Les quatre cavaliers [1] du système bancaire américain (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et d’autres anciens pontes [2] européens de l’argent. Mais leur monopole sur l’économie globale ne s’arrête pas aux limites des champs pétroliers.
D’après les déclarations d’entreprise 10K enregistrées avec la SEC (NdT : la commission des cotations boursières, le « shérif » de Wall Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la banque sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les entreprises figurant dans le gotha du Fortune 500 [3].
Alors qui sont donc les actionnaires de ces banques centralisant l’argent ? Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de savoir qui possède les actions des « top 25 » compagnies américaines tenant les actions des banques ont initialement reçu un status couvert par le Freedom of Information Act (NDT : loi sur la liberté de l’information, qui aux États-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant d’être finalement refusées sous couvert de raisons de « sécurité nationale ». Ceci est très ironique, sachant que bon nombre d’actionnaires résident en Europe.
Un des monument de la richesse de l’oligarchie globale qui possède ces compagnies de holding bancaire est la US Trust Corporation, fondée en 1853 et maintenant propriété de Bank of America. Un des récents directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur honoraire était Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel Davison de JP Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts de Citigroup et Marshall Schwartz de Morgan Stanley [4].
J.W. McCalister, un membre éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la maison des Saouds, écrivit dans le Grim Reaper qu’il a obtenu des informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80 % de la banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la Réserve fédérale, étaient détenus par juste huit familles, dont quatre résident aux États-Unis. Ce sont les familles Goldman Sachs, Rockefeller, Lehman et Kuhn-Loeb de New York, les Rothschild de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazard de Paris et les Israël Moses Seifs de Rome.
CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister, ajoutant que dix banques contrôlent les douze branches de la Réserve fédérale. Il nomme N. M Rothschild de Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehman Brothers de New York, Lazard Frères de Paris, la banque Kuhn-Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque JP Morgan Chase de New York. Schauf cite également William Rockefeller, Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus qui ont le plus d’actions à tire individuel dans la Réserve fédérale [5]. Les Schiffs sont étroitement liés à Kuhn-Loeb, les Stillmans de Citigroup, qui se marrièrent dans le clan Rockefeller au début du siècle.
Eustace Mullins arriva aux même conclusions dans son livre Les Secrets de la réserve fédérale, dans lequel il montre des diagrammes connectant la Fed et ses banques membres avec les familles Rothschild, Warburg, Rockefeller et autres [6]. Le contrôle exercé par ces familles sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées comme étant une « théorie du complot ». Pourtant, les faits demeurent.
La maison Morgan
La banque de la Réserve fédérale est née en 1913, l’année où mourut J. Pierpont Morgan et où la fondation Rockefeller fut créée. La maison Morgan présidait la finance américaine depuis le coin de Wall Street et Broad, agissant déjà en quasi Banque centrale américaine depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.
Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschild. En 1952, l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la supposition que les Morgan n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins écrivit que les Rothschilds « préféraient opérer de manière anonyme aux États-Unis derrière la façade de la JP Morgan and co [7] ». L’écrivain Gabriel Kolko écrivit : « Les activités des Morgan en 1895-96 de vente des bons du trésor-or américains en Europe étaient basées sur une alliance avec la maison Rothschild [8]. »
La pieuvre financière Morgan enroula rapidement ses tentacules autour du monde. Morgan Grenfell opérait depuis Londres. Morgan & Cie depuis Paris. Les cousins Lambert des Rothschild montèrent Drexel & Cie à Philadelphie.
La maison des Morgan étaient impliquée avec les Astors, DuPonts, Guggenheims, Vanderbilts et les Rockefellers. Elle finança le lancement de AT&T, de General Motors, General Electric et DuPont. Tout comme les banques de Londres Rothschild et Barings, Morgan devint partie prenante dans la structure de bon nombre de pays.
Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale d’Égypte, finançait les chemins de fer russes, renflouait les obligations du gouvernement provincial du Brésil et finançait des travaux publics argentins. Une récession économique en 1893 renforça la puissance financière de Morgan. Cette année là, Morgan sauva les États-Unis d’une panique bancaire, formant un groupement pour remonter les réserves fédérales avec un envoi d’une valeur de 62 millions de dollars d’or des Rothschild [9].
Morgan fut la force motrice derrière l’expansion occidentale des États-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer qui avançaient vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New York, financés par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix préférentiels à John D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la Standard Oil, scellant ainsi la relation Rockefeller/Morgan.
