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Les Confinis, le clip gentillet de Pierre Perret qui enfonce Sibeth Ndiaye

Pierre Perret, Les Jolies colonies de vacances, Tonton Cristobal, Le Zizi et autres perlettes populaires, fait partie, qu’on le veuille ou non, du patrimoine national. Pierre, c’est la France des années 60, celle des après-guerres (39-45, Indochine, Algérie), celle qui découvre la consommation, les vacances, Saint-Tropez, l’américanisation, celle qui bascule dans un autre monde et que Patrick Buisson a croquée dans son DVD Si Paname m’était conté. On passe de Gabin-Delon-Ventura aux gauchistes de la Nouvelle Vague. Comme le dit Buisson, Gabin, c’est 40 millions d’entrées cumulées, contre 500 000 pour le cinéma intello des Truffaut, Chabrol et autres Godard.

 

 

Pierre Perret, ce chanteur pour enfants (et aussi pour les grands car il y a du sexe dedans), a toujours oscillé entre une rebellitude gentillette et une bien-pensance conforme au droit socialo-sioniste, qui n’est pas exactement le droit romain. En fait, il a toujours suivi ou légèrement devancé le vent. Ainsi, au début de sa carrière, a-t-il fait croire qu’il avait rencontré plusieurs fois l’écrivain antimoderne, agoraphobe et animalophile Paul Léautaud, qui serait devenu son mentor. Et puis, quand Léautaud sera voué aux gémonies pour son antidémocratisme furieux, son penchant germanophile, mais surtout son antisémitisme (contre le théâtre dit juif), Perret oubliera son mentor et le dénoncera.

« La République, c’est la liberté. La démocratie, c’est la tyrannie. Nous le voyons aujourd’hui avec la dictature des syndicats, dont le gouvernement est le plat serviteur. On ne gouverne pas les hommes en leur laissant toute la liberté, mais en les maintenant. La liberté complète, c’est rapidement l’insoumission et le désordre, pire encore pour suivre. Et le mot de Rivarol reste vrai et le sera éternellement : “Malheur à ceux qui remuent le fond d’une nation”. »

Léautaud sera anti-Blum et anti-Front populaire (celui de Blum, pas celui de Onfray, mais c’est du pareil au même) :

« C’est toujours la bourde de l’égalité de tous les hommes. Alors que dès la naissance l’inégalité commence. L’un a des qualités de l’esprit. L’autre en sera dénué. L’un aura une vie de curiosité, de progrès. L’autre une vie plus que végétative. Sans que les favorisés aient à s’enorgueillir d’être tels, ni les autres à rougir d’être le contraire. Composés chimiques différents, rien de plus. »

On le voit, Perret n’a pas grand-chose à voir avec cet esprit libre, et d’ailleurs le chanteur reniera son ancien et faux mentor dans une préface de livre, quand il aura opté pour l’antiracisme en vogue avec sa chanson Lily.

 

 

Une chanson pro-migrants avec toujours ce petit temps d’avance sur le socialisme immigrationniste qui allait gagner la France deux ans plus tard, en 1981, et gagner dans tous les sens du terme. Depuis, Perret a donné son nom à de nombreuses écoles, signe d’un ralliement à la pensée dominante. Imagine-t-on une école « Dieudonné » ? Une université « Alain Soral » (et pourtant elle existe !) ? Non, et pourtant ça serait mieux qu’une école Pierre Perret, plus juste, plus vrai, moins faux-cul. Mais comment résister à la gloire ? Tout le monde n’est pas Léautaud.

Bref, pendant le confinement, Pierre a pondu sa petite chanson gentillo-méchante sur le coronavirus, la soumission des Français, le délire médico-politique, et s’en est pris, comme toute notre opposition contrôlée, au pouvoir visible. Même pas Macron, juste Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement qui joue les sottes pour détourner l’attention du tragique de la monstrueuse ingénierie en cours. Sur E&R, c’est bien simple, on ne s’occupe même pas de cet écran de fumée sibethéen lâché par le calmar géant du sionisme sanitaire... On préfère viser plus haut, ou plus profond. Pierre, lui – Perret, pas de Brague –, tape là où ça fait pas mal, et toute la presse en parle :

