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Si vous voulez vraiment frustrer un mec vous lui passez le film Teeth juste avant une rendez-vous galant... bon c’est un navet américain complétement idiot, mais pendant quelques jours vous vérifiez avec le doigt au préalable... par précaution lol
Vous vous dites des mecs et vous marchez vraiment dans tous les plans. Un commentaire lumineux a été posté à ce sujet, dont voici un extrait éloquent :
" ... la frustration est d’abord une création mentale du frustré. Rien ne nous oblige à devenir dépendant de besoins qui ne sont pas profondément les nôtres et à subir pathologiquement les pseudo-frustrations qu’ils entraînent ..."
La réaction juste à avoir devant ces non-événements tout au plus pitoyables que sont les femen est ... l’absence de réaction. Faute de quoi, même au second degré, on se fait encore manipuler.
Evidemment, lorsqu’on en est tout juste à réagir au degré zéro du teasing féminin (la lycéenne attifée provocant arborant simultanément un T-shirt "on ne touche pas"), on est loin du compte.
Tout ce qui induit le regard sexué de l’homme pour la femme s’adresse par définition à son cerveau reptilien et ce faisant l’hypnotise, donc peu importe que ce qui est montré mobilise simultanément l’activité du cortex (jugement), du moment que la cible est atteinte : la pulsion. Ainsi ces "envoyé spécial" où l’on s’insurge de la prostitution, ces "controverses" sur les mannequins en chair et en os aux Galeries Lafayette, ces "reportages" montrant des "activistes féministes seins-nus". Je parierais qu’il existe déjà des exploitations porno des femen sur le net.
A charge de chacun d’entre de ne plus être la proie facile, le client consentant, de ces manips. Et pour ce faire, je ne sais que la voie que de tout temps, les hommes au caractère bien trempés empruntent : aller à la femme réelle en laissant la femme fantasmée loin derrière dans son inexistence manifeste.
Ayé, le coup du "cerveau reptilien" ! Pourtant c’est pas aussi des bestioles à "sang froid" ?
Je ne peux pas ne pas avoir de réaction confronté à une action FEMEN. Mon cerveau, reptilien ou non, se dit :"tiens, qu’est-ce que c’est ce truc ? C’est quoi le projet ?" La "nudité", pour le coup, ne me pose pas de problème, mais je suis aussi peintre académique de nus féminins, et la plupart des FEMEN ne sont pas dans mes cordes sensibles... Et puis il y a ce barbouillage corporel tribalo-neuneu, un peu comme dans les stades de foot.
Pour finir, je crois qu’à travers la femme "réelle", il y a toujours la femme fantasmée, PARCE QUE LES FANTASMES SONT TROP FORTS, MEC ! JE NE PEUX PAS M’ARRETER !
Est-ce qu’une femme est plus "réelle" sans maquillage ? Est-ce qu’une belle unijambiste est plus "réelle" sans sa prothèse ?
Comme si les choses étaient aussi simples...
Ouais enfin, les gars, il s’avère effectivement que nous sommes tous sujets de notre condition humaine.
Le terme cerveau reptilien n’est pas une insulte à mes yeux, c’est juste une tentative d’explication d’un mécanisme profond.
Et puis vos divergences concernent plutôt des postulats différents face à leurs natures : l’un pense que l’on doit dépasser sa condition (quête de spiritualisation assez radicale) , les autres s’en sentent incapables ou bien ne veulent pas en entendre parler (matérialistes fatalistes).
mansur, ce qui est compliqué n’est pas tant la base mécanique qui nous meut dans le désir que ses conséquences et ses variantes.
oui, nous sommes conditionnés génétiquement dans ce domaine, oui nous pouvons dépasser ce conditionnement, et cela reste affaire de choix en premier lieu, sinon ne prétendons pas être des hommes plutôt que des animaux ( aucune offense envers ces derniers)...
Enfin un bon film ! a priori.
