Le 13 septembre 2013, le journal libanais As-Safir repris et traduit en français par l’agence iranienne IRIB puis par d’autres sites Internet, vient de présenter une version inédite de l’affaire des 2 missiles américains tirés en Méditerranée orientale le 3 septembre dernier.
Rappel des événements du 3 septembre 2013 :
Selon la version officielle qui avait été donnée le jour même par les agences de presse, c’est la Russie qui avait détecté le lancement de ces deux missiles balistiques en Méditerranée, lesquels étaient ensuite « tombés en mer ».
Si l’on résume leurs différentes dépêches et communiqués, les agences de presse russes et le ministère russe de la Défense avaient précisé :
que « le lancement, qui a eu lieu à 10H16 de Moscou (06H16 GMT), a été détecté par les stations radar à Armavir (sud de la Russie) » ;
que « les engins ont été lancés de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est » ;
qu’il « y a eu en effet deux lancements, ils sont tombés dans la mer » ;
que « le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a informé le président russe Vladimir Poutine, commandant en chef des armées ».
Selon les agences de presse occidentales, ce n’est que « un peu plus tard » que « le ministère israélien de la Défense a[vait] annoncé avoir mené avec succès dans la matinée un tir de missile radar dans le cadre d’un exercice militaire israélo-américain ».
Encore un peu plus tard dans la journée, et cette fois-ci de nouveau de Russie, l’agence de presse russe Interfax indiquait que, « selon une source militaro-diplomatique russe, il pouvait s’agir de tirs visant à affiner les relevés météorologiques », et citait une autre source russe affirmant qu’il était « possible que les destroyers de la 6e flotte de la Marine américaine aient tiré à blanc ou des leurres pour tester l’efficacité du système de la défense antimissile syrien. Ces tirs pourraient avoir pour but d’intimider le peuple syrien et désorganiser la communauté internationale ».
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