La maison Morgan alors tombe sous le contrôle familial Rothschild et Rockefeller. Un titre du New York Herald clame : « Les géants du chemin de fer forment un trust gigantesque. » J. Pierpont Morgan, qui déclara un jour « la compétition est un pêché », se réjouissait maintenant : « Pensez un peu que tout le trafic ferroviaire en compétition à l’ouest de St Louis est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes [10]. » Morgan et le banquier de Kuhn, Loeb Edward Harriman obtenaient un monopole sur les chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman, Goldman Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefeller pour contrôler la base industrielle états-unienne [11].
En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust. Benjamin Strong du même organisme fut le premier gouverneur de la Banque de réserve fédérale de New York. La création de la Réserve fédérale en 1913 fusionna la puissance des huit familles à la puissance militaire et diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts internationaux n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient maintenant déployer les fusiliers marins américains (NdT : traduction la plus proche pour « US Marines ») pour collecter les dettes. Morgan, Chase et Citibank formèrent une alliance internationale syndiquée de prêteurs sur gages.
La maison Morgan était dans les petits papiers de la maison Windsor britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuhn-Loeb, Warburg, Lehman, Lazards, Israël Moses Seif et Goldman Sachs étaient également très proches des maisons royales européennes. Dès 1895, Morgan contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des États-Unis. La première vague des fusions américaines étaient dans sa prime enfance et était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69 fusions d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1 200. En 1904, John Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était alors impossible de séparer les intérêts des Rockefeller et des Morgan [12].
La méfiance du public envers l’alliance se propagea. Beaucoup les considéraient comme des traitres à travailler avec le vieux système financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de Kuhn-Loeb, qui lui travaillait en relations étroites avec les Rothschild d’Europe.
Plusieurs États de l’ouest des États-Unis bannirent les banquiers. Le populiste William Jennings Bryan fut trois fois le candidat présidentiel démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa campagne anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les États-Unis étaient en train de tomber dans le piège de « l’esclavage financier au capital britannique ». Teddy Roosevelt battit Bryan en 1908, mais fut forcé à la suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer le décret antitrust. Il s’attaqua ensuite au trust de la la Standard Oil.
En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent des concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année, Mme Harriman vendit ses parts substantielles de la banque du New York Guaranty Trust à JP Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge Louis Brandeis convainquit le président Woodrow Wilson de terminer les situations d’inter-relations de comités directeurs. La loi anti-trust Clayton fut passée en 1914.
Jack Morgan, le fils et successeur de J. Piermont, répliqua en demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester d’augmenter la production d’armement. Il décida que les États-Unis devaient entrer dans la Première Guerre mondiale. Pressé par la fondation Carnegie et d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda. Comme Charles Tansill écrivit dans L’Amérique s’en va en guerre : « Même bien avant que la poudre ne parle, la firme française des frères Rothschild câbla à Morgan and co à New York, suggérant le flottement d’un prêt de 100 millions de dollars, dont une partie substantielle serait laissée aux États-Unis pour payer les dépenses françaises pour des achats de produits américains. »
La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre américain, tout en recevant des commissions pour avoir introduit des sous-traitants comme General Electric, DuPont, les aciers Américain, Kennecott et ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança également la guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre franco-prussienne. La conférence de la Paix de Paris en 1919 fut présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de l’Allemagne et des alliés [13].
Dans les années 1930, le populisme refit surface après que Goldman Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de 1929 [14]. Le président du comité bancaire du parlement américain Luois McFadden (démocrate-New York) dit de la grande dépression : « Ce ne fut pas un accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent à créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos dirigeants absolus. »
Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du Nord) présida une enquête sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison Morgan précipita les États-Unis dans la Première Guerre mondiale pour protéger des emprunts et pour créer un essor de l’industrie de l’armement. Nye produisit plus tard un document dont le titre était « La Prochaine Guerre », qui se référait cyniquement au « truc de le vielle déesse démocratie », par lequel le Japon pourrait-être dupé dans une seconde guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’Intérieur Harold Ickes, mit en garde contre « l’influence des soixante familles américaines ». L’historien Ferdinand Lundberg, plus tard, écrivit un livre ayant le même titre. Le juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria « l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et l’industrie aujourd’hui ».
Jack Morgan répondit en rapprochant les États-Unis de la Seconde Guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec les familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux compagnies émergèrent des shogunats du XVIIème siècle. Quand le Japon envahit la Manchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle en Suisse [15].
La maison Rockefeller
La BIS est la banque la plus puissante du monde, une banque centrale globale pour les huit familles qui contrôlent les banques centrales de presque toutes les nations occidentales et des pays en voie de développement. Le premier président de la BIS fut le banquier de Rockefeller, Gates McGarrah, un officiel de la Chase Manhattan Bank et de la Réserve fédérale. McGarrah était le grand-père de l’ex-directeur de la CIA Richard Helms. Les Rockefeller, tout comme les Morgan, avaient des relations très étroites avec Londres. David Icke écrit dans Les Enfants de la matrice que les Rockefeller et les Morgan n’étaient que des « prête-noms » pour les Rothschild [16].
