L’ancien terroriste Jean-Marc Rouillan, dernier membre du groupe armé Action directe, qui était emprisonné aux Baumettes à Marseille vient de bénéficier d’une surprenante liberté conditionnelle.
Pour rappel Jean-Marc Rouillan a été condamné en 1989 et en 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986, et de l’ingénieur général de l’armement René Audran en 1985.
Ayant déjà tiré profit des largesses de la justice française avec le port d’un bracelet électronique pour de tels crimes, Rouillan recouvre une liberté que d’autres n’ont jamais eu la chance de se voir accorder en particulier pour des faits moins graves.
Mais surtout, cet adepte de l’idéologie de gauche la plus extrême et la plus sectaire qui soit retrouve le chemin du militantisme au Nouveau Parti Anticapitaliste dans le cadre de la campagne des élections législatives à Marseille. Le NPA qui révèle une nouvelle fois son vrai visage empreint de haine et de nihilisme en acceptant Rouillan en son sein.
Employé chez la très gauchisante maison d’édition Agone, Rouillan n’a jamais rompu avec la politique, poursuivant son engagement derrière les barreaux ou en dehors. “C’est la vie qui continue » a ainsi déclaré sans fard celui qui n’a jamais exprimé le moindre regret pour ses gestes odieux. Une vie qui par contre s’est arrêtée net en 1986 et 1987 pour Besse, Audran et leurs familles respectives.
Rouillan poussa même la provocation jusqu’à ne pas respecter l’obligation qui lui était faite de s’abstenir de toute intervention publique relative aux infractions pour lesquelles il a été condamné.
Il écopa pour ce manquement d’une aggravation de sa peine, faisant dire à la veuve de Georges Besse : “Rouillan ne pourra jamais payer sa dette. Sa dette, c’est deux vies : mon mari, le général Audran et peut-être d’autres… Il faut assumer ses actes et les conséquences de ses actes. On n’est pas impunément révolutionnaire tueur”.
Assumer, la grande inconnue du coté de l’extrême gauche !