouscard, Traité de l’amour fou. Genèse de l’Occident, 1993, Kontre Kulture, 2013.

[2] Niels Peter Lemche, The Israelites in History and Tradition, John Knox Press, 1998, p. 122. 

[3] Sur l’histoire des marranes, lire Yirmiyahu Yovel, L’Aventure marrane. Judaïsme et modernité, Seuil, 2011 ; Cecil Roth, Histoire des Marranes (1932), Liana Levi, 1990 ; Nathan Wachtel, Entre Moïse et Jésus. Études marranes (XVe-XIXe siècle), CNRS éditions, 2013.

[4] Americo Castro, The Spaniards : An Introduction to Their History, University of California Press, 1971, p. 75.

[5] Cité dans André Pichot, Aux origines des théories raciales, de la Bible à Darwin, Flammarion, 2008, p. 52-66.

[6] Nahum Goldmann, Le Paradoxe juif. Conversations en français avec Léon Abramowicz, Stock, 1976, p. 6. 

[7] Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme, 1. Sur l’antisémitisme, Calmann-Lévy, 1973, p. 164-170.

[8] Robert Blake, Disraeli (1966), Faber Finds, 2010, p. 202.

[9] Benjamin Disraeli, Lord George Bentinck, Archibald, 1852 (sur archive.org), p. 496.

[10] Cité dans André Pichot, Aux origines des théories raciales, de la Bible à Darwin, Flammarion, 2008, p. 359.

[11] Moses Hess, Rome et Jérusalem (1862), Albin Michel, 1981, p. 82, 84, 122.

[12] Nathan Wachtel, Entre Moïse et Jésus. Études marranes (XVe-XIXe siècle), CNRS éditions, 2013, p. 40-42.

[13] Lenni Brenner, 51 Documents : Zionist Collaboration with the Nazis, Barricade Books, 2002, p. 7-20.

[14] Cité dans Israël Shahak, Histoire juive – Religion juive. Le poids de trois millénaires, La Vieille Taupe, 1996, p. 148.

[15] Harry Waton, A Program for The Jews, An Answer To All Anti-Semites : A Program for Humanity, 1939 (sur archive.org), p. 54, 64-67, 200.

[16] Kevin MacDonald, The Culture of Critique : Toward an Evolutionary Theory of Jewish Involvement in Twentieth-Century Intellectual and Political Movements, Praeger, 1998, kindle 2013, k. 10975-76.

[17] Stephen Sniegoski, The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Enigma Edition, 2008, p. 119.

[18] Cité dans Kevin MacDonald, The Culture of Critique, op. cit., k. 246–7. 

[19] Benzion Netanyahu, The Founding Fathers of Zionism (1938), Balfour Books, 2012,kindle, k. 2203-7.

[20] Cité (sans référence) dans Edgar Morin, Le Monde moderne et la question juive, Seuil, 2006.

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38 Commentaires

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  • #1358183
    Le 31 décembre 2015 à 11:34 par Mami Wata
    Judéité, racisme et métissage

    A quoi reconnait-on une race supérieure ? Qui peut définir les critères ? Qui pourrait avoir assez de légitimité pour dire que tel homme est supérieur à tel autre ? Est-on supérieur lorsqu’on a pu fabriquer un i phone, écrit une chanson, taillé une sculpture monumentale ? Mais est-ce que tout le monde a besoin d’un i phone ? est-ce que tout le monde aime la musique classique européenne ? est-ce que tout le monde peut aimer la statue du Christ rédempteur au Brésil, surtout si on n’est pas chrétien ? On est supérieur lorsqu’on est beau c’est un exemple ; mais les canons de beauté diffèrent d’un peuple à un autre. les européens apparemment adorent les femmes anorexiques, mais en Afrique Noire surtout on les préfèrent en chair, voluptueuses. On est supérieur lorsqu’on vit longtemps c’est un autre exemple. Mais a-t-on vraiment besoin de machines, de robots, de médecine ultra développée, de scanners, IRM derniers cri pour y parvenir ? Dans les nations qui se disent développés est-ce qu’on y vit réellement plus longtemps qu’avant ? j’en suis pas sûre ! Ils existent des peuples en Asie et en Afrique où des Hommes vivent plus longtemps sans avoir besoin de toutes ces machines qui dans le fond ne changent fondamentalement pas grand chose sur l’existence humaine. On est supérieur lorsqu’on fabrique des machines, un autre exemple. Le problème lorsqu’on fabrique un outil, (parce que c’est bien cela la machine c’est un outil), c’est qu’il faut toujours se poser une seule et unique question : pourquoi. pourquoi fabriquer cette machine ? pourquoi fabriquer un robot mixeur, une machine à laver ; un poste téléviseur, un avion, une fusée ? pourquoi ? quel est le but ultime ? est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Le Créateur ne nous a-t-il pas donner suffisamment ce dont nous aurons besoin pour vivre ? Cette machine, c’est par plaisir que je veux l’avoir ou par nécessité que je dois le construire ? Les machines n’ont pas eu un effet bénéfique sur l’humanité et c’est un euphémisme ; que ce soit dans l’agriculture ou l’industrie où elles ont remplacé l’homme et généré la surproduction qui a son tour a généré la société de consommation. Depuis que l’homme peut se rendre sur la lune je ne vois pas quel impact significatif cela a eu sur mon existence. Qui nous a créé et pourquoi ? telle est la question fondamentale que jusqu’à présent aucun homme n’a pu répondre. Le peuple qui y parviendra sera à mon avis la race supérieur ! pour l’heure nous sommes tous pareil c’est-à-dire rien devant Dieu !

