Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Les Calédoniens sont inquiets pour leur avenir. Le récent coup d’éclat du Préfet local, qui a démissionné avec perte et fracas lors de la visite de la Ministre des Outre-mer en annonçant ne pas vouloir cautionner « le largage de la Nouvelle-Calédonie » par l’État français, a ravivé les appréhensions quant à l’avenir institutionnel de l’île.

Rappel : où en est la Nouvelle-Calédonie ?

La Nouvelle-Calédonie est depuis près d’une trentaine d’années, après les troubles qui ont secoué l’île dans les années 80 avec la naissance des premières revendications indépendantistes Kanak, entrée dans un processus dit de « décolonisation », au travers d’accords politiques structurant le fonctionnement institutionnel de l’île ainsi que ses perspectives de développement. Les Accords de Matignon (1988-1998) puis l’Accord de Nouméa [1] (1998-2018) ont été imaginés dans le but d’unir les forces indépendantistes et « loyalistes » (pro-France) dans le développement du Pays, en respectant les particularismes locaux et dans une démarche de construction d’un destin commun entre toutes les ethnies du territoire ; la question institutionnelle est alors repoussée à la fin de la période de l’accord. Le principe est simple : on travaille ensemble d’abord et on décide après. L’État est un partenaire à part entière qui garde un rôle d’arbitre, respectant théoriquement une certaine neutralité.

La formule a plutôt bien fonctionné, les communautés se sont rapprochées et la Nouvelle-Calédonie a pu ainsi assurer son développement dans la paix tout en opérant un rééquilibrage politique et économique envers les populations les plus défavorisées (majoritairement indépendantistes). Parallèlement, la Nouvelle-Calédonie acquiert de l’autonomie politique avec le transfert de compétences de l’État vers le Territoire. A la fin de la période de l’Accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie aura acquis la totalité des compétences politiques de gestion hormis les compétences régaliennes. Une sorte de décentralisation aboutie, qui permet au Territoire d’adapter sa politique en fonction des réalités culturelles et humaines de cet archipel du bout du monde.

Indépendance ou pas indépendance ?

L’Accord de Nouméa prévoit à son terme un référendum d’autodétermination sur l’indépendance de l’île. Apparemment la tendance pro-France l’emporterait largement. Il faudrait alors décider, par une médiation politique, du statut et du modèle institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, soit un nouvel accord politique qui remplacera l’Accord de Nouméa, définitivement ou pour une période donnée. Mais une autre voie, déjà empruntée en 1998, existe : adopter ce nouvel accord avant la fin de l’actuel en évitant le référendum. Il faudrait pour cela modifier la Constitution française puisque l’Accord de Nouméa est constitutionnalisé depuis le 6 juillet 1998 [2]. Quel intérêt pour l’État ? Les termes d’un nouvel accord politique ne seront certainement pas les mêmes s’ils sont négociés après que les Calédoniens aient par référendum clairement réaffirmé leur volonté de rester Français…

Si une majorité de Calédoniens préfèrent éviter le référendum, qui ferait inexorablement un vainqueur et un vaincu (on préfère là-bas le « consensus » à l’Océanienne), beaucoup sont inquiets sur les termes éventuels d’un nouvel accord politique, qui auront des conséquences décisives sur leur niveau de vie, sur la paix sociale et sur leur avenir tout simplement. Mais l’inquiétude immédiate qui agite la société calédonienne est surtout celle de ne pas avoir voix au chapitre, depuis que l’État socialiste, sous le patronage d’Alain Christnacht, a repris en main le « dossier » calédonien, dont le « bouclage » ne se fera pas forcément au bénéfice de la population. Le récent coup d’éclat du Préfet Jean-Jacques Brot a braqué tous les regards sur le programme socialiste pour la Nouvelle-Calédonie.

Un haut fonctionnaire défie l’État

Le 14 octobre 2014, l’Assemblée nationale annonce la création d’une « mission de réflexion sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie » [3], menée par un fin connaisseur de l’île, le socialiste Alain Christnacht. La « mission Christnacht » a pour but de « préparer l’avenir », en réalité pré-négocier une solution institutionnelle qui succéderait à l’Accord de Nouméa, de préférence en évitant le référendum.