De même que la stupidité crasse et le narcissisme télévisuel ont provoqué la massification de l’idiotie outrecuidante (par mimétisme et sélection), de même le féminisme et sa garde prétorienne policière ainsi que toute son idéologie anti-virile ont provoqué la massification des midinettes, des pimbèches et des vénales. Toutes ces idiotes et ces "pétasses" (pour reprendre une catégorie, pertinente, élaborée par Soral) se sentent toutes puissantes et sans doute certaines éprouvent un plaisir à frustrer les hommes. Elles sortent un peu, elles vont sur internet (paradis pour les femmes) et hop, des compliments par-ci, des regards par-là. Un bon concentré d’"egoboost", si j’ose cet anglicisme inélégant.
L’apparition des "cougars" est une preuve évidente de la frustration et de la misère sexuelle masculine. Ces vieilles femmes bonnes à jeter sont recyclées par le système en ***** pour jeunes hommes.
Il y a aussi un revers de la médaille évident, cependant les femmes se portent globalement très bien dans la société.
Pour moi, les femen sont des mégères (non-apprivoisées), ce n’est pas tout à fait la même catégorie.
Comme l’avait relevé avec brio Nabe, la société excite les bas instincts. Il est donc d’autant plus difficile d’y résister. Ajoutez à cela la pétassification de masse et vous obtenez une vraie bombe à retardement.
En tout cas, ce film a l’air marrant et il traite d’un sujet important. J’espère que ça va cravacher de la *********.
Misère du désir en film ?
Pour ma part je me sens pas tellement frustré, en effet la femme moderne me dégoûte...
Philosophiquement et spirituellement parlant elle est l’incarnation parfaite de Lilith au lieu de la Sainte Vierge Marie. Étudiez ces deux modèles féminins et comparez les, vous verrez que le modèle Sainte Vierge Marie est très minoritaire dans cette époque de dégénérés.
(Lilith étant le reversement des valeurs comparé a la Vierge.)
Je ne suis pas partisan de la violence sauf en cas de légitime défense (cf la manif CIVITAS), le mieux étant de les ignorer, l’exclusion, ou l’insulte (le bashing) .
NT.
Je ne pense pas que les Femen aient quelque chose à voir avec la problématique soulevée par cette bande annonce.
En effet, à mes yeux, ces personnes ne sont pas des femmes car elles on beau se promener poitrines à l’air, elles ont perdu tout ce qui fait d’une femme son attrait, une certaine grâce, élégance, subtilité, pudeur, retenue, un certain talent pour justement être celle qui apaise, un certain charme, une certaine fragilité et un certain raffinement.
Moi je ne vois qu’un groupe d’hystériques d’une vulgarité incomparable, ni hommes ni femmes en vérité - car elles même nient leur féminité - d’une grossièreté et d’un comportement si détestable que cela les rend incroyablement laides. Je ne vois donc pas ce qu’elles ont d’attrayant, cela dit, étant une femme, je ne suis sans doute pas la mieux placée pour en parler.
Concernant le sujet à proprement parler, je ne suis souvent pas d’accord avec mes congénères sur le manque de respect des hommes envers les femmes à notre époque. Car si je suis d’accord avec le fait que les femmes sont de moins en moins respectées, traitées comme des objets, et finissent malheureuses, je répond qu’il faut savoir ce que l’on veut.
C’est un des nombreux dégâts du féminisme, qui a beaucoup plus détruit qu’il n’a apporté, il n’y a qu’à allumer la TV pour s’en rendre compte, la femme a perdu son honneur, elle a demandé à être traitée comme un homme, la voila servie.
Autrement dit la femme a bien entendu une responsabilité dans la déchéance actuelle et la destruction totale de la famille, cela entraîne les conséquences que l’on connait avec des mariages qui tiennent la route avec femmes authentiques et hommes avec une conscience familiale de plus en plus rares.
Les hommes ont aussi leur part de responsabilité car si les femmes ont perdu leur féminité, les hommes ont perdu, eux, leur virilité au sens vrai du terme, la plupart ne savent même plus ce qu’est une femme (probablement aussi parce qu’elles sont en voie de disparition), plus de galanterie (qui à notre époque est devenue machiste, absurde, voire complètement ridicule), plus AUCUNE conscience familiale ou de son rôle d’homme dans la cellule familiale.
