Les élections présidentielles et législatives passées, il appartiendra de tirer quelques enseignements de la période écoulée. Elle me semble tout-à-fait éclairante d’une stratégie longuement menée et qui vise à la dilution du Parti communiste français jusqu’à sa disparition programmée comme force politique nationale.
Une stratégie d’effacement du PCF
De fait, tant dans les déclarations de Pierre Laurent que dans celles des dirigeants du Parti, dans notre communication de campagne, la référence au Front de gauche s’est entièrement substituée à celle du PCF.
Bien sûr, la décision de ne pas présenter de candidat communiste à la présidentielle a marqué l’accélération de ce processus.
La désignation de Jean-Luc Mélenchon, ex-dirigeant socialiste s’est appuyée sur la difficulté pour le PCF à aborder l’échéance présidentielle qui, par sa nature même, pousse au vote utile et à notre marginalisation. Les communistes ont, en réalité, voté pour le socialiste récemment converti par défaut, avec en mémoire le score calamiteux de Marie-George Buffet en 2007 qui avait adopté une ligne gauchiste à travers la nébuleuse des collectifs antilibéraux et refusant de mener une campagne au nom du PCF, et l’espoir d’un possible redressement été tué dans l’œuf avec le refus d’affronter la présidentielle au nom du PCF.
Il est incontestable que Jean-Luc Mélenchon a apporté une certaine dynamique à cette campagne, tant dans la forme que dans le contenu. Et sa radicalité était empreinte de nos valeurs héritées du marxisme. Il a séduit et remotivé des électeurs que nous avions abandonnés. En même temps, ne soyons pas dupes de sa conversion à l’image de son absence, à toute critique des années Mitterrand et de l’expérience Jospin.
Il a donc occupé un espace politique qui existait et fendu la bipolarisation droite-PS, qui semblait inexorable et intrinsèque à cette échéance.
Pour l’activité communiste : un immense espace
Mais alors, si cet espace a une réalité en raison du désaveu et du désenchantement à l’égard des partis dits « de gouvernement », c’est-à-dire gagnés au renoncement face au capitalisme mondialisé, qui peut affirmer qu’un communiste n’était pas en mesure de l’occuper ?
Pourtant la direction du PCF s’y est refusée alors que plusieurs de nos dirigeants auraient pu relever le gant et dépasser les 10 %.
J’observe que cette dérive d’abandon identitaire et existentielle se poursuit avec les législatives. Tout se fait au nom du « Front de gauche » et le sigle du PCF a entièrement disparu. Aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon nous représente dans tous les domaines. Et s’il devait l’emporter à Henin-Beaumont, son omniprésence et l’omnipotence de Colonel Fabien seraient encore renforcées. Je ne parle pas car il y aurait tant à dire, de la façon odieuse dont Jean-Luc Mélenchon traite les électeurs qui votent Marine Le Pen en se rappelant, pour une part, que certains d’entre eux ont voté communiste par le passé. Là encore, on se demande pourquoi un communiste n’a pas été désigné pour aller affronter Marine Le Pen si ce n’est qu’il s’agit de consacrer l’effacement du PCF dans un combat au retentissement national.
Les propos tenus par Olivier Dartigolles dans son rapport du 11 mai 2012 devant le Conseil national sont éloquents : « Sans le front de gauche, sans l’émergence d’une force politique nouvelle, unitaire, indépendante et autonome, sans les 4 millions de suffrages obtenus par notre candidat commun, Jean-Luc Mélenchon », rien n’aurait été possible.
Il le confirme dans l’extrait suivant : « Depuis l’élection de 2007, le paysage électoral et politique a été profondément bouleversé. Durant cette période, pas moins de quatre nouvelles forces politiques sont nées avec l’ambition affichée de changer le rapport des citoyens à la politique : le MoDem, le NPA, EELV et le Front de gauche. »
Quel groupe à l’Assemblée nationale ?