Jean-Jacques Brot, personnalité caractérielle du corps préfectoral français et connue pour son franc-parler, avait déjà ouvertement critiqué la politique du gouvernement socialiste en Nouvelle-Calédonie, qu’il accuse de vouloir préparer une solution au rabais pour le futur de l’île et trop favorable aux indépendantistes. Sentant son remplacement imminent (comme nombre de préfets depuis l’élection de Hollande) il profite alors de la venue en juillet de la Ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, pour frapper un grand coup. Il annonce sa démission subitement, et clame son refus de cautionner « le largage de la Nouvelle-Calédonie par l’État socialiste » [4]. La visite de la Ministre a d’ailleurs été pour le moins tendue, Jean-Jacques Brot a ouvertement et à plusieurs reprises montré son hostilité. La polémique enfle alors et la défiance est de mise, surtout dans le camp des pro-France, contre cette mission Christnacht et le programme socialiste dont elle fait figure d’emballage. Finalement, en juillet dernier, Jean-Jacques Brot est démis de ses fonctions de haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (équivalent du Préfet) et remplacé par un proche d’Alain Christnacht. Le haut-fonctionnaire n’en démord pas et déclare alors qu’il reviendra en Nouvelle-Calédonie dès que possible afin de proposer son aide à « tous ceux qui veulent rester dans la France ».

Le plan socialiste pour la Nouvelle-Calédonie

Le gouvernement socialiste semble en tout cas avoir son idée bien précise sur le futur de la Nouvelle-Calédonie. S’ils sont plutôt proches, par idéologie, des indépendantistes majoritairement Kanak (contre les méchants Blancs racistes !) - tout comme la droite est plutôt proche des partis loyalistes – ils restent surtout attachés à mettre en œuvre les économies qu’impose la rigueur européenne, autant de coups de rabot auxquels la petite Nouvelle-Calédonie à l’autre bout du monde n’échappera pas, malgré la peccadille que constituent les apports de l’État par rapport au budget national [5]. Rappelons que la stabilité économique (qui conditionne la stabilité politique) de l’île repose en grande partie sur ces transferts financiers de l’État. Quand bien même, l’État socialiste semble bien décidé à jouer sur les revendications indépendantistes (dont les appétits et luttes de pouvoir sont les mêmes que partout ailleurs) afin de justifier, en accédant à certaines de leurs requêtes « légitimes » à défaut d’être majoritaires, le désengagement de l’État (et bien entendu la diminution de ses subsides) en Nouvelle-Calédonie.

Pour cela, l’État a choisi ses missionnaires dans le cadre de la mission Christnacht. Dans le camp indépendantiste, c’est Paul Néaoutyine, d’obédience marxiste/communiste, qui est désigné comme l’interlocuteur privilégié. Président de la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie, son parti n’est pourtant pas majoritaire dans la mouvance indépendantiste, ce qui n’a pas manqué de susciter la colère du courant majoritaire, l’Union Calédonienne, plutôt d’obédience nationaliste et coutumière. Ils soupçonnent entre autre Paul Néaoutyine de vouloir s’assurer un maximum de pouvoir et d’avantages pour « sa » province, notamment en matière de nickel, la principale ressource de la Nouvelle-Calédonie. Dans le camp loyaliste, c’est Philippe Gomès, député UDI de Nouvelle-Calédonie et dont le parti est arrivé en tête des dernières élections locales, qui a été désigné pour défendre le programme socialiste. Colère des autres partis loyalistes, l’UMP locale en tête. Ce Philippe Gomès, non-originaire de l’île et politicien s’il en est, a récemment été épargné par la Justice à deux reprises, notamment dans une affaire d’emplois fictifs octroyés juste avant les élections par une collectivité locale, la Province sud, dont il assurait à l’époque la présidence (2009). Pas de procès pour Gomès malgré une plainte étayée d’un épais dossier déposée par son successeur à la tête de cette même collectivité [6]  [7]. le Parquet général de la cour d’appel a réouvert une information judiciaire en 2012, pour finalement prononcer à son tour un non-lieu en août dernier [8]. Entre surprise, indignation ou amusement, beaucoup d’observateurs en Nouvelle-Calédonie y ont vu plus que de la simple chance, et peu sont aujourd’hui étonnés de voir le député UDI en si bon terme avec l’État socialiste et défendre si consciencieusement le bien fondé de la mission Christnacht [9], sans trop s’épancher sur son contenu par ailleurs. Précisons également que l’homme est connu pour son ambition démesurée, et beaucoup de ses détracteurs disent en privé qu’une indépendance de la Nouvelle-Calédonie ne le dérangerait pas pourvu qu’il en soit le premier Président de la République.

