Egalité et Réconciliation
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La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

« Les fusillades sont très fréquentes aux États-Unis, où la détention d’armes à feu est un droit constitutionnel, même si des associations tentent en vain de changer la législation. »

Telle est la conclusion de la dépêche AFP, suite au drame récent à Newtown, dans le Connecticut, reprise en cœur par les sites d’informations des médias dominants.

On retrouve ainsi l’analyse habituelle concernant les très ébruitées fusillades ayant lieu outre-Atlantique. Comme dans le fameux documentaire Bowling For Columbine de Michael Moore, un lien direct – et quasi-exclusif – est présenté entre ces affreux faits divers et la détention partiellement libre d’armes à feu aux États-Unis.

Depuis plusieurs décennies, de nombreuses organisations, américaines ou « internationales », s’activent pour combattre les lois autorisant la détention d’armes aux États-Unis, par les voies légales et médiatiques. Comme le note le militant pro-guns Wayne LaPierre dans son ouvrage Guns Freedom and Terrorism (2003), tous les événements impliquant des armes à feu, fusillades, accidents, et même terrorisme, sont l’occasion pour les lobbies anti-armes de se manifester en puissance. De l’autre coté, de nombreuses associations américaines s’acharnent à combattre de manière souvent radicale toute réduction de l’accessibilité aux armes à feu, en utilisant des termes sans nuance, tels que « Liberté » ou « Tyrannie ».

Face à cette situation, il parait pertinent de s’interroger. Tout d’abord, pourquoi des organisations parfois extra-nationales (et donc peu concernées) s’engagent-elles dans ce débat de manière si obstinée ? Et de la même façon, pourquoi une résistance si obtuse, à base de millions de dollars, de réseaux d’action, de manifestations voire d’actions violentes de la part du peuple américain pour sauvegarder ce Droit, dans une nation normalement « sécurisée » par les forces publiques ? Cette résistance, que nous nous permettrons de qualifier de populaire, ne mériterait-elle pas d’être observée, comprise dans ses fondements ? Peut-être, par comparaison, pourrions-nous trouver dans ces actions un enseignement utile pour nous, citoyens européens, citoyens français ? C’est ce que nous nous proposons d’étudier.

En premier lieu, très rapidement, nous noterons la faiblesse des habituels arguments contre la détention d’armes aux États-Unis. Nous noterons ensuite que ce droit, défendu farouchement, va plus loin qu’une simple réaction de peur et de violence d’individus simples et paranoïaques voulant tirer à vue sur un intrus qui n’en est peut-être pas un. Ayant compris qu’il s’agit d’une volonté populaire de préservation de la Liberté et de l’authenticité culturelle, nous verrons en quoi ce combat, sur sa forme comme sur son fond, devrait être compris et « imité » – sur d’autres sujets – par les citoyens de la nation française.

En tant que Français, un des premiers sujets sur lequel on souhaite interroger un Américain de la campagne profonde, lorsqu’on le rencontre, c’est son étrange volonté de porter des armes. Nous avons donc ouvert le sujet avec Matt, Américain d’une quarantaine d’années, détenteur d’armes et proche de la NRA [1]. En bon Français provocateur, nous lui avons fait remarquer que les armes sont des engins de morts, dont la nature unique est de tuer nos semblables. Il répondit alors tranquillement qu’il « existe des événements malheureux, choquant l’opinion, où les armes ont pris des vies, mais aucune statistique n’existe sur les vies qu’elles ont préservées ».

Cette réponse nous laissa interdit, et approbateur. Plus tard, en nous documentant, nous avons découvert que notre ami n’avait tort que sur un point : il existe bien des statistiques illustrant son argument. L’étude de Lott et Mustard, Crime, Deterrence and Right-Carry Concealed Handguns, est connue pour avoir prouvé statistiquement que l’ouverture de la détention d’armes en Floride avait fait baisser la criminalité. L’étude cite différents travaux, montrant ainsi que, en fonction des critères et des méthodes de calculs, de 100 00 à 500 000 crimes seraient évités chaque année grâce au fait que la victime ait manifesté sa possession d’armes à feu.

Une législation ouverte sur la détention d’armes, en plus de « guérir », permet surtout de « prévenir » la criminalité et la délinquance, tout délinquant ayant à prendre en compte l’éventuelle capacité de feu de sa victime. Ainsi, toujours dans l’étude de Lott et Mustard, on apprend que les « hot burglaries » (cambriolages se produisant avec la présence des occupants, et donc souvent accompagnés de violences) ne représentent que 13 % des cambriolages aux États-Unis, où le port d’armes est facilement accessible, contre 50 % des cambriolages en Europe.

