Ces 20 photos incarnent l’esprit de notre époque. Naturellement, on aurait pu prendre des images de chatons, de forêts et de ciel bleu, mais il fallait un peu plus de signification. Alors que les photos sont normalement muettes, celles-ci sont parlantes : elles débordent de sens politique. Il est bon, quand on vit dans un océan d’images qui défilent à la vitesse de 24 par seconde, de s’arrêter devant des images fixes, mais qui secouent l’esprit.
Zineb a la chance de poser à côté d’une dame importante (on parle de poids social ici) qui autorise l’islamophobie mais pas l’antisémitisme. La belle s’est fait critiquer parce qu’on aperçoit une partie de sa fesse gauche, ce qui peut paraître provocant pour certains affamés. Dans cette image aux couleurs rembrandtiennes, comprendre que Zineb est sous la protection du lobby islamophobe, et qu’elle a le droit de montrer sa chevelure ondoyante. Gros clin d’œil à toutes les burqanisées !
Zineb n’a pas montré ses seins, du coup c’est une Femen qui s’y colle. Les filles qui militent chez les Petites Sœurs du Viol sorossien se servent de leur poitrine pour attirer les regards, les caméras, et provoquer théoriquement une prise de conscience de la souffrance des femmes (règles, égalité salariale, viol, rides). Quand une Femen est bien foutue, chez la plupart des hommes, elle provoque juste un début d’érection, ce qui est contraire au but recherché. On imagine même que certains mégafrustrés se masturbent avec des photos de Femen. Il faudra changer de tactique chez les protégées de Caroline Fourest.
Quand les femmes racisées – c’est-à-dire celles qui se sentent noires et arabes avant de se sentir femmes ou françaises – s’en mêlent, ça devient le bordel : normalement, ce sont les Bobosses (les femelles bobos) qui luttent contre le patriarcat ou la domination masculine, car beaucoup d’autres n’y trouvent pas matière à révolte ; il y en a même qui adorent ça et qui ne sont pas violentées pour autant, elles se sentent même protégées, aimées... Les bourgeoises blanches se retrouvent donc prises à leur propre piège car elles deviennent, en tant que bourgeoises et blanches, des oppresseuses ! Comme quoi l’arme que l’on brandit peut souvent se retourner contre soi.
On a failli oublier que dans l’oppression bourgeoise blanche, il y avait l’oppression hétérosexuelle ! Car être hétéro c’est déjà brimer l’homosexualité et les homosexuelles. On est toujours l’oppresseur de quelqu’une... Les bourgeoises hétéroblanches (tout est permis, hein) sont-elles prêtes à abandonner leur confort socialo-sexuel pour lutter aux côtés de leurs consœurs pauvres, de couleur et homosexuelles ? Pas sûr... La solidarité féminine, elle repassera. Les chemises.
Les luttes des femmes dans le pays le plus cool du monde pour elles (avec la Scandinavie, OK) c’est quand même le grand truc de 2019, avant tout le reste, le soulèvement des Gilets jaunes, le relèvement de la Syrie, l’impeachment de Trump et la démantèlement macronien des retraites. Sur ce cliché repoussant, on distingue un quarteron de grosses has been (GHB) tentant de refaire l’actu en chevauchant la cause des femmes souffrantes.
Vous remarquerez que c’est toujours les mêmes qui essayent de récupérer et détourner à leur profit les émotions populaires, ça nous rappelle le défilé du 11 janvier 2015 pour Charlie avec les dirigeants de tous les grands pays producteurs de guerre et de terrorisme qui avaient pris la tête de la procession parisienne, avec en prime les grands chefs francs-maçons en tenue de combat (antifrançais). Gênant.
La lutte pour les droits des femmes ne doit pas occulter celle pour les droits des femmes pauvres racisées, mais encore plus celle pour les « droits » des homosexuels. Car il ne s’agit pas de citoyens comme les autres. On ne voit pas trop de quelles discriminations souffrent aujourd’hui les homosexuels dans l’espace public en France (il semble que les tortures publiques d’homosexuels ont disparu chez nous, peut-être en reste-t-il encore un peu au fond de nos provinces barbares), mais ils font officiellement partie des catégories souffrantes. Au même titre que les Gilets jaunes et même plus. Sociétal 1, social 0.
Pourtant, un tir de LBD dans la gueule fait plus de mal qu’un « espèce de pédé » ou qu’une sodomie, surtout chez les personnes aguerries. Mais ne pinaillons pas et ne comparons pas les souffrances – Caroline Fourest refuse car elle trouve que ça donne raison à Soral et Dieudonné – et admirons le calendrier antiraciste du journal Têtu.
On parle d’homosexualité et de racisés, ça tombe bien, le défenseur des opprimés de toutes races en tous genres Vikash Dhorasoo, encouragé par les équipes socialo-sionistes de So Foot qui lui ont fait croire qu’il était le Martin Luther King du Parc des Princes, se présente à la mairie de Paris. Il a évidemment autant de chances d’être élu à la place d’Hidalgo qu’un rat de devenir adjoint en charge de Paris Plages. Mais il en profite pour faire sa pub et jouer à l’intellectuel de gauche, ce qui fait rire le milieu du foot et le milieu intellectuel qui n’ont pas l’habitude de se croiser. Viskah, qui était un (petit) remplaçant dans le foot français, risque d’être un éternel remplaçant dans la politique française.
