Egalité et Réconciliation
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Consommez mieux, je le veux !

Avant, on ne consommait pas assez. Alors on a consommé trop. Puis on a consommé mal. Aujourd’hui, on consomme mieux, mais on consomme toujours, ce qui n’est pas un mal, surtout pour l’économie. Mais si d’aventure on consomme moins, alors là on touche au Dieu Economie, au Dieu Emploi, qui cachent le Dieu Profit, à qui on fait des offrandes chaque jour, mais qui ne fait pas grand-chose pour nous. Tu parles d’un Dieu, qui prend tout et qui donne rien !

 

Class-action à la française

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Et pour les choses qu’on ne choisit pas ?

 

Le magazine indépendant Que Choisir pinaille sur une poignée de produits de grande consommation, jamais sur le mensonge médiatico-politique qui intoxique une majorité de Français. C’est normal, objecterez-vous, ce n’est pas le cœur de leur métier. Pourtant, les dégâts de cette intoxication sont considérables sur la santé mentale et physique des consommateurs de politique et de médias, qu’ils soient consentants ou non. Adultes et enfants sont concernés.

La politique étant un service presque comme un autre, presque aussi vital que l’électricité ou l’eau (d’ailleurs ce sont les politiques qui mettent la patte sur l’eau, pour les commissions que les contrats locaux génèrent depuis la décentralisation, et sur l’électricité, secteur sensible à l’intérieur comme à l’export, d’où l’éviction de Proglio), pourquoi ne pas l’inclure dans la consommation ?

C’est très bien de savoir que les machines à laver Machin sont plus fiables que les télés full HD Bidule, qui sont en général moins chères. Mais c’est focaliser sur le détail pour faire oublier l’essentiel, laisser croire à un choix, à une possibilité de meilleur choix, tout en restant dans la consommation. Mieux consommer, tout en demeurant dans l’ignorance politique. Néoconsommation, plutôt que déconsommation. Pour ça, Que Choisir ressemble au Canard enchaîné : des micro-réformistes, qui n’iront jamais plus loin que la ligne rouge. Image du prisonnier qui veut améliorer sa condition de détenu, pas retrouver sa liberté, dont on fait en sorte de lui faire oublier le goût, quand on ne lui en refile pas un ersatz. La contestation s’arrête à l’essentiel. Sur les sujets chauds, et on en a la preuve (article à venir, chaque chose en son temps), Que Choisir fait le mort. Ouvrir et refermer une porte de frigo 10 000 fois pour éprouver sa fiabilité, c’est bien, mais quid de la porte de prison mentale ?

 

Xynthia ou le procès de la cupidité 

 

Trop de maisons construites en bord de mer (2 500 en 20 ans derrière la digue, sur lesquelles 1600 seront plus ou moins sinistrées), dont 15 en dessous du niveau de la mer (ce qui expliquera l’inondation des rez-de-chaussée et les noyades), un maire qui accorde les permis en zone rouge, transformée par magie en zone bleue, son adjointe à l’urbanisme avec un fils dans l’immobilier (la famille, à la fois propriétaire de terrains et siégeant à la commission de l’urbanisme, gagnera six millions d’euros dans ce mélange des genres), une nuit de tempête (récurrentes dans le coin), une marée infernale, mélangez tout ça, et vous obtenez 29 morts. Tout le monde se rejette la faute, dans le triangle infernal familles des victimes, administration préfectorale, et autorités locales.

 

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Image officielle du site de la ville

 

D’abord, il y a ceux qui voulaient leur maison au bord de l’océan, à tout prix, surtout bas, même avec un rez-de-chaussée habité (sous le niveau théorique de la mer !), le rêve de tout retraité, de tout consommateur, en dépit des mises en garde. Un désir légitime, pas encore une cupidité. Là-dessus, un staff local plus intéressé par le développement – synonyme d’argent et de voix – que par l’analyse des risques, et tout le monde s’entendra, sur le dos de la sécurité. C’est une prise de risque, basée sur une probabilité… Un calcul qui sera perdant pour les deux côtés (la mort pour les uns, l’escalier des gémonies pour les autres), à oublier qu’on ne peut pas jouer avec la nature, contre la nature.