Quant aux statistiques élevées de morts par balle (le fameux chiffre des 11 000 présenté dans le documentaire de Michael Moore), nous proposons qu’une étude détaillée des circonstances de ces décès soit faite. La ghettoïsation des USA, pays ou la régulation sociale est parfois complètement abandonnée, génère de nombreux crimes « mafieux » dans des zones de non-droit, gonflant ainsi cette statistique. Ces crimes supposant l’usage illégal d’armes non déclarées n’ont cependant rien à voir avec le débat de la détention légale d’armes.

En effet, nous ferons remarquer qu’en France, malgré une législation de contrôle assez stricte, l’apparition de zones de non-droit et la multiplication de « règlements de compte » semblent être d’actualité, suivant ainsi la triste évolution des zones urbaines, déjà bien aboutie aux États-Unis, nation leader dans les horreurs socioculturelles et sociétales de notre modernité occidentale.

Pour aller plus loin sur les éléments statistiques au sujet du port d’armes, nous proposons au lecteur de se porter sur les ouvrages de LaPierre et l’étude de Lott et Mustard, véritables synthèses sur le sujet. Il s’agissait ici surtout dans un premier temps d’affirmer que la question de la détention d’armes est un faux débat. Si l’arme était la principale responsable d’un crime commis par un aliéné, comme récemment au Colorado, dans le Wisconsin ou celle trés récente de Newtown, les médias devraient alors s’interroger sur la facilité d’accès aux armes, illégales et légales, en Europe lors des « affaires » qui nous concernent, comme pour le massacre norvégien [2], l’affaire Merah, les règlements de compte de Grenoble ou de Marseille, ou encore l’affaire Dupont de Ligonnès à Nantes. (Rappelons-le d’ailleurs, les différences entre pays occidentaux ne marquent pas une barrière claire entre le droit d’être armé ou non, mais une palette de contraintes à l’accès et des larges variantes dans la légitimité de d’utilisation.) Ce manque de réciprocité dans l’analyse de sujets similaires en dit assez sur la validité de leurs conclusions.

Intéressons-nous à présent à cet acharnement d’une minorité populaire à maintenir absolument l’accès aux armes. L’opposition violente et durable des associations pro-guns contre le Brady Handgun Prevention Act de 1994 est un bon exemple de leur détermination. Cette loi visait simplement à réaliser quelques contrôles de casier judiciaire sur les citoyens demandant l’acquisition d’une arme. Rien de bien restrictif, et pourtant les associations se sont battues sans répit, au point d’ailleurs de réussir à faire modifier intégralement la proposition de loi.

L’argument premier avancé par les défenseurs du port d’armes est le maintien de la « liberté », garantie constitutionnellement (Deuxième Amendement). À première vue l’invocation de la liberté paraît étrange, mais elle est en réalité très sensée si l’on se souvient par exemple de l’apport de Hegel à ce sujet. La société permet d’accéder à la liberté véritable car ces règles de conduite, ses lois, régissent les rapports aux hommes et assure la sécurité des personnes et de leurs biens. On évite ainsi la situation inévitable d’une absence de règle : l’État de nature, qui est pour Hegel l’arbitraire pur [3] La société est donc la liberté par la sécurité au sens large.

Au regard de la conception initiale et traditionnelle des Américains concernant la société, où l’État est une notion abstraite ou secondaire [4] placée derrière l’initiative et la responsabilité individuelle, il est absolument cohérent qu’un Américain attaché à ses racines refuse d’accepter qu’un « gouvernement », potentielle tyrannie à ses yeux, soit en charge de la sécurité de sa famille à sa place. La sécurité des siens, c’est la liberté par la préservation de la vie, et ceci est du ressort de la responsabilité de chaque individu. Interdire à ces derniers la détention libre d’armes revient à « protéger les criminels et les despotes », nous dit Ron Paul.

En tant que Français, notre tradition et conception de la société est cependant différente. Notre nation porte l’idée d’un pouvoir étatique fort, centralisé, veillant à une population avec un esprit davantage collectiviste. Dans ces conditions, nous ne pensons pas que, sur le plan conceptuel, le port d’armes généralisé soit cohérent avec notre tradition nationale. Pour autant, l’entêtement populaire américain à conserver ce droit fondamental peut être pour nous une source de réflexion, sur le fond, mais aussi sur la forme.

Le rappel de la conception de Hegel au sujet de l’intérêt de vivre en société nous amène à un jugement sévère de notre situation actuelle en France. Il ne semble pas, dans le fait, que le gouvernement s’inquiète de la sécurité de ses concitoyens honnêtes, tant il laisse les armes proliférer au sein du petit banditisme. Il nous paraît inutile de nous étendre sur l’évidente gravité de la situation socio-économique française ; nous nous contenterons de noter que les Français se retrouvent aujourd’hui face à une double insécurité : l’évidente insécurité physique bien sûr, mais aussi une insécurité économique. Par la réorganisation du monde du travail, les travailleurs les moins qualifiés sont devenus des « outsiders », enchaînant emplois précaires et chômage, sans garantie de futur professionnel (et donc de structuration personnelle). Les lecteurs avertis sauront en quoi ces deux insécurités sont d’ailleurs intimement liées, à travers l’avancée du mondialisme.