Et lorsqu’est évoqué le futur groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, sa dénomination est déjà définie : Front de gauche. La référence au communisme a donc disparu avant tout débat, avant même que les futurs députés ne soient élus et n’en aient débattu. Et même quand il est question du groupe constitué entre 2007 et 2012, il se retrouve rebaptisé « Front de gauche », alors qu’il ne s’est jamais appelé ainsi. Les députés communistes ont discuté de cette question en janvier 2012 et ont décidé de ne pas appeler le groupe Front de gauche, que cette question serait éventuellement réglée après les élections.
Il faut se remémorer l’entourloupe de juillet 2007, avec Marie-George Buffet, pour faire disparaitre le mot « communiste » dans l’intitulé du nom du groupe. Il est vrai que nous ne pouvions pas en créer un, le seuil étant de vingt. Cette création s’est donc effectuée avec l’argument tendancieux d’un groupe « technique ». Or, nous avons revendiqué la possibilité de ramener le seuil à 15 députés, ce qui fut fait, rendant de nouveau possible l’existence d’un groupe communiste à l’Assemblée nationale. Malgré plusieurs discussions au sein des députés communistes, le refus a été catégorique.
Tous ces éléments confirment donc dans quelle lancée nous sommes. Cela veut-il dire que l’intitulé « communiste » disparaîtra totalement du nom du prochain groupe à l’Assemblée nationale ?
Je ne suis pas choqué que le groupe s’appelle communiste & Front de gauche. Cela me paraît d’autant plus fondamental, eu égard à la place et au rôle glorieux des communistes à l’Assemblée nationale tout au long du XXème siècle. Il faut consulter les communistes sur la définition du groupe à l’Assemblée nationale.
Autre fait significatif encore : la rencontre qui s’est déroulée à Paris pour exprimer notre solidarité avec la Grèce en présence de notre camarade Alexis Tsipras. Le PCF n’en était pas l’organisateur. Le PGE et le Front de gauche étaient une façade de plus à la manœuvre.
On nous avait juré que le Front de gauche était un front de rassemblement, chaque organisation politique conservant son indépendance et son autonomie. Nous voyons ce qu’il en est. Il s’agit de moins en moins d’un front mais d’une fusion. Tout cela n’est évidement pas le fruit d’un hasard électoral mais la poursuite accélérée d’une stratégie délibérée.
Un choix arrêté dans les années 1990
Il s’est affirmé depuis 1990 après l’effondrement de l’URSS et des pays de l’Est et la volonté qui en résulte de la part de la direction du PCF de tourner la page du communisme français, de notre histoire nationale, de la place et du rayonnement du PCF.
Avec Robert Hue, le processus s’est emballé avec une ligne néo-réformiste dont nous voyons où elle le conduit aujourd’hui, non seulement il a mené toute la campagne au côté de François Hollande mais de plus, il est allé combattre la candidature de notre camarade député François Asensi.
Le Congrès de Martigues en 2000 a consacré ce choix avec les conséquences catastrophiques de notre participation en gouvernement Jospin par laquelle nous nous sommes alignés sur une politique social-libérale assurée par nos ministres et par la direction du PCF. Je rappelle la perte de 30 villes en 2001, dont 20 villes de plus de 30 000 habitants. Il faut tout de même se souvenir que des dizaines de milliers de communistes ont été trompés avec l’idée de la « mutation ».
La fuite en avant s’est poursuivie en particulier aux européennes de 1999 et de 2004 et avec la création du PGE que les communistes n’ont d’ailleurs pas majoritairement validée.
Aujourd’hui, à la lumière de cette stratégie tendant à l’effacement du PCF, une question est posée aux communistes avec d’autant plus d’acuité que nous voyons bien qu’un espace politique s’ouvre à mesure de l’enfoncement du capitalisme dans sa crise et de la perte de crédibilité des partis politiques qui lui font allégeance : Comment pouvons-nous porter notre originalité de communistes sans se fondre ni se confondre, et, au-delà du programme partagé, porter la rupture avec le capitalisme en revisitant les valeurs des idéaux du socialisme et du communisme ?