Les socialistes ont donc choisi la solution de loin la plus dangereuse pour le Territoire, qui ne conviendra ni aux uns ni aux autres. En sélectionnant soigneusement ses interlocuteurs-liquidateurs – à qui il faudra bien donner gages et compensations (politiques bien sûr !) – afin d’imposer une solution au rabais pour la Nouvelle-Calédonie, ils préparent le parfait cocktail détonnant pour mettre en danger la paix civile sur l’île, puisqu’une dégradation économique exacerbera de facto les tensions politiques, entre et à l’intérieur de chaque camp. Beaucoup d’indépendantistes, malgré leur revendication identitaire de peuple premier colonisé, ne sont pas prêts à payer à n’importe quel prix leur « rêve » d’indépendance (ou d’une « forme d’indépendance »). Ils ont plutôt tendance à considérer ce processus progressif et constructif de décolonisation comme une sorte de dette coloniale que la France aurait — honorablement — décidé d’assumer. L’indépendance n’adviendrait que lorsque le « Pays » sera prêt et si une majorité de Calédoniens la plébiscite. Chez les loyalistes, beaucoup s’accrochent encore à la douce illusion de l’intérêt national géostratégique qui pousserait l’État à garder la Nouvelle-Calédonie au sein de l’ensemble français. Hélas, en cette période de démantèlement des nations au profit de grands ensembles intégrés — et au(x) grand(s) bénéfice(s) des intérêts privés — il y a bien longtemps que la notion d’ « intérêt national » est reléguée au stade de vieillerie du passé. Les cas d’Alstom, Airbus ou Eramet, ou encore les réalités de la construction européenne en sont autant de dramatiques exemples.

Hollande bientôt en visite en Nouvelle-Calédonie

Les Calédoniens ont donc quelques raisons d’être inquiets. De leur lointain « caillou », ils craignent à juste titre d’être les dindons de la farce des politiques d’austérité imposées par l’agenda mondialiste et son bras armé, l’Union européenne. L’État socialiste parait en tout cas bien décidé, avec l’appui local de ses nouveaux missionnaires — intéressés ou obligés — à mettre en œuvre son Grand plan (social) de liquidation de cette terre encore française du Pacifique. Nul doute que les Calédoniens attendent avec impatience la venue de François Hollande le 16 novembre prochain. S’ils ont des questions à lui poser, ils n’auront que peu de temps, le Président ne reste qu’à peine plus d’une journée sur l’île. Détail intéressant par ailleurs, la Nouvelle-Calédonie n’est qu’une simple escale dans la visite officielle du Président… en Australie.

Voir aussi, sur E&R :

En savoir plus sur l’éclatement des Nations européennes chez Kontre Kulture :

 
 






Alerter

30 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1030708
    Le 15 novembre 2014 à 20:58 par aussie
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    La Nouvelle-Calédonie c’est 25 % des reserves mondiales de nickel.Le niveau de vie y est tres élevé comparé a la métropole et aussi a l’Australie.La vie y est hors de prix.Il y a de nombreux bidonvilles a Noumea.Beaucoup d’inégalites et de corruption.Bref,l’argent des mines ne circule pas la ou il faudrait..Mais a voir le Vanuatu voisin(ex nouvelles Hébrides)40 ans après son indépendence,beaucoup se disent que la situation actuelle est préférable.
    Si la NC devient indépendante,elle le restera 2 ans maximum et sera "chanceuse" de devenir Australienne(ce n’est pas ce que souhaite personnellement).D’un certain point de vue ce serait naturel,la societé et la mentalité caledonnienne sont tres semblables a celles de l’Australie.D’autres pays sont a l’affut.La Chine et l’Indonésie entres autres.
    A l’heure actuelle,un petit pays(un pays faible) riche en minerai est dans la merde.

