Je suis très étonné que mon premier commentaire, sur ce site et alors que rien n’était de mauvaise foi ou diffamatoire, ait été censuré.
si, au nom de la résistance, nécessaire, et en celui de la liberté d’expression, il faut soutenir un film, on aimerait au moins que ce ne soit pas une merde. le film de dieudo est une merde, avec une obsession et une caricature du juif aussi grossière et navrante que les pires nanards français des années soixante où l’allemand était forcéément un hystérique, gros con bête et méchant. je vois pas bien ou est le génie de cet artiste immense dans ce sous produit, avec, quelques écarts bêtement racistes et donc regrettables, lesquels, mille fois hélas, ne vont que donner du grain à moudre aux ennemis farouches de Dieudo. bref, un gros raté que je regrette infiniment tellement j’ai espéré que ce film soit une claque magistrale et définitive. En vérité c’est vraiment le bâton pour se faire battre. On ne peut que s’en désoler. j’ai le droit de le penser. J’aurais aimé que l’on ne m’interdise pas de le dire ici.
On dit qu’à force d’être traité comme un chien on finit par aboyer. réaction humaine, normale même. Ainsi, personne - à part peut être les quelques uns qui comme lui sont dans le collimateur de ce système infâme, pathologiquement hypocrite et menteur, allergique à la vérité et férocement acharné contre ceux qui participent à l’indispensable travail de "désenfumage"- personne disais-je donc, ne peut savoir vraiment ce qu’à subi dieudonné. Je n’ai donc pas la prétention de donner des leçons ou de faire la morale. je dis juste, après avoir vu ce film et donnant mon avis, qu’à force d’avoir été traité comme un chien, Dieudo aboit, éructe, mord.
Et c’est dommage, de voir un tel artiste, un tel artisan des mots, un tel poète, perdre ainsi son langage et se vautrer magistralement dans l’expression canine
"Oooh noon, merde putain il fait chier", telle fut la réaction de ceux de mes potes avec lesquels on parle librement de tout dans cette société française ou Dieudo est devenu un sujet tabou. Comme dans les pays totalitaires, ou les gens chuchotent lorsqu’ils parlent de politique, comme dans les bars du pays basques à une époque où parler de la situation de batasuna, de le fermeture d’un journal ou même de ETA ne pouvait se faire dans un café. On aurait aimé un autre symbole qu’une bouse cinématographique surtout de lapait, je l’ai dit, d’un tel grand.
Ai je le droit de le dire ici ?
sur ce, j’irais lui verser mon obole
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