je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se dit, tant ici que là-bas... mais je pense que la controverse doit s’afficher par voie de presse, les arguments s’exposer et se débattre (l’adversité affine nos convictions, et les purifient tant de leurs faiblesses que de leurs excès)... la société française en a un besoin urgent. L’esprit public en sortirait grandi et renforcé.
La raison pour laquelle je fréquente ce site n’est pas que je suis d’accord avec tout ce qui s’y exprime (j’ai des points d’accord, et de très gros points de désaccord). Mais, parmi d’autres, cela demeure un site où il est possible de partager des points-de-vue et de débattre avec des esprits de qualité. Si la "grande presse" se piquait de redevenir libérale (au sens classique du mot), et se faisait l’hôtesse des conflits d’idées qui agitent notre société, nul doute qu’elle retrouvait un lectorat.
Paradoxalement, je ne crois pas que cela "favoriserait les populismes". Une bonne part des contestataires "populistes" protestent dans les faits contre le despotisme ambiant et au nom du libéralisme bien-compris. Nombre de "radicaux" que je croise ici ou là, à l’exception de quelques forcenés, seraient bien étonnés de se savoir "à l’insu de leur plein gré" plus proches de MM. de Montesquieu et de Tocqueville que des autoritaires MM. Adolf H. ou Joseph S. A mon avis, c’est l’interdit du débat qui exaspère les postures.
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