« L’artiste reconnaît avoir vécu ses moments de vie les plus intenses pendant cette crise. “Les plus forts depuis l’Occupation”, quand il voyait son père rhabiller des Allemands déserteurs pour les aider à rejoindre le maquis. Pendant le confinement, “toutes les contradictions balancées par des gens censés nous protéger ont provoqué beaucoup d’angoisse. Quand l’aiguille de leur boussole s’affole, sur qui s’appuyer ?” [...]
Au final, à ses yeux, c’est Édouard Philippe qui a débité “le moins de conneries. Il a été plus réfléchi, l’un des plus prudents”. »

Même s’il a 86 ans, le chanteur est trop fin politique pour ignorer que le pouvoir, le vrai, n’est pas celui de la clown multicolore de Matignon. Même son soutien au Pr Raoult est léger, sans risques...

 

Chanson française, chanteurs à textes, sur E&R :

 






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47 Commentaires

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  • #2487552

    Le plagiaire-mythomane et procédurier Perret rejeté par la bande à Brassens a un temps fait croire qu’il avait rencontré Léautaud à plusieurs reprises... et ce pour rentrer en grâce... en fait Léautaud n’a, de son côté, jamais rencontré Perret non plus... c’est ce qu’on appelle un dialogue de sourds surréaliste !

     

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    • C’est vrai. Il y a même eu un procès en diffamation il y a dix ans fait à quelqu’un (une journaliste) qui avait "nié l’existence" d’une rencontre Léautaud Perret que ce dernier avait raconté dans ses mémoires. Un brave petit révisionnisme de jolies colonies de vacances. Une guerre des boutons. Je ne me souviens pas de ce qui en est résulté et je ne sais si maintenant il est interdit de "nier l’existence" de cette rencontre historique.

       
  • #2487574
    Le 20 juin 2020 à 16:03 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Les Confinis, le clip gentillet de Pierre Perret qui enfonce Sibeth (...)

    "s’en est pris, comme toute notre opposition contrôlée, au pouvoir visible. Même pas Macron, juste Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement qui joue les sottes pour détourner l’attention du tragique de la monstrueuse ingénierie en cours."

    et c’est ça qu’il faut faire comprendre aux racistes :
    vous êtes manipulés

    vous avez une vision du monde mesquine, limitée, inopérante

    elle est là pour jouer les punching-ball, et vous tombez dans le panneau

    ce sont pourtant les bases...

     

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  • #2487577

    Le petit clip est au niveau du personnage. Une arnaque depuis "les jolies colonies de vacances". Le gaucho confiné dans sa maison de bourge. Dont il a fallu deux mois pour trouver "con finis". Quel talent ! Moi j’aurais préféré, : "Il s’occupait de son con finement". Si mon fils doit aller au lycée Pierre Perret, j’appelle Kadirov pour faire le ménage.

     

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  • #2487706

    Un putsch, 25000 morts de trop, un pays ruiné, une phase deux qui organise la guerre civile entre exogènes et autochtones. Pauvre pierrot, il vit déjà dans un autre monde...Il va falloir qu’il fasse rimer avec ruines, morts, révolte, crime, héros, martyr, trahison, escrocs, expulsion, exécution, attaque, milice ; des trucs dans le genre...

     

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  • #2487813

    Sa dernière chanson "des cons finis " est très bien, et en toute modestie, cons finis, j’y ai tout de suite pensé, mais sommes toutes, Pierre Perret reste quand même pour moi un gauchiste pro immigration et mondialiste qui préconise d’ailleurs dans une de ses chansons le fait de se "mélanger" afin qu’il n’y ait plus de couleur de peau et bien-sûr farouchement anti Le Pen qualifié de " bête immonde", sans parler de son libertinage proclamé, ce qui pour moi en tout cas pose problème, c’est pourquoi je ne le qualifierais pas d’auteur pour enfants, de plus je crois savoir qu’il y a soupçon de plagiats d’auteurs anciens français...

     

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  • #2487867

    Perret, Onfray...représentent une sorte d’archétype d’un certaine intelligence et d’un esprit français dont le symbole le plus connu est Voltaire : un esprit malicieux, vif subversif (mais pas trop non plus), et fourbe.