Ceci amène certains citoyens Français à « quitter » quelque peu cette société qui n’assure plus à sa famille les fondamentaux inhérents au but même de la vie en collectivité, et à rechercher une certaine autonomie, une reprise en main individuelle, justement très caractéristique de l’esprit américain dans son authenticité populaire. Nombreux sont ceux qui s’intéressent à la possession d’armes (sans pour autant en faire une question politique) et l’accompagnent en toute logique d’autres réorientations comportementales : redécouverte des métiers manuels traditionnels, recherche d’un lieu de vie éloigné des milieux urbains, refus de l’endettement, consommation identitaire, alimentation plus saine et « désintermédiée »…

La démarche est souvent naturelle, comme faite par réflexe, mais chez de nombreuses personnes il s’agit d’une évolution voulue et construite. Dans la bouche de ces dernières apparaissent les termes « survivalisme », « retour aux sources », « ré-enracinement », « autonomie ». Ces dynamiques sont à la fois des réactions de protection face à un monde contemporain douteux tel que décrit plus haut, et des volontés profondes de rétablir des liens avec le réel et le passé que l’absurdité mondialiste et consumériste a détruits.

Pour le jeune cadre urbain d’aujourd’hui, toutes ces dynamiques sont « che-lou », « useless » et typiques des « beaufs » voire des « fachos ». Rechercher l’accomplissement de soi en dehors du plaisir immédiat de boites de nuit, c’est « relou », les armes sont un truc de « parano », la vie en dehors des grandes villes c’est « chiant » et réservé aux « bouseux ». Il est assez logique que le jeune branché d’aujourd’hui, aliéné par l’hédonisme égoïste caractéristique de son époque, n’arrive pas à comprendre ce qui pousse quelqu’un à faire de la sécurité de sa famille une priorité. Il ignore avec condescendance les projets de vie qui diffèrent du sien, comme il ignore la détresse de certains de ses compatriotes, qui ont vu leur sécurité physique et économique balayée par un mondialisme féroce et apatride. Loin du destin du « beauf » de Valenciennes, Roubaix ou autre ville ravagée, le jeune branché jouit matériellement d’un monde dans lequel il est momentanément gagnant, étant correctement payé par une grosse structure justement vecteur de l’avancée mondialiste, comme une grande banque par exemple, ou une entreprise œuvrant dans les « technologies de la nomade attitude », ou l’on ne sait quelle autre activité stérile.

Pourtant, la réalité pourrait lui rappeler un jour qu’il n’est que l’esclave heureux et déshonoré du système qu’il adule. La pérennité de son pouvoir d’achat dépend d’une structure monétaire au bord de l’agonie. Sa sécurité physique n’est que fébrilement garantie, par quelques agents de police que l’État arrive encore tout juste à payer pour surveiller le luxueux quartier où il s’est empressé d’emménager. L’absence de sens, sur tous les plans, de notre monde d’aujourd’hui, ne peut qu’aboutir un jour ou l’autre à une affreuse descente aux enfers, brutale, ou plutôt, comme le soutien Michel Drac, progressive, dans la continuation de la déliquescence actuelle [5] .

Les parties I et II de Survivre à l’effondrement économique de Piero San Giorgio donnent suffisamment d’éléments neutres et factuels pour considérer un écroulement de nos sociétés occidentales dans leur quasi intégralité comme fortement probable. À quel horizon ? « Je me mouille, ce sera entre 2012 et 2020 », nous dit, avec pertinence, Piero San Giorgio.

Auparavant aveugle aux malheurs des premières victimes directes du mondialisme et à l’abjection morale de nos sociétés, le jeune cadre branché, touché en plein « cœur », prendra alors peut-être conscience. Il se dira qu’il a eu tort de tout miser sur sa « coolitude » et les « applis » de son « Iphone ». Peut être sentira-t-il alors enfin ce désir naturel d’autonomie, ce réflexe qui finalement reste à l’esprit de la minorité américaine authentique, cette volonté de maîtrise du concret et de l’environnement immédiat typique de l’esprit pionnier. Seulement, il sera peut-être aussi trop tard. La porte du « beauf parano », à cet instant, sera peut-être fermée. Et bien gardée.