La BIS est une propriété de la Réserve fédérale, de la Banque d’Angleterre, de la Banque d’Italie, de la Banque du Canada, de la Banque de Suisse, de la Banque de Hollande, de la Banque fédérale allemande et de la Banque de France..
L’historien Carroll Quigley écrivit dans son épique livre Tragédie et espoir que la BIS faisait partie d’un plan, celui de « créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées et capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son entièreté… un contrôle s’exerçant de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert à travers des accords secrets ». Le gouvernement américain avait une méfiance historique à l’égard de la BIS, et fit pression sans succès pour qu’elle soit abandonnée en 1945 à la conférence de Bretton-Woods. Au contraire, la puissance des huit familles fut exacerbée avec la création par la conférence de Bretton-Woods du FMI et de la Banque mondiale. Le Banque fédérale américaine ne prit des parts à la BIS qu’en septembre 1994 [17].
La BIS détient au moins 10 % des fonds de réserve d’au moins 80 banques centrales au monde, du FMI et autres institutions multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les accords internationaux, collecte les informations sur l’économie globale et sert de prêteur ou de dernier rempart pour éviter un effondrement financier global général. La BIS fait la promotion d’un agenda de fascisme monopolistique capitaliste. Elle donna un prêt de soudure à la Hongrie dans les années 1990 pour assurer la privatisation de l’économie de ce pays. Elle servit de canal de financement d’Adolf Hitler par les huit familles, emmenées par Henry Schroeder des Warburgs et la banque Mendelsohn d’Amsterdam. Un certain nombre de chercheurs supposent que la BIS est en fait le centre du blanchiment d’argent du trafic de drogue global [18].
Ce n’est pas une coïncidence si la BIS a son QG en Suisse, la cache financière préférée pour la richesse de l’aristocratie globale et quartier général de la loge franc-maçonne P2 italienne Alpina et Nazi International. D’autres institutions contrôlées par les huit familles : le Forum économique mondial (Davos, NdT), la Conférence monétaire internationale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Bretton Woods fut une aubaine pour les huit familles. Le FMI et la banque mondiale étaient centrales à ce « nouvel ordre mondial ». En 1944, les premiers bons de la Banque mondiale furent amenés par Morgan Stanley et la First Boston. La famille française Lazard devint plus impliquée dans les intérêts de la maison Morgan. Lazard Frères, la banque d’investissement la plus importante de France, est la propriété de Lazard et des familles David-Weill, vieille tradition bancaire de Gênes représentée par Michelle Davive. Un directeur récent et PDG de Citigroup fut Sanford Weill.
En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque basée à Bruxelles spécialisée dans le système de négoce des sécurités Eurodollar. Ce fut la première aventure automatique. Certains appelèrent Euro-Clear « la bête ». Bruxelles sert de QG pour la nouvelle Banque centrale européenne (BCE) et pour l’OTAN. En 1973, les officiels de Morgan se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour opérer la résurrection illégale de la vieille maison Morgan, 20 ans avant que la loi Glass-Steagal fut abandonnée. Morgan et les Rockefeller donnèrent l’apport financier de départ pour Merrill Lynch, la propulsant dans le top 5 des banques d’investissement américaines. Merrill Lynch est maintenant une partie de Bank of America.
John D. Rockefeller utilisa sa richesse du pétrole pour acquérir Equitable Trust, qui avait absorbé plusieurs grandes banques et entreprises dans les années 1920. La grande dépression de 1929 aida Rockefeller à consolider sa puissance. Sa banque Chase, fusionna avec la banque de Manhattan de Kuhn-Loeb pour former la banque Chase Manhattan, cimentant ainsi une relation familiale de longue durée. Les Kuhn-Loeb avaient financé, avec les Rothschild, la quête de Rockefeller pour devenir le roi du pétrole. La banque National City Bank de Cleveland donna des fonds à John D. Rockefeller, dont il avait besoin pour s’embarquer dans le monopole de l’industrie pétrolière américaine. La banque fut identifiée dans une enquête du Congrès comme étant une des trois banques des Rothschild aux États-Unis dans les années 1870, quand John D. créa pour la première fois la Standard Oil dans l’État de l’Ohio [19].
Un des associés de Rockefeller dans la Standard Oil était Edward Harkness, dont la famille fut amenée à contrôler Chemical Bank. Un autre fut James Stillman, dont la famille contrôlait Manufacturers Hanover Trust. Les deux banques ont fusionné sous l’ombrelle de JP Morgan Chase. Deux des filles Stillman marièrent deux des fils de William Rockefeller. Les deux familles contrôlent également une grosse part de Citigroup [20].