Bref, cela se termine avec des hommes frustrés, des femmes malheureuses, et des familles détruites.
Bonsoir Sherhazade,
Bien je crois que tout est dit dans votre commentaire. Si seulement plus de personnes avaient votre raisonnement.
En fait je ne comprend pas les féministes, elles rejettent tout compliments et encouragements de la part d’un homme, et ensuite reprochent aux hommes d’être tops dure et violent.
En effet, à mes yeux, ces personnes ne sont pas des femmes car elles on beau se promener poitrines à l’air, elles ont perdu tout ce qui fait d’une femme son attrait, une certaine grâce, élégance, subtilité, pudeur, retenue, un certain talent pour justement être celle qui apaise, un certain charme, une certaine fragilité et un certain raffinement.
Pendant longtemps cela a été ma définition de la femme, mais malheureusement c’est cette définition de la femme que les féministes veulent détruire. Pourquoi ? devenir comme un homme, ceux là même qu’elles prétendent combattre ?
Pour anecdote, je suis dessinateur de bande dessinée (amateur), et dans l’une de mes histoires, le personnage principale est une femme journaliste. Lorsque j’ai présenté ça lors d’un concours, des visiteurs progressistes et le jury ont littéralement démontés mon personnage, en lui reprochant d’être trop féminine et pas assez indépendante. En fait j’ai compris que même une héroïne de BD doit être une homme à par entière...
Tout ça pour dire qu’il y a une idéologie dominante malsaine qui détruit la féminité, ce qui ne rend pas service aux femmes en fin de compte.
Les hommes sont tout aussi déboussolé par ce type de comportement, dans certains cas, on ne sait pas comment se comporter avec une femme. Normalement un homme viril est galant et comme vous le dite justement, ce type de comportement est ridiculisé de nos jours.
Un exemple : Au restaurant, on paie la part de sa partenaire par pure galanterie,et on voit ça comme une cadeau. L’idéologie féministe, a quand même fait croire aux femmes, que c’était un geste de domination.
A cause de cette idéologie, comment se sentir viril pour un homme, pour une femme, comment se sentir respectée, dans une telles société ?
N’oublions pas que le mouvement féministe a été financé par la famille Rockfeller dans le seul but de détruire le noyeau familial..... :(
C’est bien ce site, on peut lire et partager des avis sensés, calmes et argumentés, en retrait de la confusion ambiante ( j’étais hier dans un grand espace commercial, mon dieu, qu’est-ce que ça brille pour "Noël" !), et se dire, tiens, il existe d’autres individus qui ont en quelque sorte une quête spirituelle... et les pieds enracinés.
Le film, qui n’est pas qu’au énième degré, a l’air amusant, et malgré tout, chacun aime bien sa dose de détente...
@ POWERS D
Exactement, je renvois aux vidéos d’Alain Soral, et d’Aaron Russo. Après, en bouquinant des livres d’économie, on se rend compte en effet que le féminisme n’est qu’une excuse.
Puisqu’on est dirigé par des financiers, chaque décision prisent par eux n’ont qu’un but : faire plus de profit ! (ça me fait doucement rire les militants des droits de l’homme, ce serait plutôt militants pour l’économie de marché...bon sérieusement).
Quand on s’en rend compte, il est vrai qu’une cellule familiale consomme moins que plusieurs individus vivant de manière autonome.
Exemple tout simple : un famille (un père, une mère, deux enfants) n’a besoin que d’un seul frigo en principe.
Ensuite, mettez en place une idéologie libertaire : les parents divorcent, le parent divorcé ne peut plus subvenir aux besoins de ses enfants, et les vire une fois ceux ci majeurs (bien pensé la majorité à 18 ans, vraiment bravo), et comme le mariage est devenu ringard, les jeunes ne se marient plus et vivent en solo. Et c’est la que le capitalistes intervient : après l’éclatement de cette famille, il aura vendu 3 frigos supplémentaires !
Alors imaginez un peu, que ce petit exemple se multiplie par million dans le monde, certains s’en mettent plein les poches !! Maintenant on comprend mieux pourquoi les droit de l’hommistes défendent et diffusent avec acharnement ces fameux droits de l’individu.