Pour quitter l’aspect purement pratique, intéressons-nous aussi au mouvement de résistance pro-guns américain sur la forme. Ce qui semble inspirer cette résistance est avant tout une volonté de conservation d’un droit inhérent à leur histoire nationale. Sa nature constitutionnelle en fait en substance un « principe fondateur », et une vraie particularité nationale. Peut-être devriez-nous nous aussi, du côté français, veiller à la conservation (ou la restauration ?) de certains de nos principes fondateurs, de nos particularités nationales qui ont fait la force et la survie de notre nation, à travers 1 500 ans d’existence [6]. Attention, nous ne faisons pas là un simple caprice de patriote, rêvant une France ancrée dans sa tradition et s’y appuyant pour préparer l’avenir (même si, finalement, il nous paraît assez évident que l’épanouissement d’un peuple suppose forcement cette démarche et que pourtant, le système médiatico-économique actuel insulte les passés européens et ne présente aucun projet pacifique d’avenir commun à l’échelle national).

Si nous en appelons à une réflexion sur notre nature nationale propre, c’est parce qu’il s’agit d’une nécessité cruciale dans le cas français. Comme le notait déjà Ernest Renan (dans Qu’est ce qu’une Nation ? , 1882) [7], la nation française ne repose pas sur une unicité d’ordre ethnique, géographique ou religieuse. La France est avant tout une volonté, un rassemblement par les valeurs, et nous en déduisons qu’elle nécessite un pouvoir populaire fort et centralisé, une approche juste et fédératrice de son histoire ainsi qu’un projet commun clairement défini. Dans ces conditions seulement, la pluralité de la France devient une force. À l’inverse, elle peut provoquer un éclatement singulièrement violent. Et ceci est d’autant plus vrai aujourd’hui, du fait de l’accroissement des diversités nationales. La redéfinition d’une France exaltant son identité profonde et authentique est donc une obligation, si l’on veut éviter demain un chaos national que subiront les générations futures.

La mort du pouvoir économique et politique national à travers l’Union européenne, l’insulte constante, économique ou symbolique [8] faite à la France des campagnes [9], les inutiles attaques perfides lancées contre l’Église et la foi catholiques, le déracinement du travailleur, la braderie de la Nationalité Française [10] la destruction de la cellule familiale, etc., sont autant d’exemples de l’émiettement de notre authenticité nationale, mais aussi du bon sens que nous enseigne notre histoire. Ces évolutions participent du modernisme mondialiste, elles nous sont vendues comme étant le « progrès » ultime et irrémédiable. Mais une question essentielle se présente : mènent-elles au bonheur de nos enfants ?

Finalement, quid de la détention d’armes aux USA ? Et bien laissons donc les Américains défendre leur authenticité comme ils l’entendent, et occupons nous de défendre la nôtre.

[1] National Rifle Association, principale association pro-guns américaine

[2] Jean-marie Le Pen avait indirectement posé cette question en jugeant irresponsable le fait qu’aucun policier ne fût armé pour mettre rapidement fin au massacre. Les medias s’était insurgés, sans pour autant apporter le moindre argument contradictoire valable.

[3] Éléments développés en particulier dans le cours que Hegel donnait au lycée de Nuremberg, Propédeutique Philosophique.

[4] Voir, entres autres, l’ouvrage The American Story de Garet Garrett.

[5] À retrouver dans les propos de M Drac, reçu le 13 Avril 2012 par l’Action Française et le Cercle Jacques Bainville : http://www.dailymotion.com/video/xq....

[6] Implicitement, nous proposons donc ici comme date de naissance de la nation francaise le baptême de Clovis. Nous avons bien conscience que cette considération peut faire l’objet de tout un débat qui est pour nous d’ailleurs ouvert.

[7] Renan donne en réalité cette définition pour le concept de Nation en général. Nous le jugeons cependant absolument conforme à la réalité française en particulier. Pour d’autres nations, comme par exemple le cas allemand, nous pensons que d’autres approches parfois avancées sont elle aussi recevables.

[8] Nous en profitons pour saluer l’excellent article paru dans le numéro de septembre 2012 de Salut public qui répondait à un billet nauséabond et méprisable sur les campagnes paru dans Technikart en mai 2012.

[9] On admettra que la France est une nation qui tire son identité et sa force de sa ruralité. Pour les aspects économiques, de nombreux éléments chiffrés sur la prédominance rurale dans le développement français se retrouvent dans La Révolution industrielle 1780-1880 de Jean-Pierre Rioux, 1971.

[10] Nous pensons ici, entre autres, au Droit du sol.

Les ouvrages, cités dans cet article, sont disponibles sur Kontre Kulture :

 
 






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54 Commentaires

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  • #287054
    Le 19 décembre 2012 à 16:09 par gugus
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    « La plus forte raison pour les gens de conserver le droit de porter des armes est, en ultime ressort, de se protéger eux-mêmes contre la tyrannie du gouvernement. »

    Thomas Jefferson

     

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  • #287098
    Le 19 décembre 2012 à 17:35 par Heizen
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    Nous aurions pu avoir le même article pro-arme dans notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen 1789... Mirabeau l’avait proposé, finalement rejeté (contrairement a ce qu’on nous dit, nos dirigeants n’interdisent pas les armes par souci des citoyens mais par peur d’avoir un peuple armé...). Voici l’article proposé en 1789 :