Notre participation au gouvernementale en question
Il va nous falloir d’abord trancher la question de notre participation ou non au gouvernement Hollande-Ayrault. Pour moi, le sujet est en trompe-l’œil. Il est surtout impératif de faire le bilan de notre participation gouvernementale, en tirer des enseignements et des leçons pour la période actuelle.
Sous la houlette de Robert Hue, de Jean-Claude Gayssot et de Marie-George Buffet, nous avons bu jusqu’à la lie la politique du PS, malgré les appels de milliers de communistes et de plusieurs députés dont j’ai fait partie, pour voter contre le projet de budget et sortir de cette impasse meurtrière. Le résultat a été dramatique le 21 avril 2002.
Pour moi, un parti communiste renouvelé afin de construire une révolution sociale doit, par principe, participer au pouvoir, partout où il existe et ce, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat. Pour nous, la question est de savoir si les conditions existent pour la réussite d’une gauche durable et solide, pour être utiles à notre pays et à notre peuple.
Pour ma part, participer au pouvoir est une question de principes comme parti politique, comme parti de gouvernement, comme parti capable de diriger le pays. Quel sera le rapport de forces à l’Assemblée nationale ? Combien y aura-t-il de députés communistes et Front de gauche ? Où en sera le niveau du mouvement social fin juin ? Je ne vois pas de modification significative dans la politique de François Hollande et du Parti socialiste.
Je refuse de voter. Cette consultation est une mascarade
La question n’est pas de savoir si nous allons ou non participer au gouvernement. Il n’est peut-être pas possible de répondre à cette question immédiatement sans avoir un non définitif à tout infléchissement des choix de François Hollande, en gardant notre posture critique, tout en étant disponible en fonction de l’évolution sociale et politique dans le pays. Pour moi, cette question ne peut être ni noire, ni blanche. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation et se retrouver avec François Hollande qui serait tenté de nous faire du « blairisme » à la française.
Un projet du socialisme de notre temps
Nous devons créer les conditions d’une force politique arque-boutée au service de la France et un projet du socialisme de notre temps. N’oublions jamais que le capitalisme produit l’anticapitalisme, ce qui remet à l’ordre du jour les valeurs et les idéaux du socialisme et du communisme toujours renaissants.
Être marxiste aujourd’hui nous impose l’urgence d’une dynamisation de la pensée pour définir, voire redéfinir, un projet du socialisme de notre temps. Car nous croyons plus que jamais que les idées communistes ont de l’avenir. Dans et hors du parti communiste, nous assistons à une bataille et à une confrontation idéologique, qui deviennent centrales pour le peuple de France et dans toute l’Europe, car nous vivons le temps de la décomposition, des convulsions et des révolutions pour « sortir de la préhistoire de l’Humanité », pour reprendre une formule de Marx.
Nous devons penser l’après élections pour remettre au cœur du combat avec le peuple, les pratiques de classe qui ont été évacuées depuis des années, relancer la pensée théorique complètement négligée et faire monter l’exigence de stratégies novatrices pour tous les communistes.
Pas de nouveau possible sans un parti communiste
Rien de tout cela n’est envisageable sans un Parti communiste au cœur des grandes confrontations et déflagrations, qui marquent cette période et dont chacun sent bien qu’il faut que du nouveau surgisse face à une idéologie dominante empêchant toute perspective de développement et d’essor humain. Cette volonté des forces du capital de maintenir à tout prix le couvercle sur une marmite en ébullition est lourde de dangers. Elle fait le lit de tous les totalitarismes, intégrismes, fascismes, qui, en définitive, n’ont pour objectif que de perpétrer le même ordre social sous la contrainte. Voilà qui est lourd de conflits potentiels et d’explosions, de tensions à l’échelle de la Nation, de l’Europe et la planète.