Sherhazade :
Tout à fait d’accord avec cette analyse. Dans une dissertation sur Simone de Beauvoir et le féminisme, je me souviens avoir argumenté sur ces mêmes doutes et avoir osé, ô crime de lèse majesté !, laissé paraître le peu d’admiration que j’avais pour ce personnage. Sa belle histoire d’amour avec Jean-Paul Sartre, pour moi, n’en était pas une, je voyais plutôt Simone de Beauvoir manipulée et exploitée par lui, jalouse et un peu frustrée, en quelque sorte... (Évidemment, ça je ne l’ai pas écrit, histoire d’avoir quand même la moyenne... Mais j’ai appris, bien plus tard, qu’elle avait dû attendre ses 40 ans, la pauvre, pour connaître son premier orgasme dans les bras d’un homme...)
Aujourd’hui, avec le recul, on voit les ravages et les effets castrateurs de ce féminisme pur et dur...
Bonjour Marc,
Pour rejoindre ce que vous dites, les hommes et les femmes ne savent plus comment se comporter les uns avec les autres tout simplement parce qu’à mon sens la signification même de ce que signifie être un homme ou être une femme a été biaisée. Donc nous avons d’un coté les femmes qui se comportent comme des hommes mais qui se plaignent du comportement qu’ont les hommes à leur égard, et de l’autre les hommes qui de plaignent du comportement des femmes de leur manque de féminité tout en ne se comportant pas correctement avec ces dernières. Cercle vicieux que celui-ci, d’autant plus que toute posture que je qualifierais de "saine" sur ce sujet est systématiquement diabolisée (on dira d’un homme qu’il est machiste voire misogyne) on dira d’une femme qu’elle est soumise, ringarde voire stupide. On retrouve par là d’une certaine manière ce fameux concept d’inversion des valeurs. La manipulation est telle que je me demande moi même si sans mon éducation influencée par la spiritualité musulmane, je n’y aurais pas cédé.
@Power D : ce passage du témoignage d’Aaron Russo ne m’a même pas étonné surtout lorsque l’on voit effectivement qui est gagnant à la fin. Il sera plus dur en revanche de convaincre la majorité de mes congénères sur ce sujet car je pense qu’il faut d’abord avoir une certaine conscience de monde réel et de l’Empire pour comprendre la logique de cette affirmation.
Pour étoffer un peu plus ce que dit Sherhazade, je dirai : pourquoi vouloir prendre la place des hommes ? Nous avons notre rôle à jouer en étant totalement féminines, nous avons un Q.E. (quotient émotionnel) et une capacité d’empathie supérieurs aux hommes, choisissons des métiers en rapport avec ces qualités, par ex. infirmière, médecin etc.. pourquoi vouloir être plombier ou boxeuse ? Pour la même raison une femme, une vraie, est irremplaçable pour élever des enfants.
Je dirai même : une vraie femme est supérieure à un homme efféminé (nous sommes sur E&R ou pas ?...) et vice-versa. Donc C. Fourest et les Femen des sous-femmes ? Exactement.
Nous avons un pouvoir énorme. Dans une famille, c’est la femme qui peut la tirer vers le bas ou vers le haut, il en va de même dans la société. Et je peux affirmer, avec très peu de chances de me tromper, que vous, M. Soral, ce qui a fait de vous ce que vous êtes : un homme sûr de lui, courageux, droit etc...c’est parceque vous avez grandi sous le regard bienveillant et aimant d’une vraie femme, votre maman. "Derrière chaque homme qui réussit se cache une femme..." (Appliquons ça au mariage homosexuel et à l’adoption par les homosexuels et nous aurons un aperçu de ce que deviendra notre société...il est déjà prouvé, et ceci personne ne l’a remis en doute, que les enfants élevés par un couple homo se retrouvent statistiquement plus à l’assistance publique..)