    « Tout citoyen a le droit d’avoir chez lui des armes et de s’en servir, soit pour la défense commune, soit pour sa propre défense, contre toute agression illégale qui mettrait en péril la vie, les membres ou la liberté d’un ou plusieurs citoyens. »

    Proposition d’un article lors de la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen


     

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    • #288057
      Le Décembre 2012 à 22:34 par seber
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Ouais, ça les a vachement aidé à combattre Al-Quaïda et la F.E.D. le port d’armes....Sans compter, le trafic de drogues, la pornographie, Bill Bixby.... Zigouillez moi tout çà au nom du second amendement !
      Un peu léger leur constitution.... Y’a quoi d’autre au menu ? Un Stallone à la téloche ?

       
  • #287231
    Le 19 décembre 2012 à 21:19 par Mich
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    Le droit du port d’arme est un vrai-faux débat, qui détourne (comme quasiment tous les débats) de la réalité. Le véritable problème n’est pas de savoir s’il y a de plus en plus de meurtre ou non, mais pourquoi les citoyens américains cèdent de plus en plus à la folie. La réalité est que la société américaine et plus largement, le monde occident, est malade, c’est un modèle qui déshumanise progressivement tous les individus ou les transforment en quelque chose d’innommable. Je trouve pour cela que le film "American Beauty" le raconte assez bien.
    Je dirai d’ailleurs que ce (faux) débat est typiquement libéral libertaire. Plutôt que s’accorder à définir correctement l’origine des problèmes, pour les combattre efficacement, on cède à une solution qui semblent les régler mais dont l’origine est toujours là. Un peu comme si on décidait d’abattre un arbre en s’attaquant uniquement à ses branches.

     

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    • #287494
      Le Décembre 2012 à 10:57 par mouloud
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      et les rapports de force ?
      A te lire, j’ai l’impression que tu résoudrais les "problèmes" par la discussion. C’est en effet préférable mais, maintes fois dans ma vie, j’ai pu vérifier que l’on n’écoutait que les plus forts (cf : la télé des banquiers et industriels d’aujourd’hui).
      De manière humoristique, j’imagine mal rotschild écouter Dédé le smicard...sauf si Dédé lui pointe une arme sous le pif. Arme à feu = arme contre le mépris et rééquilibrage entre violence directe et indirecte.

       
    • #287584
      Le Décembre 2012 à 13:23 par Mich
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Relis-moi bien, je n’ai nullement dit qu’il fallait interdire les armes mais que l’un ou l’autre des choix ne règle rien. Pour moi les américains vivent dans une société bien malade et qui engendre névrose, psychose qui conduisent à ce genre de drame. Mais je n’oublie pas que dans une société correcte la question du port d’arme prend tout son sens.
      Ton exemple montre bien que l’argument de la nécessité que le peuple soit armé pour se défendre de son propre gouvernement est un faux argument puisque tu ne verras jamais ce sdf abattre un Rotschild. Le port d’arme actuellement n’est qu’au service de l’individualisme libéral libertaire, pas vraiment à celui d’un peuple entier. Il permet surtout aux frustrés et aux fous d’assouvir des pulsions maladives. Tu me diras que c’est parce que le gouvernement n’a pas encore agressé son peuple qu’on a encore rien vu, moi je dis depuis le temps qu’il l’entube et que ça méritais bien au moins 1 fois du plomb au fesse...

       
    • #290029
      Le Décembre 2012 à 20:33 par enpassant
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      d’accord avec votre analyse qui a le merite d’ouvir les yeux sur les vraies problematiques, la décadence morale et la spirale de la dégéneressence qui malheureuseusement annoncent d’autres drames similaires. Ce n’est pas parce qu’on detient une arme qu’on decide de faire un carnage sur des pauvres gosses ou des innocents, mais parce qu’on est un malade mental completement décérébré ; après c’est sur qu’il n’aurait pas pu faire les meme dégats avec une petite cuillere, mais il y a dejà trop d’armes en circulation, je ne pense pas que leur interdiction change quelquechose a present.