     

    Répondre à ce message

    • #1031717
      Le Novembre 2014 à 14:29 par Harko
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      25% des reserves mondiales de nickel ? C’est impossible, les reserves mondiales ne sont pas calculables, du minerai il y en a partout, c’est juste qu’on n’a pas prospecte partout et surtout que les rapports geologiques sont tenus secrets.
      A la rigueur si vous dites que 25% de l’extraction de nickel annuelle mondiale se fait en Caledonie ca pourrait passer mais ca serait trop beau, on serait riches !

       
  • #1030719
    Le 15 novembre 2014 à 21:14 par Raoul
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Ayant travaillé 7 ans à la Poste, je sais que les Antillais ne peuvent pas trop nous blairer, nous, les "sales blancs", les "couniamamas sales blancs" . Mais ils sont suffisamment malins pour ne pas demander l’indépendance, ils ne veulent pas tomber au niveau d’Haiti - qui se targue d’etre indépendante depuis 1804 : on voit le résultat . Les Kanaks, c’est pareil, les leaders indépendantistes se verraient bien au pouvoir, mais la masse sait bien que sans le soutien de la France le pays sombrerait dans la panade .

     

    Répondre à ce message

    • #1030780
      Le Novembre 2014 à 23:30 par Moi, Peter Sellers
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Tout à fait faux.. si ils ne souhaitent pas l’indépendance c’est qu’ils espèrent obtenir tout comme l’indépendance, sans l’indépendance.. sans trop de chamboulement et une protection bienveillante de la mère patrie (protection militaire). Pour infos, ils n’ont pas le RSA et l’Australie en tant que partenaire régionale pourrait leur offrir tout aussi bien. Si les Kanaks sont fidèles à la France.. il ne faudrait pas s’en plaindre..
      Les Antillais (si ont s’abaisse à des généralisation de comptoir de café) sont fiers comme des coqs de basse-cour toujours à garder un oeil sur les poules.. meme entre eux ils se picorent la tête.. ils n’aiment pas plus les arabes et les africains d’Afrique.. alors dire qu’ils ne peuvent pas blairer les « sales blancs » c’est une tentative de tirer la couverture de la pleurniche vers « nous » la majorité ?
      Qui plus es les antillais n’ont aucun pouvoir politique en métropole et aux Antilles les métropolitains n’ont pas apparemment à subir des discriminations car ils seraient des « sales blancs ».. Mon avis c’est que les Antillais ne sont pas du tout racistes mais qu’ils ont une tendance à rouler des mécaniques ce qui demande évidement une réponse viril (je sais c’est fatiguant), mais tu peux monter une association anti-racisme si tu veux ?
      PS : ici c’est E&R, les critiques ne sont pas interdites.. mais elles doivent être constructives.

       
    • #1031214
      Le Novembre 2014 à 17:38 par Seb Francais Martiniquais
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Tout à fait d’accord avec Peter pour ce qui concerne le racisme des antillais - pas différent de celui des français en général.
      Le bain antiraciste aux antilles (aux îles  ) est impeccable ; pas touche à l’ordre de caste établi. Pas d’inquiétude pour ça.
      Signé : un "antillais", bien imposable pour le RMI RSA etc. de tout le monde.

       
    • #1031406
      Le Novembre 2014 à 21:36 par Moi, Peter Sellers
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Pour ceux qui ne connaissent pas la Nouvelle-Calédonie : les Kanaks sont souvent des sincères chrétiens plutôt en bonne entente avec la mère patrie chrétienne tant qu’elle respecte la tradition kanak. Comme l’a déjà dit le calédonien plus haut la difficulté est l’oisiveté d’une jeunesse déboussolée.. surtout si elle est kanak et manipulée..
      Il y a 20 ans la société de consommation n’avait pas encore eu vraiment de prise sur les jeunes venant de la « brousse » (vivant en tribus) mais on voyais déjà que la modernité et ses promesses était un réel défis pour les kanaks. À l’époque le canabis qui ne fait pas parti la biodiversité locale s’acclimatais extrêmement bien (!) et un genre musical local emprunt de reggae en faisait la promotion...
      La cohabitation de groupes culturels différent est un vrai défi et même si pour un métropolitain de visite l’émergence d’une identité culturelle calédonienne commune est une évidence.. pour un calédonien dans cette mosaïque ethnique le rattachement à une culture ethnique distinct est un réflexe naturel.