La nature est une inconnue, dans une équation que les hommes ne maîtriseront jamais, malgré les avancées technologiques. Même s’ils en ont la vanité, et les moyens grandissants. Calcul ou cupidité, partagés par les deux parties, peu importe le nom qu’on donnera à cette plate-forme d’intérêt commun. Mais tous ont fermé les yeux sur une réalité qui n’arrangeait personne. Le maire voulait satisfaire les demandes des futurs propriétaires, futurs électeurs acquis à sa cause, et s’il n’y avait pas eu cette satanée tempête, tout le monde aurait été gagnant. Un deal qui se transforme en deal perdant-perdant. Cela arrive une fois sur mille, mais la millième est tombée sur eux, sur ce couple vendeur sans scrupule/acheteur à tout prix. L’homme occidental, cet être civilisé, croit vivre en marge de la nature. Parfois, brutalement, elle rappelle que l’homme vit dans la nature, et qu’elle est le maître.

 

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Image non-officielle de la Faute-sur-Mer

 

Si vous êtes intéressés par le procès, au lieu d’aller sur le site officiel de la ville qui ne consacre qu’une page à la fatalité naturelle de la tempête (c’est pas d’chance quoi), visitez plutôt le « blog indépendant du désastre du 28 février 2010 » à l’adresse suivante :
http://www.lafautesurmer.net/proces/vendredi-10-octobre/

Les minutes du procès montrent l’écheveau inextricable qui dilue les responsabilités, le danger du mélange des genres, la légèreté en matière de respect des normes, la confusion entre les lois et les intérêts, les altérations inévitables entre pouvoirs publics et intérêts privés, sans oublier les crispations entre les différents étages du mille-feuilles administratif.

Les relations croisées, familiales et amicales entre les protagonistes de la catastrophe, on parle côté mairie, urbanisme et immobilier, sont à peine croyables. Les morts n’ont pas empêché le maire de botter en touche pendant le procès, et son adjointe à l’urbanisme de rejeter la faute sur la préfecture. Des braqueurs pour moins que ça, six millions d’euros sans tuer personne, ont pris des dizaines d’années de prison. La justice protège bien les biens, et bien mal les personnes. Sauf si elles ont du bien. On dira sans trop d’ironie que c’est toujours le bien qui gagne.

 

GPA : pas chez moi, mais chez toi

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Laurence Rossignol achète un enfant cadeau pour deux amis gays parisiens, mais elle hésite entre les deux jumelles

« Ce marché est mondialisé. Notre but est que les pays qui l’autorisent ne l’ouvrent pas aux ressortissants français. La Grèce a légalisé la GPA uniquement pour ses ressortissants. Le risque est qu’elle soit confrontée à un afflux de candidats venant d’autres pays. Bref, les pays qui l’ont légalisée sont en butte à un marché parallèle et ceux qui l’ont interdit aussi. Commençons déjà par nous entendre avec nos plus proches voisins, les pays du Conseil de l’Europe. Si on a une convention européenne, on pourra parallèlement discuter avec ceux plus lointains. Aucun pays ne veut voir ses femmes devenir les pourvoyeurs d’enfants du marché international, pour les pays riches. »

Extrait de l’interview donnée au Parisien par la secrétaire d’État chargée de la Famille, Laurence Rossignol, le 5 octobre 2014.

Résumé : la GPA ça sera pas chez nous, mais ça existe ailleurs, alors faudra pas en profiter, surtout que je viens de vous donner l’adresse !

 

 

Des femmes pauvres vont donc faire (et font déjà) des bébés pour de riches couples stériles ou homosexuels français (ou homosexuels stériles). C’est vraiment généreux. Et puis cela équilibrera les rapports (sexuels) Nord/Sud.

Nous, on se demande comment cette titulaire d’un DEA de droit peut ne pas imaginer les complications morales, psychologiques, et économiques que va générer ce « progrès ». Du temps de Zola, il arrivait déjà qu’une famille nantie emprunte un gosse de pauvre, en général le plus intelligent ou le moins moche, pour l’habiller, le nourrir, l’éduquer correctement et, au final, ne pas trop le rendre. On pourrait appeler ça un « transfert de richesse humaine ». Aujourd’hui, comme toute chose aristocratique se démocratise fatalement, on va vers la famille nombreuse bipaternelle d’enfants GPA, les papas sévissant dans la com et la culture parisienne, à la Girard et Delanoë. Les couples démunis devront, eux, réduire le nombre de naissances naturelles pour des raisons économiques. Comme ça, les pauvres auront une motivation supplémentaire pour devenir riches.

