Jeanne d’Arc fit remettre à la veuve de Bertrand du Guesclin (le plus grand soldat français, connétable de France et de Castille) remariée au sire de Laval, cousin de Gilles de Rais, un anneau d’or pour être unie en pensées avec l’ancien chef des armées royales. Puisqu’il s’agissait de continuer à livrer le combat mené sur nos terres contre la perfide Albion dans cette guerre qu’on a qualifiée de cent ans.
C’était un lien métaphorique, d’ordre spirituel. Ne doutez pas un instant de la culture de Monsieur Vernochet.
Si la guerre avec l’Allemagne avait encore perduré une dizaine d’années et que le général de Gaulle ne survécût point à cette période, nul doute que parmi les plus jeunes qui auraient renouvelé les forces vives dans le combat, certains se seraient sentis proches en pensée de de Gaulle ou de Leclerc. Il suffit de voir aujourd’hui encore le nombre de personnes (même s’il y a pas mal de faux-culs dans le tas, surtout chez les politicards) qui se revendiquent du gaullisme.
Alors, pensez un peu la réputation d’un Bertrand du Guesclin qui avait mis toute son énergie à la lutte contre l’envahisseur à une époque de forte tradition orale.