     

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  • #1358198
    Le 31 décembre 2015 à 11:54 par anonyme
    Judéité, racisme et métissage

    "Le port de la barbe découle plutôt de siècles de cohabitation des juifs avec d’autres peuples, que de codes religieux.
    Les juifs en pays musulmans arboraient la barbe car elle était considérée comme un symbole de dignité masculine.
    Ils ont ainsi longtemps associé visage glabre et christianisme."
    (Karine Michel)
    http://www.academia.edu/6684356/Che...

     

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  • #1358322
    Le 31 décembre 2015 à 14:20 par mimi
    Judéité, racisme et métissage

    Le peuple le plus raciste de la terre combat le racisme... chez les autres !

     

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    • #1358898
      Le Janvier 2016 à 13:42 par Masai-Mara
      Judéité, racisme et métissage

      Alors qu’avant d’aller faire le ménage chez le voisin, passe déjà un bon coup de balai devant ta porte.

      Il n’y a même pas de pallaisson pour te souhaiter la bienvenue...

      Quel manque de savoir vivre.

       
  • #1358886
    Le 1er janvier 2016 à 13:24 par Masai-Mara
    Judéité, racisme et métissage

    Passez-moi l’expression, mais... Ça coule de source.

     

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  • #1359251
    Le 1er janvier 2016 à 23:35 par Druide
    Judéité, racisme et métissage

    J’ignore si MacDonald a répudié son idée d’accord entre nationalistes blancs et colons juifs israéliens par lequel l’Occident laisserait les israéliens expulser les Palestiniens de la terre promise, en échange de quoi les juifs devraient cesser toute propagande pro-immigration et accepter que les Arabes et autres allogènes extra-européens soient expulsés d’Europe. (Comme si l’immigration en terre européenne était la décision des juifs ! Et comme si les juifs avaient le pouvoir de les expulser !) J’ignore également si MacDonald a répudié son livre destiné à prouver que la "stratégie évolutionnaire" du nazisme n’est qu’une copie-miroir du judaïsme. Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne ?

     

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  • #1359333
    Le 2 janvier 2016 à 05:03 par Godwin
    Judéité, racisme et métissage

    Content de voir que Laurent Guyénot connaît et mentionne The Culture of Critique ! :)
    Un ouvrage essentiel, je recommande chaudement à tout le monde de le lire : très factuel, très sourcé, très systématique, d’une grande puissance explicative générale, jamais démonté.

     

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  • #1359952
    Le 3 janvier 2016 à 05:42 par Anti-sceptique
    Judéité, racisme et métissage

    Excellent article de Laurent Guyénot. Comme pour les précédents articles sur JFK et la manipulation du 911, il arrive a bien résumé un sujet très complexe, je retrouve tout les éléments abordés par Douglas Reed dans la controverse de sion même si le livre apporte quelques nuances, cet article permettrait de rafraichir la mémoire et de permettre à chacun de voir qui est le véritable ennemis des peuples ? à l’heure de la manipulation des foules par daesh interposé, l’imposture ne passera pas !

     

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  • #1361490
    Le 4 janvier 2016 à 23:31 par ND
    Judéité, racisme et métissage

    Je constate que Mr Guyénot produit les meilleurs articles du site.
    Encore une fois hautement edifiant,sourcé et imparable.

     

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  • #1365381
    Le 8 janvier 2016 à 20:35 par laurent
    Judéité, racisme et métissage

    Excellent article . Cependant, il faut savoir que de nos jour, le judaïsme ( qui vient de Judas) doit être considéré uniquement en tant que religion et choisie de surcroît.
    Toutes ces considérations " raciales" ou "ethniques" ne sont plus de mise. Il suffit de regarder la population israélienne composée des " races" et des " ethnies" des plus variées venue de tout les continents. Ce sont des adeptes de la religion juive (suiveurs de Judas) par opposition aux adeptes chrétiens ( suiveurs du Christ) .
    Le judaïsme commence avec Judas et le christianisme avec le Christ. Avant l’arrivé de ces 2 protagonistes on doit parler des " tributs d’Israël" et non des "juifs".
    Il n’y a pas de judaïsme avant Judas et non plus de christianisme avant le Christ.
    Toute la partie de l’article sur l’ancien testament concerne non seulement la religion juive mais aussi le christianisme et l’islam.
    Je répète le judaïsme ne précède pas le christianisme puisque la doctrine du Christ précède la réaction de Judas. Je ne connais aucun adepte de la religion juive aujourd’hui qui soit en mesure de prouver son ascendance jusqu’à Judas. Mais il peut le "croire" en vertu de la liberté des croyances. De nos jours il n’y a pas de "race" juive, chrétien, musulman etc. Ce ne sont que des religions et rien d’autre.

     

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  • #1368863
    Le 12 janvier 2016 à 00:52 par La rochejaquelein
    Judéité, racisme et métissage

    Très bon article en effet. Je ne vois rien d’autre que la guerre partout pour le profit d’une poignée. La France connaitra le sort du Liban tout comme l’Europe. Sur l’immense continent eurasiatique, seule la Russie tiendra, dernier bastion de la chrétienté. La réponse est dans les évangéliques de Saint Jean.

     

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