 

Pourquoi le socialisme veut détruire la famille

 

La famille normée, cauchemar de nos amis LGBT, probablement requalifiée un jour en famille hétéroparentale, est le noyau dur qui résiste au programme de déstructuration venu d’en haut. Destiné, comme chacun le sait désormais ici, à casser les relations fraternelles et religieuses, horizontales et verticales, pour produire un néo-humain compatible avec le pouvoir, sans racines ni liens, sociologiquement calculable, qui trouvera sa consolation dans la surconsommation d’objets, inanimés et animés.

Il s’agit de briser l’influence néfaste de la société, cet environnement humain responsable de ce qu’il y a de mauvais en l’homme (qui lui est bon par nature). Détruire l’homme social, politisé, pour favoriser l’éclosion d’un isolat émotif en demande de pouvoir, pouvoir sur lui-même (appartenance) et pouvoir sur les objets (possession).

 

Nous serons tous des consommateurs-dieux

Une surconsommation induite par la perte des relations naturelles et gratuites, remplacées par la relation avec l’objet, mécanofacturé ou humain (l’individu réduit à son potentiel de jouissance), générateur de marge commerciale. Une chosification de son environnement censée upgrader l’individu en Dieu, une divinisation personnelle qui transformera cet environnement en linéaire de choses à désirer (et son corollaire, de choses à craindre). L’amour est gratuit, les relations filiales et fraternelles ne rapportant rien, sauf à Noël. À part la fête des Morts, toutes les autres célébrations ont été absorbées par le commerce. Bien sûr, on offre des cadeaux à ses proches et à ceux qu’on aime, mais le système ne peut toucher à ces reliquats de « la vie d’avant ». Il faut toujours garder un minimum de symboles, qui garantiront que l’humain de base ne sombre pas dans la dépression qui s’ensuit fatalement. Des symboles résiduels qui seront là pour le faire douter de toute lucidité.

 

 

Le socialisme 2014 n’a plus rien à voir avec le socialisme version Jaurès, ni même Mitterrand. C’est aujourd’hui un conglomérat d’intérêts communautaires, parfois contradictoires (vive le sexe/non à la prostitution, vive le porno/non au viol, vive la différence/non au racisme), patchwork disgracieux fait de prosélytisme homosexuel, d’écologisme fourre-tout, de métissage ethnico-culturel mal dosé, le tout sous-tendu par le grand projet de remplacement relationnel. Imaginé par personne en particulier, mais qui est la conséquence et peut-être le coeur du « réformisme », cet esprit des Loges, qui ne veut pas prendre en compte les faiblesses humaines (les vices), considérées comme des pulsions droitières.

 

L’amour hétérosexuel, par essence homophobe, est punissable

Najat Vallaud-Belkacem est parfaite pour le job : femme, jeune, belle, immigrée, ambitieuse et limitée. Ne pesant rien face à l’Histoire, et encore moins face à l’Évolution, elle a au moins le mérite de la cohérence, quasiment inconsciente, dans l’entreprise de déstructuration relationnelle au profit, soi-disant, de l’individu. Car l’idée nichée au cœur de cette proposition faussement bénéfique est de faire croire à un accroissement de liberté pour l’individu. Or la liberté n’est que l’ignorance de nos déterminismes, qui eux ne passent pas par les discours : ils sont, ou se contentent d’être, comme les lois physiques. Payer en liberté est donc un leurre, une escroquerie hiérarchique.

Libérer l’individu de ses relations non payantes (donne-moi ton amour, je te donnerai jouissance sur toute chose, pacte faustien moderne), c’est en réalité l’appauvrir. Car il est riche de ces seules relations. Et c’est par de nouvelles relations, avec des ensembles ou des sous-ensembles plus complexes (famille, groupe, nation) que l’individu, qui n’existe jamais seul, s’enrichit vraiment, et avance sur le chemin de la connaissance. Et non pas de la liberté, qui ne peut être que la mort, ou l’ignorance absolue. Voilà peut-être pourquoi les glorificateurs de l’individu sont aussi ceux qui suppriment ou achètent le plus facilement la vie.