    Ceci étant dit la chansonnette de Perret est bienvenue. Si on peut faire mieux en terme de subversion mine de rien il met une petite gifle à Salomon me semble-t-il ? Je cite : "L’autre soir à la télé il y a le tondu, l’autre sadique, qui compte les morts..." N’oubliez pas que nous sommes en France, c’est à dire une dictature qui ne tolère pas la moindre pique contre les membres d’une certaine communauté intouchable. Traité un être de Lumière de tondu et sadique c’est passible des tribunaux. Déjà rien que la sailli sur Sibeth a valu un article sur je ne sais plus quel "grand" journal intulé : "Pierre Perret s’en prend violemment contre Sibeth N’diaye." Violemment ?! De nos jours la notion de violence est vraiment particulière ! Incarcérer des vieux dans de EHPAD, leurs imposer une isolation totale, leur refuser des soins médicaux et les achever au rivotril...ce n’est pas violent ! Mais une petite blague faite au dépend d’un ministre c’est violent ! Quel monde de fous !

     

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    • #2487917
      Le Juin 2020 à 07:03 par elle est là pour ça
      Les Confinis, le clip gentillet de Pierre Perret qui enfonce Sibeth (...)

      N’Diaye est placée où elle perche à dessein : elle prend les petits coups de bec éventuels à la place du master, qui lui-même amortit les coups (verbaux) pour des donneurs d’ordres au regard fuyant.
      La moindre des innombrables gaffes et sottises de la Si-si lui vaudrait n’importe où ailleurs une éviction rapide. Elle ne sait pas s’exprimer et travaille comme porte-parole. Elle confond même ce métier somme toute modeste avec celui de ministre. La shampouineuse qui se prend pour la patronne du salon, quand la haute opinion qu’elle a d’elle-même s’échappe de sa bouche. Elle est bien sûr immédiatment remise à sa place par les internautes ; jamais par la patronne du salon, qui vous a raté la mise en plis. On laisse au Français cet os à ronger : N’Diaye, ça l’occupe et le rabaisse.
      N’Diaye au nom imprononçable est là aussi pour narguer toute la France, annoncer le projet d’africanisation de ce pays, pourtant européen jusqu’au bout des ongles, envahi pour son malheur depuis un demi-siècle et sorti de son destin par des non-Européens, comme un train aiguillé sur une voie sans issue.
      Le Perret cherche aussi (facilement) à faire légèrement oublier Lily. La base coco qui a connu le vrai turbin en usine n’a sans doute guère apprécié cette chansonnette de traître et d’amateur (pas beau) de chair fraîche exotique, si facile à fredonner.

       
    • #2487928

      Bien d’accord. Par contre les vieux souffre d’isolement pas d’isolation :) J’espère par contre que l’été venu il bénéficieront d’isolation pour éviter une deuxième vague de morts évitables.

       
    • #2488222

      OUPS je reviens sur mon précédent commentaire....Les vieux souffrent...

       
  • #2487913
    Le 21 juin 2020 à 06:45 par Roro l’asticot
    Les Confinis, le clip gentillet de Pierre Perret qui enfonce Sibeth (...)

    Autant j’exècre son côté gauche caviar, je constate qu’il a toujours une belle plume (sans jeu de mot).

     

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  • #2487955

    https://www.france-examen.com/bac/a...

    et oui !

    la providence lui a accordé des faveurs, qu’en a t il fait ?

     

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  • #2488021

    Bof
    Franchement j’ai écouté sa chansonnette. Perso, ça m’a fait chier, ça égratigne gentiment, mais au bout du compte, y a même pas un second degré qui pourrait donner une lecture plus acide. Y a rien, c’est pauvre, c’est naze.

     

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    • #2488356

      Perret a toujours vouu être Brassens... saxophoniste, il en était arrivé à apprendre la guitare et à se laisser pousser les moustaches... Mais Brassens et ses potes (Patachou, Canneti, Nicolas, Fallet, Louki, etc...) l’ont toujours vu arriver... quand à sa ’’plume’’ il l’a toujours trempée dans l’encrier des anciens !
      Paradoxe, lui le plagiaire, est le recorman toutes catégories des procès en plagiat de la SACEM...

       
  • Petit poney , petit poney , tout est tout gris et tout petit, petit poney petit poney

     

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