MOSCOU, 17 septembre - RIA Novosti. Le déclenchement d’opérations militaires en Iran aurait les conséquences les plus négatives pour toute la région, a déclaré lundi à RIA Novosti le président du Comité pour les affaires internationales du Conseil de la Fédération (Chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.
"Une guerre contre l’Iran peut avoir des conséquences difficilement prévisibles, bouclerait l’anneau Afghanistan-Iran-Irak, ne manquerait pas d’affecter les Territoires palestiniens, Israël et la Syrie, tout en pulvérisant l’espoir d’une stabilité sur l’ensemble de la région", a notamment estimé le sénateur russe, commentant la déclaration du ministre français des Affaires étrangères sur l’Iran.
Intervenant dimanche dernier à la chaîne de télévision LCI, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a estimé que la crise autour du dossier nucléaire iranien signifiait que le monde devait se "préparer au pire", c’est-à-dire à la possibilité d’une "guerre" avec l’Iran.
Dans le même temps, le sénateur a reconnu que le programme nucléaire de l’Iran préoccupait très sérieusement l’ensemble de la communauté internationale.
"Quoi qu’il en soit, cette préoccupation ne doit pas servir de prétexte pour le lancement de quelconques opérations militaires auxquelles le chef de la diplomatie française appelle à se préparer", s’est dit persuadé Mikhaïl Marguelov.
Ce disant, le président du Comité pour les affaires internationales de la Chambre haute du parlement russe a tenu à rappeler que toute action militaire devait être avalisée par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Quant à la Russie, a-t-il souligné, elle ne voit pas de raisons objectives de voter pour le lancement d’opérations militaires à proximité immédiate de ses propres frontières.
"L’Iran doit rendre évidemment son programme nucléaire absolument transparent, renoncer à des technologies à double destination et permettre toutes les inspections nécessaires sur son territoire. Seulement, il est nécessaire de chercher à l’obtenir rien que par le durcissement des pressions diplomatiques et économiques sur Téhéran", a avancé Mikhaïl Marguelov.
Par ailleurs, le sénateur a cité les données de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon lesquelles on n’avait toujours pas découvert en Iran de preuves qui attestent la nature militaire de son programme nucléaire. "Nous n’avons pas de raisons pour ne pas croire à l’AIEA, et en l’absence de telles preuves, n’importe quelles opérations militaires à l’encontre de l’Iran seraient pour le moins un acte irraisonnable", a-t-il ajouté.
Mikhaïl Marguelov a qualifié de "mesure contreproductive" des opérations militaires contre plusieurs pays. "Nous tous sommes témoins d’une triste expérience américaine en Afghanistan et en Irak qui apprend que l’Orient demande une approche très délicate, que la politique orientale ne peut se faire ni avec une hache ni par des bombes", a poursuivi le parlementaire.
Selon Mikhaïl Marguelov, on ne peut recourir à des opérations militaires qu’en présence d’un danger effectif de frappe nucléaire de la part de l’Iran "et non sur la base de quelconques hypothèses".
"Une guerre contre l’Iran peut avoir des conséquences difficilement prévisibles, bouclerait l’anneau Afghanistan-Iran-Irak, ne manquerait pas d’affecter les Territoires palestiniens, Israël et la Syrie, tout en pulvérisant l’espoir d’une stabilité sur l’ensemble de la région", a notamment estimé le sénateur russe, commentant la déclaration du ministre français des Affaires étrangères sur l’Iran.
Intervenant dimanche dernier à la chaîne de télévision LCI, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a estimé que la crise autour du dossier nucléaire iranien signifiait que le monde devait se "préparer au pire", c’est-à-dire à la possibilité d’une "guerre" avec l’Iran.
Dans le même temps, le sénateur a reconnu que le programme nucléaire de l’Iran préoccupait très sérieusement l’ensemble de la communauté internationale.
"Quoi qu’il en soit, cette préoccupation ne doit pas servir de prétexte pour le lancement de quelconques opérations militaires auxquelles le chef de la diplomatie française appelle à se préparer", s’est dit persuadé Mikhaïl Marguelov.
Ce disant, le président du Comité pour les affaires internationales de la Chambre haute du parlement russe a tenu à rappeler que toute action militaire devait être avalisée par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Quant à la Russie, a-t-il souligné, elle ne voit pas de raisons objectives de voter pour le lancement d’opérations militaires à proximité immédiate de ses propres frontières.
"L’Iran doit rendre évidemment son programme nucléaire absolument transparent, renoncer à des technologies à double destination et permettre toutes les inspections nécessaires sur son territoire. Seulement, il est nécessaire de chercher à l’obtenir rien que par le durcissement des pressions diplomatiques et économiques sur Téhéran", a avancé Mikhaïl Marguelov.
Par ailleurs, le sénateur a cité les données de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon lesquelles on n’avait toujours pas découvert en Iran de preuves qui attestent la nature militaire de son programme nucléaire. "Nous n’avons pas de raisons pour ne pas croire à l’AIEA, et en l’absence de telles preuves, n’importe quelles opérations militaires à l’encontre de l’Iran seraient pour le moins un acte irraisonnable", a-t-il ajouté.
Mikhaïl Marguelov a qualifié de "mesure contreproductive" des opérations militaires contre plusieurs pays. "Nous tous sommes témoins d’une triste expérience américaine en Afghanistan et en Irak qui apprend que l’Orient demande une approche très délicate, que la politique orientale ne peut se faire ni avec une hache ni par des bombes", a poursuivi le parlementaire.
Selon Mikhaïl Marguelov, on ne peut recourir à des opérations militaires qu’en présence d’un danger effectif de frappe nucléaire de la part de l’Iran "et non sur la base de quelconques hypothèses".