 

 

En vérité, le socialisme actuel est cent fois plus puissant que le socialisme stalinien, car il propose une collectivisation désirée par l’individu. Le piège est parfait : faire de chaque individu un roi, pendant que les cerveaux du mercantilisme lui pillent sa part non vendable, non négociable. Individu dépouillé, qui cède l’Éternel contre des plaisirs fugaces. Dont l’exemple éclatant est cette cadre urbaine célibataire qui a remplacé l’amour par un mélange de réussite professionnelle et de consommation sexuelle. Laissant derrière elle un champ de ruines. Non pas que les femmes doivent rester dans la cuisine, faire des enfants et se taire, mais le système les dépossède de leur féminité – s’habiller en putes n’étant qu’une exacerbation du désir d’être consommées – comme les hommes de leur virilité. S’il y a féminisation de l’homme, il y a parallèlement déféminisation de la femme. Adam et Eve perdent tous deux au jeu de l’individu-roi, unisexuel – donc asexué – pour que le sexe et la différence puissent se vendre, pour qu’il y ait du féminisme et du machisme, de l’antiracisme et du racisme. Seuls les marchands soutenus par les idéologues ont gagné : en argent, en pouvoir, et surtout, en territoire intérieur chez chacun. À chacun de les bouter hors de soi, et à nous de les bouter hors de nous. Ce sont eux les étrangers à l’humanité.

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 
 






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33 Commentaires

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  • #1029012
    Le 14 novembre 2014 à 02:28 par mb87
    Consommez mieux, je le veux !

    Bon article de fond. Ça fait plaisir de lire ça. Je pense que la crise de la post-modernité que nous vivons est bien davantage une crise morale qu’une crise économique. L’article montre bien cela. Le socialisme qui est à la base une volonté de répartir plus équitablement les richesses a été totalement dévoyé en libertarisme pour devenir le meilleur allié du libéralisme.
    C’est quand même drôle de voir le degré de solitude et de souffrance morale qu’il y a dans nos sociétés d’hyper-consommations modernes.

    Quand on prend du recul, au final on achète des produits de multinationales américaines et fabriqués en Chine. Ce qu’on achète au final c’est pour combler le besoin susciter par l’envie lié à la publicité, merchandising, com...etc

    Enfin, quand on pose la question aux français , la famille reste le pilier central de leurs intérêts donc il ne faut pas désespérer. La société de spectacle et de consommation suit son chemin mais " la mondialisation heureuse" ne l’est pas pour tout le monde et beaucoup ressentent le besoin de se recentrer sur des valeurs traditionnelles et stables.

    Là où l’article est super intéressant selon moi, c’est le dernier paragraphe. En effet ces gens (marchands et intellectuels ou intellectuels au service du monde marchand) ont la stratégie de se faire passer pour des gens biens, des progressistes. En croyant se libérer de son rôle de femme et mère la femme moderne s’aliene à de nouvelles chaînes par exemple. C’est un processus extrêmement difficile à analyser car c’est un travail sur soi.

     

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  • #1029097
    Le 14 novembre 2014 à 07:39 par Leïla
    Consommez mieux, je le veux !

    Oui ! Et ça, ça me met en rage, parce que même quelqu’un comme moi anti-système au possible, arrive quand même à se faire avoir, car tout absolument TOUT est "maSSonisé", Même si on réduit les achats, à un moment on est OBLIGE de changer d’appareil quel qu’il soit (pc, four etc....) vu qu’ils sont programmés pour une durée de vie limitée, et ça aussi faudrait les coincer, pour ce délit, contre les consommateurs et la planète.

     

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    • #1029338
      Le Novembre 2014 à 13:31 par kasiar
      Consommez mieux, je le veux !

      Bien vu... sans parler des conditions d’exploitations humaines : surproduction chez les petits Asiatiques ou à l’étranger qui pour un même travail en France touche 20 %

       
    • #1029746
      Le Novembre 2014 à 20:39 par Pascal
      Consommez mieux, je le veux !

      C’est parce que tu privilégies l’aspect financier.

      Tu changes parce qu’une réparation te coutes plus cher que le remplacement, mais dans l’absolu, rien ne t’empêches de réparer/faire réparer tes vieux appareils défectueux, si l’utilisation de ceux-ci te convenaient parfaitement avant de tomber en panne.

