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Dans cette très bonne intervention, le Dr. Said Al Kamali nous détaille en quoi le droit musulman a été la source majeure du droit français.
Le Dr. nous explique que Gustave Le Bon, qui fut sociologue, médecin et anthropologue dit dans l’un de ses livres que lorsque Napoléon fut en Egypte, il tomba sur un livre qui lui permit de bâtir la loi française.
Il se trouve que ce livre, dont Gustave Le Bon ne connaissait pas le titre, s’intitule « L’explication de d’Adirdir sur l’épitre de Khalil », qui est un ouvrage de jurisprudence (fiqh) de l’école de pensée malikite.
Dr. Kamali était étonné et a donc commencé à chercher l’histoire du code civil français.
En y regardant de plus près, il s’est rendu compte qu’à l’origine il s’appelait « Le code Napoléon ».
Napoléon fut d’ailleurs très fier de ce code et l’évoque en ces termes : « Mon seul code par sa simplicité a fait plus de bien en France que la masse de toutes les lois qui m’ont précédé »1.
Ou encore « « Ma vraie gloire n’est pas d’avoir gagné quarante batailles ; Waterloo effacera le souvenir de tant de victoires ; ce que rien n’effacera, ce qui vivra éternellement, c’est mon Code Civil ».2
Ce code remplaça toutes les jurisprudences françaises qui furent très diverses en fonction des régions et empêchaient une gestion centralisée de la loi.
Dr. Kamali déplore qu’aujourd’hui les historiens du droit français ne rendent jamais la parenté au droit musulman, ni même n’esquissent une évocation de ce fait.
En examinant lui-même le droit français pour voir quelles sont les similitudes avec le droit malikite, il prit conscience que ce travail avait déjà été effectué par un savant d’Al Azhar en Egypte.
Ce savant se rendit compte des grandes ressemblances entre les deux jurisprudences.
Il écrivit donc un livre en 4 tomes où il cita cote à cote les articles du code civil français et ceux de la jurisprudence islamique pour nous démontrer à quel point ils sont les mêmes, au mot près.
Comme la jurisprudence islamique est antérieure, il est très aisé de tirer les conclusions sur laquelle s’est « inspirée » de l’autre.
Ce savant constata que 90 % du droit franç
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