Dans la série « On vous raconte des histoires sur l’Histoire », celle de Giordano Bruno tient une place intéressante.
Le martyre de ce malheureux libre-penseur de la Renaissance, brûlé vif après avoir eu la langue arrachée en 1600 pour avoir osé penser par lui-même, soulève encore l’indignation. Laïcards, athées, libres-penseurs, francs-maçons et anti-cléricaux de tout poil n’ont pas de mots assez durs pour fustiger la barbarie de l’Eglise.
Un petit passage sur les sites de la Libre-pensée, d’Athéisme.org ou du blog de Christine Tasin donneront un aperçu de la ferveur avec laquelle les anticléricaux défendent la mémoire de cet athée victime de l’infâme.
Du temps que, alertée par la découverte de quelques mensonges un peu gros sur des crimes attribués à l’Eglise mais commis par d’autres, je cherchais une vraie atrocité réellement commise par l’affreuse Eglise catholique, j’ai trouvé ça :
COMMENT ELLE A ÉTÉ FORMÉE, SON ORIGINE SUSPECTE, SON INVRAISEMBLANCE
par Théophile DESDOUITS
Paris, E. Thorin, 1885
A déguster.
Marion Sigaut