       
    • #1030707
      Le Novembre 2014 à 20:56 par kasiar
      Consommez mieux, je le veux !

      @Pascal

      Oui mais amuse toi à changer les pièces défectueuses de ta voiture, ton appareil électroménager ou encore ton téléviseur On verra si tu peux bénéficier de la garantie. Parfois ça vaut même plus le coût de racheter quelque chose de neuf que de changer la pièces défectueuse (moteur de voiture par exemple), sans parler des frais de réparation si l’on est pas soi-même un spécialiste.
      En plus pour l’exemple de l’informatique, les navigateurs exigent de plus en plus de ressources nécessitant de changer son PC tous les 3 - 5 ans par exemple.
      La consommation est un cercle vicieux.

       
    • #1030936
      Le Novembre 2014 à 11:03 par anonyme
      Consommez mieux, je le veux !

      Pour l’informatique comme pour tout il faut apprendre, par exemple j’ai acheté mon pc pièces par pièce et j’ai tout monté moi même pourtant j’y connaissais pas grand chose et croyez moi tout le monde en est capable c’est vraiment pas sorcier j’ai juste eu à faire 2-3 recherches sur le net et dans des forums on trouve toujours des gens pour nous aider sur internet, ça permet déjá d’économiser + de 100 euros rien que pour la license windows qui viens avec dans le commerce car comme ça vous installez une version piratée, ensuite vous ne payez pas la marque non plus, que ce soit acer, hp etc. mais uniquement celle de vos composants évidemment, en plus si tu prends de l’occasion ça te permets d’avoir un ordi à des super prix. Ça permet d’avoir un ordi parfaitement adapté à ses besoins et utilisations et donc d’économiser du fric bien souvent. En ce qui concerne les télés d’aujourd’hui c’est plus comme avant elle tombe en panne en dehors de la garantie c’est poubelle pas comme les anciennes télés increvables que tu pouvais facilement réparer...

       
  • #1029138
    Le 14 novembre 2014 à 09:04 par Marie59
    Consommez mieux, je le veux !

    L’évidence est là, sous nos yeux ! S’ils nous ont imposé cette nouvelle "idole régnante" qu’est L’INDIVIDUALISME (selon la vision girardienne, basée sur sa théorie du Désir Mimétique) avec tous les maux qui en découlent, et présentés comme "progrès" : le féminisme, le mariage gay, la théorie du genre, l’IVG, la GPA, le métissage, etc., ce n’est que pour mieux nous asservir au dieu de ce monde : Mammon.

    En même temps que toutes nos attaches affectives (destruction de la famille évidente) on nous a également coupé de notre Dieu d’Amour inconditionnel et gratuit ; les saints, les Pères du désert, évidemment, ça consomment pas beaucoup, il faut donc ridiculiser ce Dieu, pour en imposer un autre : MOI. Nous sommes notre propre dieu ! Comment ne pas comprendre d’où vient cet idéal prométhéen ? Que vous faut-il de plus, vous qui nous accusez d’obscurantisme moyenâgeux, car nous refusons vos "progrès" ?

     

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    • #1032452
      Le Novembre 2014 à 00:39 par Souch39
      Consommez mieux, je le veux !

      - Je ne voudrais pas vous flatter outre mesure... mais votre dernière phrase... on dirait « du » Bernanos...

       
    • #1033315
      Le Novembre 2014 à 21:16 par harb
      Consommez mieux, je le veux !

      "L’idole" n’à aucune réalité, c’est sa projection humaine qui la lui prête, la source n’est donc pas "extèrieur" et toutes dénonciations ou combats mené dans ce sens est voué à l’échec car il nourri cette même projection en déplaçant la source de celle ci.

       
  • #1029150
    Le 14 novembre 2014 à 09:19 par Vaslet
    Consommez mieux, je le veux !

    Il n’y a que des solutions ... J’habite dans une zone anciennement marécageuse ... et en observant de plus près les sols libidineux ... J’ai pensé à un prototype de construction hors sol ... Plus communément nommé maison sur pilotis mais l’astuce est... là ... non là ? ... dont vous seriez le seul maître à bord ! En tant que groupuscules de machos forts et fiers de l’être. Je me permets de vous soumettre mon idée ... aie .. HEI ! afin que vous - mêmes vous la "censure" au plus offrant. Ne tirez pas ... Les plans sont là. Merci de votre com préhension.