       
  • #287503
    Le 20 décembre 2012 à 11:30 par lebarde
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    J’ai soufflé dans la deuxième partie de cet article car je récuse absolument la première. Assimiler la détention d’arme à des grandes idées comme la "liberté" inscrite dans la constitution américaine c’est refuser de débattre du sujet. Les armes US c’est une industrie, rappelons qu’à l’échelle militaire on appel cela le complexe militaro industriel et qu’ils ne reculent devant rien pour déclancher des guerres. Vous me direz, les armes de poing ou autre fusil d’assault c’est moins suspect et en plus c’est dans la culture populaire. Là encore je suis en partie d’accord, les USA sont un pays dont effectivement la culture populaire se constitue de divertissement mainstream, d’alcool de maïs, de las vegas ainsi que d’une nostalgie des pionnier, côté pile cow boys et autre gangsters ; côté face des religieux fanatiques et esclavagistes. Leur blabla des pères fondateurs qui ne sont rien d’autre que la mise en forme fallacieuse des intérêts des planteurs de coton, de petits avocats véreux et d’ épiciers. La logique de dire comme on le fait avec les armes nucléaires au niveau des états (équilibre de la terreur) : "si tout le monde est armé, tout le monde va se tenir en respect" ne tient pas la route une seconde et le far west ainsi que les ghettos et les innombrables guerres mafieuses sont là pour le montrer. Les USA ne sont pas une Nations ils n’ont d’histoire en commun que des désires d’impérialisme, des mythes douteux doublés d’une avidité sans borne. Chaque ville, communauté, ou ethnie se vit comme assiégé et à juste titre. Par ailleurs je comprends les petits blancs et surtout ceux du Sud qui n’ont pas digérés la guerre de sécéssion et avec raison surement, qui vivent dans des caravanes sont au bas de l’échelle et dotés d’une culture qui raconte le système scolaire US (ils pourraient placer la France au moyen orient sur une carte). Je vais abréger la France n’est ni la Suisse, ni l’amérique, je rappel qu’en France il y a pas mal d’arme en circulation mais pas la facsination infantile qui l’accompagne outre atlantique. Pour ceux qui s’inquiètent il n’y a pas que des vieux fusils a papys dans les campgnes. Sur les armes je conseil par ailleurs un des ouvrages de dominique Venner (rédacteur en chef de la nlle revue d’histoire) déjà anciens mais qui expriment une approche subtile érudite et mature du sujet. Voilà pour le cas général un français n’a pas a vivre avec un holster et souhaiter que ses enfants apprennent à tirer dès leurs enfance comme vous savez où....

     

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  • #287704
    Le 20 décembre 2012 à 15:33 par laurent92
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    Les Etats-unis sont un peuple de pionniers , de conquérants , la société Américaine est très virile par nature , et surtout à l’écart des grandes villes , et dans les campagnes . Jamais ils n’abandonneront le droit des armes , ça irait trop contre leur nature , ce qu’ils gagneraient en sécurité ils le perdraient en "liberté" car en effet on ne peut avoir les deux à la fois .

    Alors oui il y a régulièrement des massacres aux états unis , mais la plupart l’accepte car leur "liberté" est à ce prix .

    La France est un peu l’inverse en effet , un pouvoir centralisé fort qui en échange de la perte des libertés individuelles est sensé protéger les citoyens de tout ,comme dans un coccon. Sauf que actuellement ce n’est plus trop le cas , comme il est très bien dit dans l’article , la société française ne protège plus personne de rien ( à part pour des minorités ) .
    En gros nous sommes tout seul pour nous en sortir , sauf que nous ,nous n’avons plus d’armes pour nous défendre ...

     

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  • #287844
    Le 20 décembre 2012 à 19:10 par Jean Jean
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    Les USA pays ou il y a énormément d’homicides = LÉGENDE URBAINE

    C’est un MENSONGE.

    Ces gens là sont des MENTEURS.

    Le Tx D’homicides aux US est 2 X plus élevé qu’en France, mais en Fait ça représente un très petit taux.
    Au vénézuela le taux est à multiplier par 20 ou 30.

    Faut aussi ajouter que les crimes aux USA concernent des affaires de gangs.

    Les USA est un pays INFINIMENT plus sur que l’Europe.

     

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    • #288051
      Le Décembre 2012 à 22:29 par seber
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      C’est sans doute pour cela qu’à Atlanta, on vous conseille de ne pas regarder les noirs dans les yeux si on ne veut pas avoir d’ennui et que chaque citoyen possède son arsenal. Parce que c’est un pays tranquille. Ca démontre au minimum que les Américains sont totalement paranos/nevrosés. Si ce n’est pas le gouvernement qui leur en veut, ce sont les extra-terrestres manipulés par le gouvernement. Et les reptiliens, combien de balles pour les abattre ?

       
    • #288419
      Le Décembre 2012 à 12:45 par Tremah
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Seber, laissez tomber. Apparemment certains se retenaient depuis longtemps de crier leur amour pour :

      Les américains, oui l’Amérique, c’est ni la France ni l’Europe. Un ricains rigolait quand il voyait les flics français avec gazeuse, taser, flashball intervenir à 20 contre 1 délinquant. Car dans son pays, tu blagues avec les flics et tu te fais sérieusement rosser et tu vas en taule pendant des années.

      C’est vrai que ces flics américains ventripotents qui peuvent vous arrêter et vous sodomiser au bord de la route, ça donne envie !

      Vive l’Amérique ! USA ! USA ! USA !

       
    • #289431
      Le Décembre 2012 à 21:40 par quidam
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      C’est sans doute pour cela qu’à Atlanta, on vous conseille de ne pas regarder les noirs dans les yeux si on ne veut pas avoir d’ennui



      C’est vrai qu’en France tout ca n’existe pas...