Et je peux, malheureusement, dire que si notre société va mal aujourd’hui, c’est en grande partie à cause de nous les femmes, parceque nous n’avons pas correspondu à ce que nous étions appelées à être... CQFD
Bonjour Marie,
Sur ce sujet :
Je dirai même : une vraie femme est supérieure à un homme efféminé (nous sommes sur E&R ou pas ?...) et vice-versa. Donc C. Fourest et les Femen des sous-femmes ? Exactement.
Les problèmes commencent lorsque l’on aborde les notions de supériorité/infériorité :) Je suis d’accord avec votre idée que je formulerais plutôt ainsi : Je ne crois pas qu’il n’y ait de supériorité de principe d’un genre sur l’autre (homme ou femme), seulement des différences.
Par exemple, quelqu’un qui dirait qu’il ne serait pas bon de laisser une femme prendre toutes les décisions dans une famille serait automatiquement qualifié de machiste et ses propos qualifiés de scandaleux, on lui répondrait "vous estimez donc que la femme est inférieure à l’homme et que seul un homme est à même de prendre des décisions"
Là ou ces personnes introduiraient cette fameuse notion de "supériorité/infériorité", je parlerais moi tout simplement de différence de nature. En effet, et il serait hypocrite de dire le contraire, une femme est autrement plus émotive qu’un homme, ce qui ne veut pas dire qu’elle soit incapable de raisonner (nous en sommes, je pense, la preuve),et les décisions dictées par l’émotion ne sont pas les meilleures, tout le monde peut en convenir.
Et on en revient à ce que vous dites sur l’éducation des enfants ou la mère est indispensable, ainsi que le père d’ailleurs, seulement leurs rôle dans cette éducation est totalement différent, et complémentaire, de sorte qu’il est impossible à l’un de remplacer l’autre (d’où l’hérésie du mariage et de l’adoption par des homosexuels, hommes ou femmes).
Et si l’on tient absolument à introduire les notions de supériorité/infériorité, il suffira de préciser pour que toute contradiction de nos chères féministes et efféminés soit impossible.
En effet, et pour reprendre vos exemples sur les métiers : je défie quiconque de me prouver qu’une femme policier (policière ? On ne sait même plus comment écrire) est aussi efficace qu’un homme policier lors d’une intervention musclée, l’homme est donc supérieur à la femme dans ce domaine tout simplement parce que l’homme a une supériorité physique sur la femme, de la même manière et jusqu’à preuve du contraire, il est incapable d’allaiter.
Chacun est supérieur à l’autre dans son rôle respectif, mais au final, on retiendra surtout qu’ils sont complémentaires et ont besoin l’un de l’autre (l’un va rechercher en l’autre ce qui lui manque).
Bonsoir Sherazade,
Tout à fait, l’homme et la femme sont complémentaires, et vous avez bien complété mon idée.. Mais je maintiens mon idée de supériorité ou d’infériorité dans les cas que j’ai cités.
Lorsque j’ai présenté ça lors d’un concours, des visiteurs progressistes et le jury ont littéralement démontés mon personnage, en lui reprochant d’être trop féminine et pas assez indépendante.
Tiens tiens ... je me demandais aussi d’où venait cette féminisation des héros, ou plutôt la masculinisation intérieure et vulgarité féminine extérieure des femmes principales un peu comme dans Unreal Tournament.
La bimbo capable de terrasser un mec faisant dix fois sa carrure
Ce film a beau être de la merde, mais je crois que cet extrait montre également le résultat de la femme inaccessible :
http://www.youtube.com/watch?v=7gJB...
« De toute façon, il est déjà trop tard. L’insuccès sexuel, Raphaël, que tu as connu depuis ton adolescence, la frustration qui te poursuit depuis l’âge de tes treize ans laisseront en toi une trace ineffaçable. A supposer même que tu puisses dorénavant avoir des femmes – ce que très franchement, je ne crois pas – cela ne suffira pas ; plus rien ne suffira jamais. Tu resteras toujours orphelin de ces amours adolescentes que tu n’as pas connues. En toi, la blessure est déjà douloureuse ; elle le deviendra de plus en plus. Une amertume atroce, sans rémission, finira par emplir ton cœur. Il n’y aura pour toi ni rédemption, ni délivrance. »
Terrifiant de vérité.