     

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  • #1029171
    Le 14 novembre 2014 à 09:50 par H Lee
    Consommez mieux, je le veux !

    j’ai un peu de mal à comprendre le problème de la surconsommation : Etant donné que la plupart des gens s’appauvrissent, comment est-il possible d’envisager consommer encore plus ? Une personne à qui il reste zéro à la fin de chaque mois ne pourra normalement pas augmenter sa dépense (si on considère qu’elle refuse de vendre ses enfants)

     

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  • #1029192
    Le 14 novembre 2014 à 10:22 par blanc
    Consommez mieux, je le veux !

    Il faut être réaliste : revenir en arrière ne sera pas possible. Une fois que les mentalités ont évolué il est trop tard. Tout ce qu’on peut faire c’est d’ essayer de préserver ce qui n’a pas encore été détruit. Rien que ca c’est une entreprise colossale .

     

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  • #1029251
    Le 14 novembre 2014 à 12:08 par goydrake
    Consommez mieux, je le veux !

    C’est là qu’on peut considérer la portée du message du Christ : "chasser les marchands du Temple". Le diable s’est bien installé, rude sera l’épreuve de s’en libérer.
    Bel article, bravo et merci.

     

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  • #1029290
    Le 14 novembre 2014 à 12:48 par awrassi
    Consommez mieux, je le veux !

    "En vérité, le socialisme actuel est cent fois plus puissant que le socialisme stalinien, car il propose une collectivisation désirée par l’individu."
    Deux non-sens en une phrase ! Détruire le marxisme et ses réalisations par la rhétorique nationaliste, c’est ne pas voir la réalité historique. L’internationalisme ouvrier, tel qu’il est pensé par les communistes, n’a qu’un seul ennemi : le capitalisme (apatride) qui détruit actuellement tous les folklores et "nationalismes ethniques" que les peuples cherchent à sauvegarder par sectarisme et tribalisme (peut être primaires et/ou défendables !) ... Le nationalisme politique, qu’il faut distinguer, n’est qu’une forme libérale du totalitarisme : l’ouvrier y est aussi soumis que sous le capitalisme, puisqu’il y est également asservi par les riches !! La solution de l’humanité est peut être dans des nationalismes ethniques économiquement marxistes ? Rejeter le marxisme parce qu’il n’est pas nationaliste ne résout en rien l’inéluctable lutte des classes. Un Français riche se distingue autant du Français pauvre que ne le fait le riche Algérien vis-à-vis du pauvre Algérien ... Les riches resteront sur leur sol de naissance et continueront à s’enrichir et à profiter de la vie, quand les deux pauvres devront émigrer pour améliorer leur quotidien.

     

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  • #1029303
    Le 14 novembre 2014 à 12:56 par awrassi
    Consommez mieux, je le veux !

    Je suis à l’opposé de cet article. pour moi, c’est le capitalisme qui efface l’individu et la famille. C’est le capitalisme qui efface les principes moraux et la religion. Les Eglises (chrétienne et musulmane) ont été et continuent d’être infiltrées par le capital pour prévenir leurs ouailles contre le communisme (le socialisme du XIXe) et son athéisme inventé (Marx a simplement dit (en toute vérité) que la religion était l’opium du peuple ; il n’a jamais renié explicitement "Dieu" dans ses écrits, ni cherché à expliquer "naturalistement" l’origine du monde !) ... Mais sous Staline et lénine, il n’ y avait ni mouvement Gay, ni prostitution ni wallou de ce que nous critiquons ici chaque jour !!

     

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    • #1029339
      Le Novembre 2014 à 13:31 par Marie59
      Consommez mieux, je le veux !

      Vous allez, au contraire, tout à fait dans le sens de cet article. Ce n’est pas le socialisme libertaire que dénonce cet article, il va bien au-delà, directement à sa cause principale : la glorification du dieu Mammon par un capitalisme effréné !

       
  • #1029667
    Le 14 novembre 2014 à 19:22 par machin
    Consommez mieux, je le veux !

    Mitterrand était un socialiste comme ceux d’aujourd’hui, ce n’est que la continuité.
    Il était antiraciste, immigrationniste et métisseur.

     

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