      Il y en a vraiment marre de voir tout ce dechainement idéologique de haine et de jugement déplacé a l’egard du petit peuple US, qui n’a rien a voir avec Hollywood ou les bobos de NY (qui habitent des quartiers ultra sécurisés et où la police intervient rapidement).

      Je constate que ces partisans du desarmement croient penser par eux memes, mais ne font que repeter ce que les medias et l’ecole francaise leur ont inculqué. L’immense majorité de ces detracteurs n’a jamais mis les pieds aux Etats-unis et ne connaissent rien de leur culture profonde, qui n’est pas Hollywood et McDonalds.
      C’est un pays de liberté avant tout, sortez de votre vison socialo-communiste par pitié, le gouvernement US n’a pas vocation à materner et reglementer la vie des ses citoyens a outrance, qui disposent ne vous en deplaisent encore de libertés dont on vous a privé (liberté d’expression, droit à la legitime defense) mais qui tendent a disparaitre.

      Ils tiennent en grande majorité à leur arme, c’est leur droit et vous n’avez pas à juger, eux ne vous disent pas quoi faire en France ou ne s’indignent pas que les armes y soient interdites ; balayez devant votre porte.
      L’état francais interdit le port d’arme à ses citoyens mais n’empeche pas les AK47 de circuler chez les voyous des zones de non droit, où même la police n’ose pas penetrer, sans se faire caillasser comme des merdes et partir en trombe, la où les flics US interviendraient à 2 sans personne qui bronche.
      Cette interdiction n’empeche pas les reglements de compte a marseille,grenoble ou banlieue parisienne.

      Les histoires et la culture des 2 pays sont differentes ; de plus ceux qui connaissent les Etats-unis savent l’immensité de leur territoire, et l’eloignement de certaines bourgades où les forces de l’ordre n’arriveront jamais a temps pour defendre des victimes du nombre affolant de tarés dans la nature, qui avec la severité pénale et la peine capitale, n’hesite plus a descendre tout temoin.
      Ceux qui ne connaissent rien des USA ignorent la quantité astronomique d’armes en circulation, desormais il vaut mieux opter pour la dissuasion.
      J’ajoute que 80% des homicides par arme a feu sont l’oeuvre de gangs et crackés du ghetto, pas de detenteurs legaux.

      Cet article est objectif et je tiens a remercier l’honneteté de l’auteur.

       
    • #291772
      Le Décembre 2012 à 19:36 par Mimi
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      " C’est sans doute pour cela qu’à Atlanta, on vous conseille de ne pas regarder les noirs dans les yeux si on ne veut pas avoir d’ennui ", n’importe quoi mais qu’est-ce qui faut pas lire comme connerie...Je crois que dans ta rue il ne faut pas regarder "on" dans les yeux si "on" ne veut pas d’ennui car dans ce cas précis "on" est un con.

       
  • #288220
    Le 21 décembre 2012 à 02:13 par Jean Jean
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    C’est sans doute pour cela qu’à Atlanta, on vous conseille de ne pas regarder les noirs dans les yeux si on ne veut pas avoir d’ennui et que chaque citoyen possède son arsenal. Parce que c’est un pays tranquille. Ca démontre au minimum que les Américains sont totalement paranos/nevrosés. Si ce n’est pas le gouvernement qui leur en veut, ce sont les extra-terrestres manipulés par le gouvernement. Et les reptiliens, combien de balles pour les abattre ?




    Les taux d’homicide est facilement trouvable sur internet.
    Tu verras une chose. Que j’ai raison. Qu’il y a assez peu de meurtres aux USA. J’ai vécu dans des pays ayant des taux bien plus élevé et je m’y sentais mieux et plus sur qu’en France. Pourquoi ? Car les crimes, dans la plupart de ces pays, c’est des histoires de gangs.
    Même à Bogotá, je peux t’assurer que personne ne se met de "coup de regard" ou ne demande des cigarettes à des inconnus.
    Les américains, oui l’Amérique, c’est ni la France ni l’Europe. Un ricains rigolait quand il voyait les flics français avec gazeuse, taser, flashball intervenir à 20 contre 1 délinquant. Car dans son pays, tu blagues avec les flics et tu te fais sérieusement rosser et tu vas en taule pendant des années.

     

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    • #288561
      Le Décembre 2012 à 19:44 par je vous l’emballe ou c’est pour consommer sur place
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Merci pour le rétablissement du concret, Jean-Jean.
      "on vous conseille de ne pas regarder les noirs dans les yeux", hallucinant, comme commentaire.

