Le Pentagone n’a fait aucun commentaire depuis la révélation, la semaine dernière, de nouvelles cyberattaques, menées surtout dans le milieu bancaire libanais, par un puissant virus que son découvreur, la société de sécurité informatique russe Kaspersky Lab, a nommé "Gauss".
En revanche, le Pentagone fait pression sur le Congrès pour qu’il autorise l’adoption de nouvelles normes permettant à l’armée et aux agences spécialisées des Etats-Unis d’user de moyens plus "offensifs", en particulier de mener des cyberattaques contre des objectifs à l’étranger.
Le principal instigateur de cette revendication est le général Keith Alexander, chef du Cyber Command, une unité spéciale créée il y a deux ans. Actuellement, la défense américaine n’est autorisée qu’à protéger son propre territoire contre des cyberattaques.
Le général souhaite que ses règles opérationnelles soient modifiées afin de pouvoir entreprendre des actions "raisonnables et proportionnées" hors du territoire américain en cas de "menace imminente contre les Etats-Unis".
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