Dans les affaires des assurances, les Rockefellers contrôlent Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New York Life. Les banques de Rockefeller contrôlent 25 % de tous les biens des 50 plus grandes banques commerciales des États-Unis et 30% de tous les biens des 50 plus grosses compagnies d’assurance aux États-Unis [21]. Les compagnies d’assurance, la première aux États-Unis fut créée par les franc-maçons, jouent un rôle important dans la donne de l’argent de la drogue aux Bermudes.
Les entreprises sous contrôle des Rockefeller incluent Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Mororola, Monsanto, Union Carbide et General Foods.
La fondation Rockefeller a des liens très étroits avec les fondations Carnegie et Ford. D’autres aventures philanthropiques de la famille incluent le fond des frères Rockefeller, Rockefeller Institute for Medical Research, General Foundation Board, Rockefeller University et l’université de Chicago, qui vomit régulièrement un flot continue d’économistes d’extrême droite, apologistes du capital international, incluant Milton Friedman.
La famille possède le 30 Rockefeller Plaza, où l’arbre de Noël national est allumé chaque année, et le Centre Rockefeller. David Rockefeller a contribué à la construction des tours du WTC. La maison de famille des Rockefeller est un complexe dans la partie bourgeoise de New York appelée Pocantico Hills. Ils possèdent également un duplex de 32 pièces sur la 5ème avenue à Manhattan, un manoir à Washington DC, le ranch Monte Sacro au Venezuela, des plantations de café en Équateur, plusieurs fermes au Brésil, une grande propriété à Seal Harbor, dans le Maine, et des stations balnéaires dans les Caraïbes, Hawaïï et à Porto Rico [22].
Les familles Dulles et Rockefeller sont cousines. Allen Dulles créa la CIA, assista les nazis, couvrit l’assassinat de Kennedy de la commission Warren et fit une alliance avec la confrérie des Frères musulmans pour créer des assassins conditionnés [23].
Son frère John Foster Dulles, fut président des trusts bidon de la Goldman Sachs avant l’effondrement de la bourse en 1929 et aida son frère à renverser des gouvernements au Guatemala et en Iran. Tous deux étaient membres de la société secrète Skull & Bones, du Conseil en relations étrangères (CFR) et franc-maçons au 33ème degré [24].
Les Rockefeller contribuèrent à former le club de Rome et son agenda de dépopulation, dans leur propriété familale de Bellagio en Italie. Leur propriété de Pocantico Hills donna naissance à la commission Trilatérale. La famille est une pourvoyeuse de fonds importante pour le mouvement eugéniste, qui accoucha d’Hitler, du clonage humain et de la forme courante d’obsession génétique sur l’ADN qui court dans les cercles scientifiques américains.
John Rockefeller Junior fut à la tête du conseil de la population jusqu’à sa mort [25]. Son fils du même nom est un sénateur élu pour la Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut lieutenant gouverneur d’Arkansas et demeure l’homme le plus puissant de cet état. Dans une interview avec le magazine Playboy en Octobre 1975, le Vice-président Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de l’État de New York, articula les vues globalistes et arrogantes de sa famille de cette façon : « Je crois absolument dans une planification mondiale totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique, de l’armée… »
Mais de tous les frères Rockefeller, c’est le fondateur de la commission Trilatérale et président de la banque Chase Manhattan, David, qui propulsa l’agenda fasciste de la famille sur la scène globale. Il défendit le shah d’Iran, le régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et la junte militaire de Pinochet au Chili. Il fut le plus grand financier du CFR, de la commission Trilatérale et (pendant la guerre du Vietnam) du Comité pour une paix effective et durable en Asie, une aventure affairiste pour ceux qui faisaient leur argent et vivaient du conflit.
Nixon lui proposa d’être son secrétaire au Trésor (ministre des Finances, NdT), mais Rockefeller déclina l’offre, sachant que sa puissance était bien supérieure en étant à la tête de la banque Chase Manhattan. L’écrivain Gary Allen écrivit dans son livre Le Dossier Rockefeller en 1973 : « David Rockefeller a rencontré 27 chefs d’état, incluant les dirigerants de la Chine et de l’URSS. »
En 1975, après Le coup de la Nugan Hand Bank et de la CIA contre le premier ministre australien Gough Whitlam, son successeur nommé par la couronne britannique se dépêcha d’aller aux Etats-Unis où il rencontra Gerald Ford après avoir rencontré David Rockefeller [26].
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Source originale (en anglais) : globalresearch.ca.