Quand on regarde l’écriture de Tomer Sisley, qui réagit au reportage d’Envoyé Spécial sur les plagiats des humoristes « français », on comprend qu’il est incapable d’écrire le moindre sketch. À vue de nez, on lui donne 16 ans d’âge culturel. En revanche, pour l’âge correctionnel, on serait plutôt dans les 40, tellement il a chouré de vannes aux artistes américains.
Grâce à Sisley, Jamel, Elmaleh et les autres, l’humour national se fait déglinguer en Amérique : nous voilà avec une réputation de voleurs d’esprit, ce qui se fait de pire dans le genre car c’est immatériel : il n’y a pas d’effraction physique, c’est encore plus facile, plus lâche. C’est comme voler un aveugle.
Il faut dire que ce système d’importation gratuite a été érigé par Kader Aoun (le fuyard dans le reportage), ancien auteur et producteur de Jamel Debbouze, et co-créateur du Jamel Comedy Club, qui est aussi une invention américaine. Ces faux humoristes ont beaucoup volé, des meilleures vannes aux principes même du jeu, ils ont peu en propre à part leur petite caractéristique communautaire sur laquelle ils jouent pour faire du beurre.
De ce reportage d’Envoyé Spécial il reste une nausée, celle de faux artistes qui volent impunément les vrais travailleurs du rire. Il y en a un au moins qu’ils n’ont pas volé, qu’ils ne voleront jamais car il est 100% original et inimitable, c’est Dieudonné. Cet aigle du rire plane très au-dessus de ces rats de la vannasse.
Vanity Fair consacre un petit article à Tomer Sisley, qui essaye de redorer un peu son image après la diffusion du reportage. Il est vrai que dedans il se fait charger comme une mule.
« Jeudi 22 mars, France 2 a consacré un numéro d’Envoyé Spécial aux accusations d’imitations visant des humoristes français. Intitulée “Mauvaise blague chez les comiques”, l’enquête devait revenir sur les critiques de plagiat qui visent Gad Elmaleh, Jamel Debbouze mais également Tomer Sisley. Mais ce dernier, qui a pourtant participé à l’émission, n’a visiblement pas apprécié les commentaires à son sujet. »
Voici la réponse sur instagram du faux comique devenu mauvais acteur (il arrive presque à gâcher à lui tout seul le film Truands de Frédéric Schoendoerffer) :
« Les vannes qui n’ont pas été écrites par Kader Aoun, Philippe Michelin ou moi, c’est moi qui les ai reprises et personne d’autre. Yvan Martinet, je le lui ai dit quand il préparait son émission, il n’a pas voulu en tenir compte. Il accuse mon co-auteur à tort. C’est un mensonge. Je suis seul responsable d’avoir fait ce que j’ai fait. »
Rappel : « CopyComic » est ce mystérieux justicier de l’ombre qui balance les vidéos des sketches américains piqués par les humoristes communautaires français. Disons qu’il y a une forte propension au vol et au mensonge dans ce show-biz... sans oublier un sens aigu de la délation : mis au pied du mur, ces pseudo-artistes ont quasiment tous renié Dieudonné. Y aurait-il corrélation entre bassesse morale et médiocrité artistique ?
« Un journaliste de France 2, Yvan Martinet, m’a contacté il y a deux mois pour un reportage sur le plagiat dans l’humour... j’ai pris le temps de répondre à toutes ses questions au téléphone et je lui ai même envoyé une lettre doublée d’un mail pour lui rappeler tout ce qu’on s’était dit... ...pourtant il racconte le contraire dans l’émission !?!? en allant même jusqu’à inventer de fausses anecdotes ?!?!?! Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. Apparemment Yvan a plus envie de cracher sur mon co-auteur que de faire son vrai travail. @france2 @envoyespecial.france2
Merci Mo Maurane alias Copycomic ! Que d’aigreur et de malveillance !!! »
La morale de cette histoire, c’est que Sisley acteur aura du mal à s’exporter aux États-Unis, où l’on ne pardonne pas le plagiat artistique. Le revers de la médaille, c’est qu’on risque de le voir dans d’autres productions « françaises »...