Changer de stratégie
Le rassemblement des communistes doit être porteur de propositions innovantes, théoriques et politiques. Le prochain congrès du PCF doit se situer au niveau des enjeux de la période historique que nous vivons pour changer de stratégie.
Un besoin exigeant d’élaboration, de réflexion, d’étude dans l’action est indispensable pour promouvoir un rassemblement inédit de l’union du peuple de France, un rassemblement pensé pour nourrir l’idée communiste.
Nous devons définitivement tourner la page du programme commun de gouvernement dont Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche ne sont que la queue de la comète. Toute cette stratégie d’union de la gauche héritée des années 1960 a fait son temps !
Car les communistes ont vocation à s’adresser au peuple tout entier avec comme objectif central : rassembler les classes populaires, la classe ouvrière, le monde du travail et de la culture. L’union du peuple de France doit devenir notre axe du rassemblement bien au-delà de ce que préconise un Front de gauche.
Union du peuple de France
Il faut se dégager, se distinguer des institutions et surtout du système politique au bout du rouleau contrairement à la tendance à privilégier la primauté aux institutions, à placer nos cadres et dirigeants d’abord dans des responsabilités de gestion au détriment de la vie du parti. Cette réalité est catastrophique y-compris au plus haut niveau.
Le clivage gauche-droite n’est plus représenté par les appareils politiques qui se comportent d’une manière globale en écuries clivées sur le mode électorale de l’élection présidentielle. C’est une sorte de corset de fer qui régente tout et, au bout du compte, dépossède la souveraineté du peuple.
C’est pourquoi l’union du peuple de France doit être notre nouvelle orientation stratégique pour sortir de l’impasse de la démarche programmatique et du tête-à-tête avec le PS, en prenant appui, en valorisant les valeurs de gauche progressistes, laïques, républicaines qui fondent notre Nation. Nous devons sortir du carcan partisan en créant une sorte de Conseil National de la Résistance que nous pourrions appeler aujourd’hui, Conseil national de la République, en remettant au centre, en toutes circonstances, la primauté au mouvement populaire.
Le Front populaire, un concept du passé
Front de gauche, front populaire du XXIème siècle sont des notions et des concepts qui relèvent de la nostalgie du passé, et ne possèdent en rien une once de modernité.
Nous sommes déjà passés à côté des exigences nouvelles qui s’exprimaient à travers le mouvement de mai/juin 1968 sur la place de l’individu, l’individualité, la féminité, l’environnement, le cadre de vie, avec des idées progressistes et libertaires récupérées par la social-démocratie et le grand patronat.
Nous devons prendre en compte tout ce qui change dans les mentalités, le mode de vie, les arts de vivre, en prenant en compte les bouleversements intervenus dans le monde du travail, les nouvelles formes d’exploitation, d’aliénation, de soumission, de harcèlement moral avec l’individualisation des salaires, une politique d’intégration des entreprises aux objectifs de rentabilité capitaliste. En même temps, le développement de la valorisation de la personne s’est combiné avec la culpabilisation individuelle. La tentative de faire exploser la culture syndicale et politique dans l’entreprise, en coupant les salariés de l’intérêt collectif fait partie des stratégies patronales pour diviser et opposer les individus.
Une révolution culturelle de la pensée communiste
Nous devons approfondir ce que représente aujourd’hui l’homme producteur, le travailleur collectif, la part de la culture dans les savoir-faire ouvriers et salariés. C’est une véritable révolution culturelle de la pensée communiste qui est intervenue et qui ne peut, en aucune manière s’apparenter à une vision passéiste en utilisant le terme de Front populaire qui répond à une période, à une époque historiques données et datées.