       
    • #290605
      Le Décembre 2012 à 15:49 par Seber
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Tu as déjà mis les pieds à Atlanta ?
      S’il y a les mêmes problèmes en France, c’est parcequ’il faut tout-faire-pareil-que les-Américains.
      Au passage, ton explication me donne raison : la perception de la réalité dans ce pays est totalement faussée par les médias pour le compte des vrais pouvoirs. Le but : engendrer la peur et la terreur. Visiblement, le lavage de cerveau est parfaitement réussi. Vous ne vous différenciez pas des laquais de l’Empire : copions les Américains et tout ira bien. Elle est belle la dissidence.
      Dans la France d’avant, le multi-culturalisme (Américano-sioniste), l’immigration (atlanto-sioniste), le communautarisme (thalassocratique) n’existait pas. On pouvait en effet blaguer avec des flics. Si tu me parles de l’Amérique du Sud, plate-forme et terrain de jeux des Américains pour le trafic de drogue, sacrée référence. Qu’en pense Chavez ?

       
  • #289146
    Le 22 décembre 2012 à 14:11 par Harlock
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    J accueil avec soulagement cet article. En tant qu’amateur d’armes et tireur sportif je plus qu’au fait des incessantes tracasseries et humiliations de nos politiques pour nous interdire le droit à la simple détention d’armes en France.
    Je dis bien détention et autorisation d’aller sur un pas de tir pour faire du point sur un carton ! Le port et interdit de même que la possssion à titre de défense. C’est bien simple l’acces aux armes aux citoyens est interdite . Seul 140 000 trireurs sportifs et 2 millions de chasseurs ( et encore, que des armes de chasses) ont cette tolérance de l’etat !
    Alors je m’interroge bien souvent sur la difference entre un citoyen et un esclave au sens Grec ou Romain ! Cherchez pas, les escalves, n’ont pas le droit de posseder des armes.

     

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  • #289174
    Le 22 décembre 2012 à 14:52 par Perceval le Gaulois
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    Tueries en tout genre et flinguages multi-directionnels : des micro-11 Septembre à usage domestique... La cohérence n’a aucune importance. Le principal, faut que ça chialle dans le poste, que l’intelligence et la réflexion se fassent les plus discrètes possibles. Sûr qu’un flinguage dans une maison de retraite ou dans une institution pour débiles mentaux, ça n’éveillerait pas la même compassion (à la rigueur, un chenil de la SPA ferait peut-être une alternative plausible...). A par ça, réaction saine des Américains : tous dans les armureries ! Record des ventes à la veille de Noël. Petit Papa Noël, y va arriver enfouraillé comme un porte-avion de la 6ème Flotte dans les cheminées, les petits souliers écrasés sous les caisses de munitions ; manque plus que le napalm pour illuminer le sapin... Plus sérieusement, nous sommes gouvernés, trans-atlantiquement parlant, par d’immondes salopards particulièrement dangereux.

     

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    • #289418
      Le Décembre 2012 à 21:24 par MG 42
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      Sûr qu’un flinguage dans une maison de retraite ou dans une institution pour débiles mentaux, ça n’éveillerait pas la même compassion (à la rigueur, un chenil de la SPA ferait peut-être une alternative plausible...)



      je n’ai jamais compris pourquoi il n’y a jamais eu de désespéré rendu fou furieux qui s’en prendrait par exemple a des banquiers ou des traders.... s’en prendre a des gamins n’a aucun sens.

      a moins que le but soit justement de faire chialer.



      A par ça, réaction saine des Américains : tous dans les armureries ! Record des ventes à la veille de Noël. Petit Papa Noël, y va arriver enfouraillé comme un porte-avion de la 6ème Flotte dans les cheminées, les petits souliers écrasés sous les caisses de munitions ; manque plus que le napalm pour illuminer le sapin...



      cette années les lutins du père noël travaillent chez winchester.

       
    • #291620
      Le Décembre 2012 à 15:45 par mouloud
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      à MG42
      « je n’ai jamais compris pourquoi il n’y a jamais eu de désespéré rendu fou furieux qui s’en prendrait par exemple a des banquiers ou des traders »
      je suis sur la même longueur d’onde que toi. Une question naive révélant toutes les incohérences et supercheries de ces massacres de l’innocence.

      Question bonus :
      Qui était H-bomb, le fou de la maternelle de Neuilly qui a fait de la pub à Sarko ?

       
  • #289851
    Le 23 décembre 2012 à 17:26 par Loup Espiègle
    La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

    C’est nouveau, ça vient de sortir. La propagande holywoodienne pour désarmer la population américaine : Demand a plan to end gun violence.

     

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    • #290022
      Le Décembre 2012 à 20:25 par enpassant
      La détention d’armes à feu aux Etats-Unis

      tout a fait, cela devrait alerter, c’est sûr que toutes les starlettes ne doivent pas trop se soucier de la securité a BeverlyHills, Bel Air, Malibu ou Pacific Palisades, ultra protégés, et sont bien placées pour faire la morale au petit peuple américain...

       
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