      J’avais un ami caldoche qui s’était fait expulsé de ses terres dans les provinces du nord : un beau matin par des « rastas » fusil à la main.. Des jeunes habituellement connus pour leur poil dans la main.. Alors qu’il suffit de se retrousser les manches pour se faire une place à coup de machette dans la brousse.. Toute une vie remise en question par des fainéants opportunistes voulant s’approprier les biens d’autrui..
      Ça m’a marqué.. aujourd’hui quand certains ici en métropole évoquent une « réconquista » je vois les mêmes chômeurs qui ont tout a gagner par une redistribution des cartes.. quitte à exclure certains de la partie..

       
  • #1030889
    Le 16 novembre 2014 à 08:16 par captainauvergne
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Bon article. Pour y avoir passé trois ans, 2008/2012 et travaillé dans l’industrie du nickel, je me permets d’ajouter que d’énormes pressions économiques sont en jeu sur le "Caillou". Des intérêts colossaux de multi-nationales et de banques (JP morgan et autres), poussent la France au désengagement. Tout ceci au détriment des populations qui ne récoltent que les miettes des richesses de l’île. Il faut avoir vu de ses yeux les deux nouvelles usines, celle du nord et celle du sud (en passant, deux magnifiques drames écologiques mettant à nu des poussières d’amiante et déversant tonnes de polluants et d’acide dans le lagon), pour comprendre que Flamby et son gouvernement de traitres ne font pas le poids face aux milliards investis en Calédonie. Dès que la France aura cédé à ces pressions, ce sera la curée. C’est cela aussi le nouvel ordre mondial.

     

    Répondre à ce message

  • #1030891
    Le 16 novembre 2014 à 08:39 par Vaslet
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Toujours garder le meilleur ... Pour le début :)

     

    Répondre à ce message

  • #1030904
    Le 16 novembre 2014 à 09:32 par goy pride
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    La Guyane est aussi au menu. Certes plus difficile car c’est un département mais ces bouffons ne ne manquent de chutzpah, le moment venu ils ne se gêneront pas. Par ailleurs je suspecte que la carotte qui fait avancer Taubira c’est un truc du genre : "Quand on aura dépecer la France tu seras la première présidente de la république de Guyane. Promis Christiane"...

     

    Répondre à ce message

  • #1030948
    Le 16 novembre 2014 à 11:15 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Cela commence à bien faire ces histoires tribales et ces velléités "d’indépendance" pour plus de ceci ou moins de cela ! Tout cela n’est que manipulation depuis l’extérieur et fumisterie intégrale, un autre Jean-Marie en a fait les frais par le passé.
    L’UNIQUE cause du bordel calédonien c’est le NICKEL et RIEN D’AUTRE. Selon les traîtres au pouvoir, tous les "DOM-TOM" veulent leur indépendance mais un seul l’obtiendra, à votre avis, pourquoi ?
    J’ai déjà invité ici les plus curieux à se pencher sur le destin de Clive Palmer mais personne ne semble intéressé !
    P..., sortez du cadre, finissez-en, et vite, avec le prêt-à-penser ! Arrêtez de croire !
    La géopolitique de surface des Chauprade et consorts n’est là que pour brouiller les pistes !

     

    Répondre à ce message

  • #1030959
    Le 16 novembre 2014 à 11:24 par Eric
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Cet article démontre comme tant d’autres la monstruosité politique que représente le régime oligarchique qu’est la République. Les Français républicains ont exporté cette abomination politique en Nouvelle-Calédonie. S’il n’y avait pas de partis politiques dans cette île et si les hommes politiques étaient tirés au sort elle se porterait beaucoup mieux.

     

    Répondre à ce message

  • #1031092
    Le 16 novembre 2014 à 14:44 par david
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Quelqu’un aurait il en tête le nom de l’oiseau récemment disparu qui vole pas et qui a été éradiqué par l’introduction des chats devenus sauvages sur l’île ?
    Ah la mondialisation ...

     

    Répondre à ce message

    • #1031439
      Le Novembre 2014 à 21:59 par Moi, Peter Sellers
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Le Cagou.. une espèce endémique.
      Tu parles d’une espèce plus grande en taille que celle actuelle qui est à son tour menacée..
      Effectivement à l’origine l’absence de pédaleur sur l’ile font croire que pour des histoires de préservation calorique il aurait perdu l’usage du vole..
      L’apparition de l’homme ainsi que ses corollaires : chats, chiens et animaux de la ferme (cochons) auraient causés son extinction..