Nous devons mesurer la place qu’ont pris aujourd’hui, avec des changements dans la condition ouvrière, les employés, les ingénieurs, les cadres, les techniciens. Nous avons besoin de redéfinir notre façon de parler de manière abstraite, du patronat en général. C’est une notion inopérante car nous devons politiquement identifier le rôle des patrons de PMI et de PME, le rôle des managers dans les grands groupes industriels financiers, de commerce et de communication si nous voulons éclairer dans les conditions du XXIème siècle, la nature du combat de classe.
Se limiter à cette notion étriquée du Front de gauche, continuer à parler de rassembler la gauche, le peuple de gauche à perdu tout son sens. La révolution a opéré dans la culture des communistes. C’est bien la question de l’union du peuple de France, le rassemblement de toute la Nation française en dehors de quelques privilégiés qui représentent à peine 1 % des habitants, car nous voulons construire des convergences, des communautés d’intérêt avec l’ensemble de la société, par delà des clivages, des contradictions, des oppositions, porter avec force la notion d’intérêt général avec ce qu’il existe de plus fort et de plus progressiste dans les valeurs et les idéaux de la République depuis la révolution de 1789.
Revisiter notre approche de la classe ouvrière
Il est évident qu’il nous faut revisiter et renouveler notre approche sur le concept de classe ouvrière avec une vision audacieuse vis-à-vis de la grande masse du patronat qui représente ce que je nomme le « Petit capital ». Dans cette politique de rassemblement, là-aussi, changeons notre vision pour ce large rassemblement vis-à-vis des artisans et commerçants, abordons une approche inédite de toute cette France laborieuse.
Je n’oublie pas la question des grands intellectuels que nous avons non seulement négligés mais souvent ignorés alors que l’émergence de questions inédites de défis sans précédents sont posées à l’humanité. Nous avons besoin de renouer avec la pensée créative, de nous ressourcer dans tout ce qu’il y a eu de novateur depuis Marx, une pensée créative pour faire sauter les tabous, les points de vue figés et les maîtres à penser.
Nous devons élaborer de nouvelles idées, formuler des orientations stratégiques afin d’esquisser un ensemble de propositions politiques pour l’avenir de la France et de sa place dans le monde.
Nous avons besoin d’une vision nouvelle, audacieuse, renforcée par un travail théorique, philosophique, social et culturel qui redonne tout son sens à l’élan d’un combat révolutionnaire.
Je suis persuadé que nous devons conduire ce travail sans attendre, faute de quoi nous serions handicapés dans l’offensive à reprendre dès le mois de juillet. Nous avons besoin de nous concentrer, de nous mobiliser pour préciser le contenu de la construction du socialisme en France au XXIème siècle (en nous efforçant, si possible, de sortir des raisonnements à court terme, tactiques et électoralistes).
Nous devons donc redéfinir la logique d’un projet du socialisme comme processus de rupture avec le modèle capitaliste pour construire une société nouvelle et un monde nouveau.
Pour un nouveau Parti communiste du XXIème siècle
Le prochain congrès doit opérer des changements stratégiques pour redéfinir le Parti communiste français. Nous devons déterminer si nous voulons être toujours une grande force nationale avec la volonté de devenir une grande force politique capable de rassembler l’ensemble du peuple de France et surtout être en capacité demain, de diriger le pays.
Construisons un nouveau Parti communiste en prise avec les grands défis de civilisation et planétaires qui participent à un processus révolutionnaire, de transformation sociale car il faut bien que nous nous mettions tous d’accord pour savoir si oui ou non, le capitalisme a fait son temps et si oui ou non les valeurs et les idéaux du socialisme et du communisme sont plus que jamais d’actualité. Au vu de la crise du capitalisme cynique et sans pitié que nous traversons, à nous de faire revivre ces valeurs en leur donnant la modernité des combats de classe pour une mondialisation solidaire et humaine et sortir de la préhistoire de l’humanité.
Je diffuserai cette réflexion aux communistes et je la rendrai publique après le deuxième tour des élections législatives.