Que de pessimisme ! De toute façon, pour les cas extrême, il y a le meilleur le meilleur des anti-dépresseur : les relations tarifées. Enfin, avant que Belkacem ne tisse son immonde toile sur ce sujet...
Mais je me pose la question, est ce que la misère affective est vraiment un symptôme du monde post-68 ?
Quand je relis les livres d’Histoires ou que j’entends mes grands-parents, j’ai l’impression que les mœurs étaient très relâchées et que siffler les filles étaient courants...
Avant les années 60, déjà une femme qui n’étaient pas mariée était libre, donc "dragable", une femme marié n’était pas libre, on ne l’abordait pas en principe.
Pour un homme les choses étaient plus simple pour séduire : aujourd’hui avec les manques de repère (mariage) on ne sait même pas si une femme est libre ou non, donc forcement il ne sait pas ou il va et perd confiance dans la séduction.
En parlant de perte de confiance, je pense que les hommes d’avant les années 60 étaient naturellement virils, et je pense qu’ils ne s’en rendaient pas compte.
Et les femmes étaient apparemment docile mais pas effacée (contrairement à ce que dis la propagande actuelle), je rappelle aussi qu’elles étaient toutes conservatrices et catholiques (d’où le droit de vote tardif accordé).
Tout ça pour dire qu’avant les années 60, hommes et femmes, dans une société de valeur avec des repères, y trouvaient leurs comptes ! Je pense qu’aujourd’hui c’est la société qui est malade...
Ce film aurait-il été fait par les mêmes qui nous ont offert "Machination" (sur les conspirationnistes) ?
Je ne peux pas vraiment dire si ce film sera bien ou non en ne regardant que la bande annonce.
Il est clair que nous sommes dans une société de frustration généralisée, ça fait vendre. L’industrialisation de la société et le libéralisme libertaire s’associant à un culte de la performance et à la productivité ont transformé l’homme et la femme eux-mêmes en marchandise. Une marchandise qui ne revient qu’a ceux qui ont les moyens de se la payer, mais aussi une marchandise que l’on cherche à valoriser, pour mieux faire de soi, un être rare. D’une part, les hommes qui sont démunis (argent, physique, bonheur, valeur, travail) deviennent des marchandises au rabais, inintéressantes. D’autre part, les femmes cherchent à faire valoir ce qu’elle peuvent marchander (le corps, l’amour, ainsi que leur travail etc...) d’où la tendance à montrer ce que l’on a(sensualité, décolleté etc.) pour se rendre intéressantes. La marchandisation des êtres humains et de l’idée que l’on se fait de l’homme et de la femme est une des causes de cette frustration (voir Kaufman et le livre:la démocratie proxénète). Et elle se fonde sur des valeurs que véhicule justement l’idéologie libérale (femme érotique, homme riche).
En réalité, plus que les êtres humains, ce sont ces besoins profonds qui sont mis sur le marché, de manière amplifié : La recherche de l’amour, de la stabilité, de la dignité.
Ainsi je peux comprendre qu’un homme puisse être frustré au point où il craque parce que la société favorise ce type de comportement.Autant je peux comprendre qu’on puisse dire :"Ils n’ont cas se contrôler ces animaux reptiliens".
D’un côté, faire du mal aux autres pour assouvir ses pulsions est ignoble comme tout abus de pouvoir, de l’autre côté, puisque cette frustration touche un besoin naturel de l’être humain, il est difficile de contrôler celui-ci.
Ce film peut être intéressant s’il fait la part des choses, s’il ne montre qu’un type qui craque et que ce n’est pas de sa faute, cela pourrait être mal interprété et favoriser le mal que l’on subis (en justifiant des tels actes ou en justifiant le fait de dénigrer telle ou telle fille). Une fille qui s’habille en pute et joue de ses charmes ne justifie pas qu’on abuse d’elle. Le sujet est délicat puisqu’il oppose deux actes inacceptables : l’arrogance de la sexualité et l’arrogance du criminel.
Le vrai débat se situe au-dessus.
J’ai peur que le film participe plus au conflit qu’à la compréhension.