Cela va concerner 38 millions d’automobilistes ! Le 20 mai prochain, les Français vont devoir subir un nouveau contrôle technique. Bien plus rigoureux que le précédent, le « cru » 2018 va imposer des règles particulièrement contraignantes pour les centres de contrôle : la vérification obligatoire de 132 éléments de votre véhicule. Mais ce n’est pas tout ! En plus des points de contrôle, sur 606 anomalies potentielles, près de 500 pourront déboucher sur une contre-visite.
« C’est vraiment n’importe quoi ! »
Pour des raisons faciles à comprendre, beaucoup de garagistes n’ont pas voulu s’exprimer devant la caméra mais en « off », ils n’hésitent pas à se lâcher : « Ces nouvelles règles qu’on impose ? C’est vraiment n’importe quoi ! », explique un garagiste de la région Île-de-France. Ailleurs, la tonalité est pratiquement la même. Pour Florian, agent commercial près de Rennes :
« Ce n’est pas justifié. En toute honnêteté, je pense que le contrôle d’aujourd’hui est assez complet, tous les éléments de sécurité y sont. Pour en avoir parlé avec certains contrôleurs techniques, ils ne voient pas non plus l’intérêt ».
Voyants airbag, ABS, commandes rétroviseurs… même le lave-glace !
Fabien, qu’Armel Joubert des Ouches a rencontré à Cesson-Sévigné près de Rennes, et qui dirige un centre de contrôle technique est aussi de cet avis.
« Il y a beaucoup de points "mineurs" qui passent en "majeurs" et de "majeurs" qui passent en "critiques". Tout ce qui est voyants, airbag, ABS, commandes, rétroviseurs qui ne fonctionnent pas, même le lave-glace sera sujet à une contre-visite. Avant, on savait qu’il y avait un défaut, mais maintenant, ça ne pourra plus rouler… ».
Il vous sera en effet interdit d’utiliser votre voiture si un défaut « critique » est identifié. Pour faire transporter votre véhicule vers un garage, vous serez alors obligé de faire appel à une dépanneuse. Vous aurez ensuite deux mois pour faire réparer. Si vous utilisez votre voiture non réparée, il pourrait vous en coûter 135 euros d’amende !
Un projet mondialiste pour faire baisser la croissance
Les vendeurs de véhicules feront partis des nombreuses victimes de cette nouvelle contrainte. Pour Sixte Renoul, agent commercial près de Rennes en Bretagne :
« Cela va poser de très gros problèmes. Il y aura un tel flux de véhicules qu’on ne pourra pas faire jouer la concurrence pour les réparations. Cela signifie qu’on devra se rendre au plus près et donc au plus cher. Pour nous professionnels qui passons une vingtaine de véhicules par mois au contrôle technique, on va avoir de gros frais ! Si nous passons beaucoup de temps à gérer les problèmes techniques, nous ne pourrons pas vendre plus de voitures, c’est évident ! ».
Ce nouveau contrôle technique est particulièrement discriminatoire pour les conducteurs bénéficiant de petits moyens financiers. Pour Philippe Gaumont, garagiste près de Redon en Bretagne :
« Il est évident que certaines voitures ne pourront pas être réparées. Des clients vont se retrouver sans moyen de locomotion car ils n’auront pas les moyens de faire réparer ce qui leur est demandé ».
Sous prétexte de sécurité, il s’agit en fait, pour les mondialistes, de diminuer l’utilisation de la voiture pour de faire baisser la croissance tout en privant chaque jour les citoyens d’un peu plus de liberté…