Que Vikash se rassure, nous ne sommes pas vikashophobes, nous constatons simplement que des causes parfois justes sont récupérées par des people qui leur font du mal, voir la Muriel Robin qui la ramène sur les violences des hommes alors qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’est un homme. À moins qu’elle ne se sente un peu homme elle-même... Et puis dans le genre ridicule, Vikash n’arrive pas à la fine cheville de Valérie Crispette, qui tente de nous faire une trumperie avec son slogan Faire France grande à nouveau.
2019 restera l’année de la chute de crédibilité accélérée des politiques, même de ceux qui nous parlent souveraineté du matin au soir et qui vont courir donner des gages à des antisouverainistes de compétition. On n’a rien contre Robert, qui tente de refranciser un peu sa ville en voie de kébabisation, mais pour cela, il faut à la fois travailler le haut et le bas, pas seulement le bas. On dit ça on dit rien, Bébert.
Soyons justes, malgré son semi-agenouillement, Robert reste 100 fois plus souverainiste que Charlie, qui travaille depuis 1992 contre la France, ses traditions, sa structure et son unité. L’hebdo dénonce les faux pouvoirs que le vrai pouvoir lui indique, et il est protégé pour ça. La parenthèse terroriste dans l’histoire de ce journal « retourné » (comme un agent...) n’est là que pour faire croire que l’ennemi de notre liberté ou de nos libertés c’est le musulman pauvre (pléonasme), et pas ceux qui sont aux commandes réelles de ce pays et qui brident à coups de lois iniques et de médias à la botte la liberté d’expression.
Tous les agents des médias se couchent devant ce pouvoir et on voit disparaître peu à peu l’homme blanc chrétien paré de tous les maux (colonisation, brûlage de sorcières, Shoah, viol, homophobie, viande) des émissions de radiotélé, publiques ou privées. Il en reste encore deux ou trois pour faire genre, mais si un Martien allumait aujourd’hui sa télé, il en conclurait avec logique que la France est habitée par 60 millions de juifs, 6 millions de chrétiens et 32 musulmans.
Nous ne sommes pas particulièrement racialistes ou racistes, voire pas du tout, mais la disparition de la couleur blanche transpire de partout, le blanc étant amalgamé à hétéro, à chrétien et à idiot, il faut bien le dire. L’éradication du plouc a commencé, mais parfois, le plouc se révolte.
Pour l’instant, il se révolte gentiment, alors qu’il a les moyens de faire mieux on l’a vu dans le passé. Nous n’engageons pas à la violence, puisque la résistance passive ou la non-violence ça marche très bien. Oui, mais quand on commence à avoir la dalle, on est en droit de devenir légèrement impatients. C’est là que les choses se gâtent, pour le pouvoir et ses affidés.
On ne peut plus éteindre les colères ou les faims avec de simples bonbons, comme le montre cette image du XVIIIe siècle en Allemagne d’après nos recherches (enfin, celles de Samuel), image tirée du livre Hansel et Gretel. C’est l’histoire de deux petites têtes blondes innocentes qui crèvent la dalle suite à la crise de 29 et qui entrent dans une maison appétissante habitée par une vieille sorcière qui veut les dévorer. L’image fait penser à un homme rassurant mais la sorcière a changé de sexe : elle peut prendre toutes les formes pour leurrer les gentils.
De quoi se plaignent les paysans ? De bosser dur, de nourrir la France et de toucher des nèfles. Seraient-ils moins bien traités que les migrants, qui eux touchent sans rien faire (à part quelques viols et rapines vite pardonnés par les « associations » de bienfaisance) et sans nourrir la France, en bouffant même sur son dos ?
Qui a intérêt à faire disparaître nos valeureux agriculteurs attachés à notre sol et à les remplacer dans les campagnes par des migrants hors-sol ? Quel est le sens de ce remplacement ? Autant de questions auxquelles peut répondre ce bon vieux docteur Kouchner, ami de l’humanité et des organes (de presse) :
Bonus : pour ceux que ces images auraient quelque peu déprimés, voici des images positives (en plus, on en annonce 20 et il y en avait que 16,
Samuel, tu vas te réveiller, oui ou merde ? )
Dans ce monde désespérant, la télé est là pour nous redonner espoir avec des couleurs chatoyantes et de l’humour en veux-tu en voilà, une belle énergie communicative pour tous les plombés de la life !
Et puis il y a l’Amour, celui qui rend la traversée de cette vallée de larmes supportable. Regardez le bonheur de cette petite racisée achetée en promo chez des crevards du Sud et élevée par un couple de riches bo(no)bos !
Si ça, ça vous redonne pas la patate d’enfer, alors on peut plus rien pour vous !