       
    • #1031560
      Le Novembre 2014 à 07:01 par Nouille Froide
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Je confirme c’est bien le Cagou.

      Cependant il n’a pas entièrement disparu (sic) puisqu’il reste quelques spécimens visible au Parc Forestier (le Zoo de la Nouvelle-Calédonie)

       
    • #1031862
      Le Novembre 2014 à 17:11 par Moi, Peter Sellers
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      Le cagou de grande taille a bien disparus.. bouffé par des cochons (devenus) sauvages, ou des chiens.. mais pas des chats..
      Pour ceux de petites tailles aujourd’hui ils sont en voie d’extinction.. les chats sont surement les principaux prédateurs à terme ils risquent de disparaitre comme leur cousins.. rappel : ils ont perdus le don de voler...

       
  • #1031394
    Le 16 novembre 2014 à 21:25 par Julien noumea
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    Je pense qu’il serait préférable de se libérer d’autres colonies qui n’apportent rien a la France, mais la nouvelle calédonie est de loin lile française qui rapporte le plus à l’état. Par contre la réunion, sans richesses des sols, peu de tourisme, taux de chômage énorme, à la limite largues la Réunion mais pas la Caledonie (3 exportateur au monde de nickel), une île en plein développement qui permet aussi d’avoir une base stratégique pour l’armée française à l’autre bout du monde. Hollande t’es qu’un guignol !

     

    Répondre à ce message

    • #1031878
      Le Novembre 2014 à 17:34 par Moi, Peter Sellers
      Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

      C’est aussi la moins urbanisée (de très loin..), une ile ou la population locale (les indigènes kanaks) à gardée ses spécificités culturelles et ses nombreux, très nombreux dialectes.. Malheureusement, comme vous dites Holland est un guignol et un pantin.. c’est pas lui qui décide..
      Je pense personnellement que toutes les colonies ont a apporter à la France.. ce qui est dommage c’est quand elle rapporte à l’oligarchie ou a des petites castes régnantes.. En Nouvelle-Calédonie il y avait deux trois familles caldoches profitant bien du gâteau et à l’époque refusant d’ouvrir le territoire à l’investisseur Australien.. Ce qui était utilisé comme argument par les indépendantistes affirmant qu’il y avait une volonté de ne pas vouloir develloper les infrastructures du pays.. par refus de partage..
      Les relais politiques, la corruption jouant en défaveur du camp des loyalistes et de la mère patrie qui elle en définitive n’est pas forcement « profiteuses ».. Encore du beau gâchis par la racaille politique.. je me demande aujourd’hui si les francs-mac y sont bien implantés, officiellement ? Je dit officiellement car sachant le fort taux de fonctionnaires sur le caillou, la franc-maçonnerie doit y avoir de belles troupes..

       
  • #1035898
    Le 21 novembre 2014 à 21:53 par bjuvenal
    Le largage de la Nouvelle-Calédonie en marche

    un déni de réalité
    J ai vécu et travaillé aux Antilles et à la Réunion et je témoigne que le "racisme" anti blanc anti métropolitain existe OUVERTEMENT là bas et s exhibe sans retenue sur les murs "zoreils deor" et dans le courrier des lecteurs de la presse locale et dans ses pages. Il ne suffit pas de déclarer qu’il existe pas , encore faut il le prouver .
    la preuve est dans l enjeu : la lutte pour les places de fonctionnaires qui permet d accéder à un niveau de vie double de celui de métropole ( prime de vie chère et réduction d impôts) et les locaux ne sont pas d avis de laisser cette manne à d autres que leur progéniture. Secondairement , les politicards locaux mènent une politique victimaire afin de réclamer toujours plus pour leurs électeurs clients et comme par hasard la colonisation, l esclavage sont leurs thèmes préférés notamment à l égard ’une jeunesse dépolitisée incapable de démêler le faux du vrai. ca concerne aussi bien des adultes . Ce racisme est une dominante politique dont j ai reçu confirmation de la bouche même de responsables politiques locaux cyniques ou critiques. Je peux fournir des noms !

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents